L'analyse
de l'économie mondiale montre une intégration bien plus importante des
économies que par le passé : mobilité des moyens de production,
harmonisation des règles et des normes, intégration des marchés, et
perte de la pertinence des compromis sociaux sur une base strictement
nationale.
Le mieux est peut-être de
retenir la distinction théorique entre mondialisation
"inter-nationale" et mondialisation "globale".
La mondialisation "inter-nationale"
ne fait aucune différence entre les formes antérieures de la
mondialisation essentiellement portées par les Etats-nations et les
formes actuelles. L’Etat-nation demeure une catégorie conceptuelle
fondamentale et dans cette perspective la mondialisation de ce début de
XXI° siècle ne serait qu’une forme avancée d’internationalisation.
La mondialisation "globale"
souligne l’importance stratégique d’acteurs non-étatiques dans le
processus de la mondialisation qu’il s’agisse d’entreprises, d’ONG,
d’institutions internationales ou d’acteurs organisés sous la forme de
réseaux (diasporas, communautés transnationales, réseaux religieux ou
encore mafieux) et des marchés financiers. Elle privilégie, grâce aux
nouvelles technologies, l’espace de relations et d’échanges en dehors
de toute référence aux frontières nationales : la globalisation peut a
priori se lire comme un processus de réorganisation des territoires.
Une vidéo d'écodico
BNP Paribas et le web pédagogique sur la mondialisation