Chaque
opération donne lieu à une double inscription en crédit d’une part, en
débit d’autre part. Toute opération autonome réelle (importation ou
exportation de marchandises, achat ou vente de service, investissement
direct à l’étranger...) donne lieu à une opération réelle ou monétaire
induite de sens contraire.
Il
faut encore définir le mode d’enregistrement (débit ou crédit) des
opérations. Il est fatalement arbitraire puisque toute opération a un
double sens : quand on cède une marchandise ou reçoit de la monnaie
pour une valeur équivalente. En terme de richesse détenue l’opération
est neutre. Il y a simplement substitution d’une forme de richesse à
une autre : un actif réel est remplacé par un actif monétaire. Cette
remarque est très importante parce qu'elle va contre le sens commun qui
voit dans une importation de marchandise un appauvrissement et dans une
exportation un enrichissement. Celui qui exporte, reçoit le paiement en
contrepartie ce qui lui donne le sentiment qu'il est plus riche mais il
n'a plus la marchandise, ce qui signifie qu'il est plus pauvre !
La règle retenue est la
suivante :
Crédit :
Toutes les opérations assimilables à une vente ou entraînant une
diminution des avoirs ou une augmentation des engagements Débit : Toutes les opérations assimilables à
un achat ou entraînant une augmentation des avoirs ou une diminution
des engagements
Dans
ces conditions le total des crédits est obligatoirement égal au total
des débits et la balance des paiements
est équilibrée par construction.