La mondialisation
des échanges
pourrait être simplement une extension des champs du commerce mondial,
englobant des nouveaux produits (en particulier les services) et
concernant de nouveaux pays.
La mondialisation
de la production
est une conséquence de la croissance des entreprises et de la tendance
à la concentration. De nombreuses firmes s'installent dans plusieurs
pays mais, à côté de la stratégie des firmes multinationales, il existe
des liens techniques entre entreprises de pays différents, la
production est décomposée en segments puis recomposée pour la vente.
Au lieu de créer des établissements dans plusieurs pays ou d’acquérir
par des investissements directs à l’étranger des entreprises situées
dans le processus de production il est souvent plus simple d’utiliser
les échanges internationaux de biens et services. Il s’agit en fait du
développement d’une division internationale du processus productif
(DIPP) s’appuyant sur le commerce international. Plus un produit est
complexe, plus il contient de composants qui peuvent être fabriqués de
façon autonome.
Le lien entre firmes
multinationales et investissement direct à l’étranger (IDE) est
évident.
Pour
ces firmes on peut dire en simplifiant qu’elles passent d’une stratégie
multinationale (chaque filiale a une stratégie distincte pour chacun de
ses marchés étrangers - le contrôle financier, le marketing
international et parfois de la R&D sont centralisées - la
production est intégré au niveau national) à une stratégie mondiale (la
gamme de produits est unifiée sur tous les marchés nationaux - la
R&D est centralisée - le processus de production est décomposé).
Les IDE suivent deux
logiques principales :
- créer des capacités nouvelles on parle alors de « greenfield
investment »
- acquisition ou fusion d’entreprises existantes.
Une vidéo d'écodico
BNP Paribas et le web pédagogique sur les FTN