Le projet tutoré Publiciades
Chapitre 1. Introduction
Chapitre 2. La partie commerciale
Chapitre 3. La partie audiovisuelle
Chapitre 4. Des outils et des liens
4.1. Outils pour les tuteurs
4.2. Outils pour les étudiants
4.3. Bibliographie
4.4. Lexique
Chapitre 5. Anthologie
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4.4. Lexique

Vocabulaire commercial
Vocabulaire technique (audiovisuel)
Vocabulaire du cinéma et des médias

VOCABULAIRE COMMERCIAL

H
J
Y

 

ACCÉLÉRATEUR ou INCITATEUR:
  éléments qui incitent le récepteur à réagir (ex : cadeau, remise pour une réponse dans les délais)  
ACCROCHE:


phrase ou formule forte d'un message publicitaire destinée à attirer l'attention en premier lieu. Voir aussi ACCROCHE ou ATTAQUE dans le vocabulaire des médias.

 
(FORMULE D')APPELLATION :
  formule par laquelle on s'adresse au destinataire au début d'une lettre. Elle reprend la civilité et éventuellement la fonction. Dans les lettres commerciales de style anglo-saxon, on ajoute aussi le nom.  
ARGUMENTAIRE:


tableau synthétique qui liste les principales caractéristiques techniques et commerciales des produits ou services proposés ainsi que les principaux avantages pour le client.
Il peut être élaboré selon le modèle CAP-SONCAS (liste des caractéristiques, avantages, preuves et type SONCAS)

 
AXE:


Idée principale que l'on cherche à transmettre par une campagne de publicité (voir PROMESSE).

BARRAGE
  obstacles pour accéder au décideur lors d'un entretien téléphonique.  
BÉNÉFICE CONSOMMATEUR:
 

dans un message publicitaire, consiste à définir le(s) avantage(s) retiré(s) par le consommateur de l’utilisation du produit ou service (avantage matériel, psychologique ou sociologique).

BVP, BUREAU DE VERIFICATION DE LA PUBLICITE
  association de professionnels qui encadre l'autodiscipline de la publicité en France.  
CA, CHIFFRE D’AFFAIRES:
  total des ventes réalisées (exprimé en unités monétaires) par une entreprise sur un exercice comptable.  
CIBLE:
partie de la population répondant à certains critères, à laquelle on veut vendre des produits ou services (cible marketing), ou  qui est visée par une action de communication  (cible de communication) : publicité, relations publiques, promotion des ventes, marketing direct, mécénat, sponsoring….
- coeur de cible : le sous-ensemble de cette partie de la population auquel l’entreprise destine son message en priorité.
-

Cible qualitative : cible de communication décrite de la façon la plus précise possible quant à son comportement, ses attentes par rapport au produit, ses centres d’intérêt…

- Cible quantitative : cible caractérisée selon des critères permettant d’en évaluer l’importance (nombre de personnes), tels les PCS, âges… (statistiques publiées par l’INSEE).
 
COMMANDITAIRE

ou ANNONCEUR :
l’entreprise pour laquelle le spot est réalisé.

 
CONCEPT D’ÉVOCATION:
  Idée ou thème que l'on souhaite véhiculer dans une action de communication.
Il donne lieu à divers projets de création à des stades plus ou moins avancées (rough, storyboard*...).
Henri Joannis décrit le concept d’évocation comme « un concept qui évoque dans l’esprit du consommateur, de façon aussi concrète et efficace que possible, la satisfaction retenue comme élément moteur ».
 
COPY STRATEGY ou COPY STRATEGIE :
  cahier des charges pour les créatifs présenté sous la forme d'un document très synthétique qui résume ce que le message doit communiquer.
Les rubriques de la copy stratégie peuvent varier selon les agences de publicité.
 
CORPORATE:


concerne la société qui met le produit sur le marché, ses performances ou ses valeurs.

COÛT AU CONTACT  
  coût de l'opération de prospection divisé par le nombre de contacts.  
COÛT D'ACQUISITION  
  coût de l'opération de prospection divisé par le nombre de clients acquis.  
DISRUPTION:


stratégie élaborant un message publicitaire selon 3 étapes : la convention, la disruption, la vision.
Il s'agit de générer de nouvelles visions pour les marques qui déclencheront des disruptions (discontinuités) dans le marché en leur faveur.

 
FAIT PRINCIPAL:
 

dans PTC (Plan de Travail Créatif) de l'agence Young et Rubicam : élément(s) marquant(s) dans l'analyse du contexte de l'annonceur que l'agence souhaite faire ressortir pour orienter le travail des créatifs.

 
FREIN:


variable explicative du comportement d'achat du consommateur :  inhibition ou peur.

INCITATEUR: voir ACCELERATEUR
MAILING ou PUBLIPOSTAGE:
  envoi en grand nombre de courriers adressés  personnalisés à partir d’un fichier d’adresses.  
MARKETING TELEPHONIQUE : voir PHONING
MARKETING MIX ou PLAN DE MARCHEAGE:
  ensemble des actions marketing prévues ou réalisées dans le domaine de la politique de produit (Product), de prix (Price), de communication (Promotion) et de distribution (Placement), soit les 4P.  
MOTIVATION:


variable explicative du comportement d'achat du consommateur: incite l’acheteur à agir.
Le sociologue américain H. Joannis distingue 3 catégories de motivation :

hédoniste: se faire plaisir soi même
oblative : faire plaisir aux autres
d’auto-expression : volonté de s’exprimer, de se manifester

 

 

 

 

NPAI,N’HABITE PAS À L’ADRESSE INDIQUÉE:
  mesure, lors d’un envoi d’un publipostage, le nombre de plis retournés, c’est-à-dire dont le destinataire n’habite plus à l’adresse indiquée.  
OBJECTIF


résultat attendu de la campagne de communication. On distingue 3 catégories d'objectifs publicitaires :

cognitifs (ou de notoriété)
    informer, faire connaître un produit, une nouvelle utilisation...
affectifs (ou d'image)
    faire aimer un produit, une marque...
conatifs (ou de comportement)
    inciter la cible à agir (renvoyer un coupon réponse, essayer un produit, se rendre dans un point de vente...)
 
OBJECTION:


réticence, opposition du client à une proposition du vendeur

PARRAIN, PARRAINAGE, PARRAINER:
  Annonceur qui parraine ou action de parrainer un événement, notamment sportif.
Le parrain (sponsor) contribue financièrement, matériellement et/ou techniquement (logistique) à une action sociale, culturelle ou sportive, à l’entraînement d’un sportif..., dans l’optique commerciale d’accroître sa notoriété et éventuellement d’améliorer son image.
Le parrainage s’accompagne souvent, mais pas nécessairement, d’une opération de communication publicitaire parallèle, visant à faire connaître cet engagement à l’ensemble de la cible des produits de l’entreprise.
 
PCS :


Profession et catégorie sociale (anciennement CSP).

 
PDM, PARTS DE MARCHÉ:
  comparaison entre les chiffres d'affaires (ou le nombre d'unités vendues, le nombre de clients, etc.) de l'ensemble des entreprises présentes sur un marché donné, par rapport à un même critère.  
PHONING ou MARKETING TELEPHONIQUE ou TELEMERCATIQUE:
 

action de mercatique directe visant à établir une relation téléphonique personnalisée avec des prospects ou des clients ciblés en vue de vendre, informer, qualifier un fichier, etc.

 
PLAN DE MARCHEAGE : voir MARKETING MIX
PLAQUETTE:


support de communication écrit qui présente une entreprise (ou autre type d’organisation), ses produits ou services, en vue d’informer, faire connaître ses prestations (objectif cognitif*) et développer une image positive (objectif affectif*) auprès du public visé.

 
PREUVE:


ensemble des éléments qui crédibilisent le message publicitaire: témoignage, démonstration, tests...

 
PROMESSE:


proposition concrète qui est faite au consommateur, une des composante de la copy strategy* de base.

PUBLIPOSTAGE: voir MAILING
QUALIFICATION, FICHIER QUALIFIE:
  action de compléter un fichier en intégrant des données sur le contact : personnes à solliciter pour le projet, décideur (nom, fonctions, coordonnées,...)  

QUESTION FERMÉE:

  question dont les choix de réponses sont bornés (ex : oui/ non ; 2/5/10…ans, etc.) ;
permet d'obtenir des réponses précises et faciles à traiter.
 

QUESTION OUVERTE:

  question qui amène un développement (besoins, attentes ou freins du client).
sert à ouvrir le dialogue, valoriser l'interlocuteur et obtenir un maximum d'information.

RATIO

rapport entre 2 valeurs. Les ratios de prospection permettent une analyse fine des opérations de prospection et de négociation. Voir COÛT AU CONTACT ET COÛT D'ACQUISITION.
RELANCE:


deuxième sollicitation par courrier, téléphone, etc... pour inciter le client ou le prospect à agir après une première action commerciale.

 

REMONTÉES PRIMAIRES:

  mesurent les retours directs lors d’une action de mercatique directe (ex: renvoi d’un coupon réponse).  

REMONTÉES SECONDAIRES:

  mesurent les retours liés à l’action attendue si le mécanisme de l’action de mercatique directe se fait en 2 temps (ex : retour coupon + présence sur un salon).
SIGNATURE ou BASE LINE:
  slogan qui ponctue une annonce publicitaire, peut désigner un slogan attaché à la marque, se situe le plus souvent sous le logo.  

SPONSOR, SPONSORING, SPONSORISER:voir PARRAIN, PARRAINAGE

SLOGAN:  
 

Phrase qui résume le message sous une forme concise, attirante et facile à mémoriser. On distingue 2 formes de slogan :

L'accroche ou titre (headline en anglais):
slogan pour un produit ou une campagne précise.

La signature* (baseline en anglais ):
slogan qui fait partie de l'identité de marque.
SWOT (ANALYSE ou MATRICE)
  de l'anglais : Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités), Threats (menaces).
Analyse des points forts et points faibles d'une entreprise sur son marché, ainsi que des opportunités et menaces liées à son environnement afin de définir une stratégie pour un projet (commercial, marketing, communication,...)
 

TELEMERCATIQUE ou TELEMARKETING : voir PHONING

TON:
Le ton d'un message publicitaire repose sur le choix des moyens d'expression utilisés : humour, tristesse...afin de provoquer un effet particulier sur la cible.
 

VOCABULAIRE TECHNIQUE

Z

 

ANGLE DE PRISE DE VUE:
 
  champ* visuel enregistré, varie en fonction de la distance de la caméra à l'objet filmé et de la focale* de l’objectif.  
BALANCE OU EQUILIBRAGE DES BLANCS:
 
  dans la caméra électronique, les amplificateurs des trois canaux* de couleur, Rouge, Vert, Bleu, sont comparés de telle sorte que les parties blanches d'une image sont lues sans aspect grisâtre, donc toutes les couleurs sont bien restituées.  
BANC OU TABLE DE MONTAGE:
  chaîne d'appareils permettant le montage* vidéo (2 magnétoscopes et moniteurs, table d'assemblage et de mixage, générateur de caractères, etc.) En format numérique, un seul magnétoscope et un ordinateur suffisent.  
BRUIT:  
  grain de l'image dû à un éclairage insuffisant.  
CALER:
 
  - placer un enregistrement de telle façon qu'il soit lu dès la mise en route du magnétophone ou du magnétoscope
- faire correspondre un commentaire avec la durée des images.
 
CANAL:
 
  classement d'informations dans un fichier de données pour isoler un aspect particulier d'un fichier entier.
Par exemple, les images en couleur utilisent trois canaux pour classer les différentes couleurs composant l'image (RVB: Rouge, Vert, Bleu).
Les fichiers audio stéréo utilisent également différents canaux pour identifier les sons devant sortir sur les enceintes de droite ou de gauche.
 
CHROMINANCE :
 
  partie du signal vidéo qui comporte les informations de couleur.  
COMPOSITE:
 
  la vidéo composite code les informations de luminosité et de chrominance* en un seul signal. VHS et 8mm sont des formats qui enregistrent et restituent la vidéo composite. Liaison « cinch ».  
COMPRESSION :
 
  méthode d'enregistrement avec réduction de la taille des fichiers sur le disque dur. Il existe deux types de compression: sans perte et avec perte.
Les fichiers compressés sans perte peuvent être restaurés dans leur état d'origine sans changement d'aucune donnée. La compression avec perte laisse de coté quelques données. A la réouverture du fichier compressé, le contenu est légèrement différent.
 
CONTRASTE:
 
  rapport de brillance entre les parties claires et sombres de l'image.

DEFINITION:

 
  finesse de l'image. Se mesure en points (pixels) discernables horizontalement sur l'écran.  

DIAPHRAGME:

 
  système de lamelles qui s'ouvre plus ou moins pour laisser passer la lumière à travers l'objectif, comme l'iris de l'oeil.  

EXPOSITION:

  quantité de lumière qui atteint la pellicule ou les capteurs.
- sous-exposition : manque de lumière, l'image sera sombre, contrastée;
- sur-exposition : excès de lumière, l'image sera claire, sans contraste.
 
FOCALE:
 
  distance séparant le centre optique d'un objectif du plan (pellicule de film, capteurs électroniques) sur lequel se projette une image nette du sujet.
- Un grand angle a une focale courte, il embrasse un large champ de vision;
- un téléobjectif a une focale longue, son champ de vision est étroit;
- quant au zoom*, sa focale est variable.
 
FONDU:  
 

 

Fondu au noir/ au blanc: effet numérique qui dissout une image pour arriver au noir/au blanc ou l'inverse.
Fondu enchaîné (en anglais «Dissolve»): effet numérique qui consiste en une surimpression progressive d'une image sur une autre.
 
HDMI :
  (High Definition Multimedia Interface) prise de connexion HD (haute définition) remplaçant la prise Péritel*.  
IEEE.1394 :
 
  protocole de transmission de données en série avec des vitesses allant jusqu'à 400 Mbits/sec, développé par Apple et introduit sous le nom de « Firewire ».
Sony propose une version légèrement modifiée pour la transmission de signaux DV appelée « i.LINK », et fournissant des vitesses de transmission allant jusqu'à 1 00 Mbits/sec.
 
INCRUSTATION:
 
  texte composé sur clavier informatique (générateur de caractères) ou image provenant d'une autre source qui apparaît dans l'image à l'écran.  
JPEG:
 
  norme pour la compression* des images numériques basée sur la transformation à cosinus discret.
MIXAGE:
 
  opération de sonorisation qui consiste à mélanger différentes sources sonores en les dosant et les filtrant.  
MONITEUR:
 
  appareil de télévision permettant de lire les signaux d'un magnétoscope, mais non de capter les émissions de télévision.  
MONTAGE:
 
  - analogique : report de séquences enregistrées d'un magnétoscope sur l'autre.
- numérique : enregistrement des séquences dans un fichier numérique à l'aide d'un logiciel.
Peut se faire
- par assemblage : en enregistrant chaque fois l'image, le son et le signal de synchronisation (ou tracking*) de séquences successives,
- par insertion : en substituant une séquence à une autre dans un enregistrement sans perte de synchronisation.
 
MPEG:
 
  (Motion Pictures Experts Group) Norme de compression* d'animation. Les DVD et la TNT* actuelle utilisent la norme MPEG 2. Le MPEG 4 se décline aussi en DIVX ou XVID, ce sera la norme de la TNT en haute définition.
PERITELEVISION ( PERITEL) :
 
  liaison (fiches, prises et câble) qui permet de connecter au téléviseur un magnétoscope, un ordinateur, des jeux électroniques, etc.  
PISTE:
 
  la bande magnétique comprend deux pistes (audio et vidéo) sur lesquelles s'effectue l'enregistrement.  
POINT D'ENTREE/POINT DE SORTIE:
 
  à l'édition d'une vidéo, les points d'entrée et de sortie font référence au time code* de début et de fin des rushes* devant être inclus dans le projet.
REGIE:
 
  - installation permettant de sélectionner, de mélanger, de truquer plusieurs sources vidéo ou audio ;
- dispositif de studio qui coordonne les différentes caméras et opère le montage image et son simultanément à la prise de vues dans le cas du direct.
 
SATURATION:
 
  l'intensité d'une couleur ou d'un son.  
SATURER:
 
  enregistrer un son trop puissant pour la capacité du magnétophone.  
STANDARDS OU NORMES DE FABRICATION:  
 

 

TV couleur:
NTSC (National Television Standard Comity) inventé aux U.S.A., 525 lignes et 60 trames* par seconde: en Amérique du Nord et Japon
PAL (Phase Alternative Line) développé en Allemagne, à 625 lignes et 50 trames* d'image par seconde. C'est le standard TV européen le plus répandu.
SECAM (séquentiel couleur à mémoire), développé en France sur la base du système PAL, 625 lignes et 50 trames* par seconde: en France et en Europe de l'Est.
HD (haute définition) : actuellement, il existe 2 systèmes :
- le 720p (720 lignes horizontales et 1280 pixels par ligne, balayage progressif),
- le 1080i ou 1080p (1080 lignes horizontales et 1920 pixels par ligne, balayage entrelacé ou progressif)

systèmes d'enregistrement sur bande:

VHS et VHS-C (Vidéo Home System) 1/2 pouce, créé par JVC, signaux composites* comportant des informations de luminosité et de couleur.
Video-8 signaux composites sur une bande de 8 mm.
S-VHS 1/2 pouce + son hi-fi, version améliorée du VHS, en S-video*, sur bande Metal Particle
Hi8 version S-video* du système video-8, sur une bande Metal Particle ou Metal Evaporated
Betamax 1/2 pouce, créé par Sony , utilisé uniquement par les professionnels
DV et DVCAM, formats numériques, crées par Sony: sur une bande 1/4 de pouce Metal Evaporated. Des mini bandes DV peuvent contenir jusqu'à 60 minutes de vidéo, alors que les bandes standard DV peuvent en contenir jusqu'à 270 minutes.
HDV :  format numérique de haute définition. Utilise les mini-bandes DV, DVCAM ou HDV.
 
S-VIDEO:
  avec les signaux S-Video (Y/C*), les informations de luminosité (luminance ou Y) et de couleur (chrominance* ou C) sont transférées séparément à l'aide de fils multiples, évitant ainsi de moduler et démoduler la vidéo et donc la perte de qualité d'image qui en résulte.  
TIME CODE
 
  le time code identifie la position d'une image dans une séquence* vidéo. Son format est habituellement en heures: minutes: secondes: images. (par ex., 01:22:13:21). Contrairement à un compteur de bande, qui peut être mis à zéro ou remis à n'importe quel point sur la bande, le time code est un signal électronique écrit sur une bande vidéo, et il est permanent une fois qu'il a été affecté.  
TNT :  
  télévision numérique terrestre.  
TRACKING OU PISTAGE:
 
  règlage permettant de placer les têtes exactement sur les pistes enregistrées, à la lecture.  
TRAME (sur l'écran) :
 
  zone d'un affichage vidéo couverte par le balayage du rayon d'électrons du téléviseur en une série de lignes horizontales du coin supérieur gauche vers le coin inférieur droit (vu par le spectateur).
Y/C:  .  
  signal à deux composantes: Y = Information de luminosité, C = Information de couleur. Utilisé par les magnétoscopes S-VHS et les camescopes Hi8. Liaison « hosiden » ou « ushiden », mini DIN à 4 broches  
YUV :  
  interface vidéo analogique qui sépare le signal en 3 composantes : Y = luminosité, U = couleur, V = saturation.  

VOCABULAIRE DU CINEMA ET DES MEDIAS

H
J
Y

 

ACCROCHE ou ATTAQUE:
 
  premiers mots d'un papier*, ou d'une interview, les premières images d'un clip*, qui vont au vif du sujet et captent l'attention du spectateur.  
ANGLE:
 
  point de vue choisi par un journaliste pour traiter un sujet.  
BOUCLE:
 
  texte bref lu par le présentateur après un reportage*, et qui conclut sa diffusion par une information supplémentaire.
CADRAGE:
 
  délimite le champ* enregistré par la caméra et l'organisation interne de ce champ* : place des personnages, des objets.  

CHAMP (à l'enregistrement) :

 
 

espace dont tous les points sont enregistrés par la caméra.

profondeur de champ: distance sur laquelle l'image est nette quand on va du premier plan à l'arrière-plan. Les camescopes ont une faible profondeur de champ.
hors champ: tout ce qui n'est pas cadré par la caméra mais ressenti comme entourant le champ.
contrechamp: plan filmé dans le sens opposé à celui d'un autre plan.
 
CHAPEAU:
 
  texte de quelques lignes pour introduire un reportage*: il indique l'actualité du sujet, l'angle* retenu, le nom du premier interlocuteur s'il commence par une interview, et le nom du reporter.  
CHUTE:
 
  derniers mots d'un papier* ou d'un reportage*, forme concise et frappante.  
CLIP:
 
  film de moins de 5 mn, narratif, de fiction*, documentaire* ou publicitaire.  
CONTRE-PLONGEE:
 
  prise de vues où la caméra est placée plus bas que le sujet.  
COURT METRAGE:
 
  film de moins de 30 mn, narratif, de fiction*, documentaire* ou publicitaire.
DECOUPAGE TECHNIQUE, SCENARIMAGE OU STORYBOARD :
 
  scénario* détaillé: pour chaque plan* sont indiqués les éléments artistiques et techniques (cadrage*, éclairage, durée, mouvements de caméra, jeu des acteurs, costumes, décors, dialogues, bruitages, etc..).  
DERUSHER:
 
  visionner les images tournées avant le montage.  
DOCUMENTAIRE:
 
  film représentant la réalité, qui s'organise autour d'un thème, de la présentation d'un lieu, etc .. ; il ne s'agit pas d'une fiction*  
DOUBLAGE SON (AUDIO DUB) :
 
  réenregistrement du son sans effacer l'image, sur une bande déjà enregistrée.  
DRAMATIQUE:
 
  pièce de théâtre, roman ou récit adapté pour la télévision.
ELLIPSE:
 
  rupture de la continuité chronologique entre deux plans, scènes ou séquences. Le plan-séquence* est sans ellipses temporelles, de même que le direct à la télévision. Dans tous les autres cas, le cinéma utilise largement l'ellipse.  
FEUILLETON OU SERIE:
 
  film de fiction* de télévision en plusieurs épisodes.  
FICTION:
 
  histoire fictive racontée sous forme de film, téléfilm, feuilleton, série*.  
FLASH:
 
 
journalisme, TV nouvelle, information brève transmise en priorité.
cinéma

flash back (analepse) : retour en arrière
flash forward (prolepse) : vision prospective
insérés dans la progression linéaire de l'action.

 
FOCALISATION:
 

point de vue à partir duquel l'action est montrée;
focalisation interne ou caméra subjective : la caméra prend la place du personnage.

 
GENERIQUE:
 
  liste des personnes ayant participé à la réalisation d'un film. Apparaît au début, après une ou plusieurs séquences* ou à la fin d'un document.  
INDICATIF ou JINGLE:
 
  musique au début d'une émission qui sert à l'identifier.  
INTERTITRE:
 
  - texte inséré dans l'image
- plan contenant du texte intercalé au montage entre deux plans.
 
INSERT:
 
  très gros plan qui s'intercale dans une séquence pour attirer l'attention sur un détail ou créer une métaphore visuelle.  
INTERLUDE:
 
  court documentaire*, généralement sans commentaire, qui occupe un espace entre deux émissions.

KOULECHOV:

 
  cinéaste russe qui, en 1922, montra que les images prennent un sens les unes par rapport aux autres. Pour cela, il a filmé l'acteur Mosjoukine dans une pose inexpressive et a raccordé à ce même plan différentes prises de vue (nourriture, femme aguichante, enfant dans un cercueil). Pour chaque paire de plans, le spectateur croit percevoir une expression différente du visage, et on attribue un sens différent à la séquence.  
MACRO(PHOTOGRAPHIE OU CINEMATOGRAPHIE) :
 
  prise de vue très rapprochée donnant une image plus grande que nature.  
MONTAGE:
 
  mise en ordre des plans filmés au tournage selon la progression prévue par le scénario* ou le scénarimage*.
OFF:
 
  - hors champ*
- son dont la source n'est pas dans le champ* (bruit, musique, voix d'un personnage hors champ* ou voix commentaire.
 
PANORAMIQUE:
 
  mouvement circulaire de la caméra autour d'un axe horizontal, vertical ou oblique.  
PAPIER:
 
  texte dit par un journaliste au micro ou devant la caméra, à propos d'un événement.  

PLAN:

 
 

le plus petit segment du film: prise de vue effectuée sans interruption au tournage ou segment entre deux coupes au montage*.

plan fixe
  plan sans mouvement de caméra
échelle des plans :
  du plus serré (très gros plan) au plus large (plan général)
 
PLAN DE TOURNAGE:  
  schéma représentant la disposition des acteurs, des accessoires et les différentes positions de la caméra lors du tournage d'une action.  
PLAN-SEQUENCE OU PLAN DE SEQUENCE:
 
  plan* très long, qui forme une séquence*.  
PLONGEE:
 
  prise de vues où la caméra est placée plus haut que le sujet.  
PRE-DECOUPAGE:
 
  plan d'un reportage* où sont indiqués les plans à enregistrer dans l'ordre de leur diffusion.
RACCORD:
 
  enchaînement entre deux plans* (image et son).
Un raccord CUT est la juxtaposition sans effet de transition de 2 plans.
 
REPORTAGE:
 
  fait le point sur un sujet d'actualité ou une nouvelle importante à travers un récit, des témoignages, des interviews, etc. En général assuré par un "correspondant" ou un "envoyé spécial" .  
RUSH(ES):
 
  épreuve(s) de tournage avant le montage*.  
SCENARIMAGE : voir DECOUPAGE TECHNIQUE*  
SCENARIO:
 
  descriptif écrit des situations d'un film. Plus long que le synopsis*, moins détaillé que le découpage technique*.  
SCENE:
 
  suite de plans* présentant une unité de lieu, de temps avec les mêmes personnages.  
SCOOP:
 
  information exclusive et importante que les médias sont les premiers à rendre publique.  
SEQUENCE:
 
  suite de plans* formant une unité autonome, le plus souvent d'ordre narratif ou autour d'un sujet thématique cohérent. Chaque séquence est composée d'une ou plusieurs scènes* .  
SPOT:
 
  film d'une ou deux minutes maximum, en général publicitaire.  
STORYBOARD : voir DECOUPAGE TECHNIQUE*  
SYNOPSIS:
 
  résumé des grandes lignes du sujet d'un film, ébauche du scénario*. Pour un reportage, doit indiquer l'angle*, les interlocuteurs, les lieux de tournage, les moyens techniques et la durée prévue.
TRAVELLING:
 
  déplacement de la caméra le long d'un rail, latéralement, en avant ou en arrière.  
ZOOM:
 
  - objectif à focale* variable, qui permet de changer le cadrage* sans mouvement de caméra ;
- travelling* optique.
 
 
 
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