Modèles électroniques de l’atome
 
Différents modèles de l’atome ont été proposés, dans l’ordre historique, le modèle planétaire de 
Rutherford, puis le
modèle de Bohr et le modèle ondulatoire.
Modèle de Rutherford
L’électron gravite autour du noyau en décrivant une orbite circulaire de rayon r avec une vitesse 
uniforme. Ce modèle
n’était pas compatible avec les résultats expérimentaux mais avait le mérite
d’être le premier modèle proposé pour
la structure de l’atome.
Modèle de Bohr
Planck propose la théorie des quanta dans laquelle les systèmes qui émettent un rayonnement le font 
par sauts d’énergie
h
À partir de cette théorie, Bohr a postulé :
- seules certaines orbites électroniques sont possibles
- sur une orbite donnée, l’électron n’émet ni n’absorbe aucune radiation
- il y a émission ou absorption d’une radiation lorsque l’électron passe d’une orbite à l’autre
| On démontre que | 
![]()  | 
		ni est le nombre quantique principal | 
| De même, on obtient : | 
		![]()  | 
		qui conduit à E1 = - 13,6 eV | 
| Les énergies des niveaux supérieurs étant liés par l'expression : | Ei = E0 | 
| ni2 | 
Pour interpréter complètement les résultats expérimentaux, un autre modèle est nécessaire c'est le modèle ondulatoire.
Modèle ondulatoire
La mécanique classique permet de définir à tout instant, la position et la 
vitesse d'une particule. En 
mécanique quantique
ou mécanique ondulatoire on ne peut calculer que des probabilités de présence
en un point donné ou en dans un état
donné. 
Schrödinger a le premier défini l’équation dont les solutions permettent de déterminer la probabilité 
de présence de
l’électron. 
On décrit un système de particules (atome) par une fonction d’onde psi qui 
s’écrit  
 
Ψ (x, y, z, t) et qui n'a 
aucune
signification physique mais le carré de son module 
 
Ψ2 représente 
la probabilité de présence de
l'électron par exemple
dans un volume donné (pour que la 
probabilité de 
présence soit de 1, il faut un volume infini).
L’équation de Schrödinger peut s’écrire sous la forme   HΨ = E Ψ (cette fonction sera 
détaillée dans la suite 
de vos études).
Pour que les calculs soient utiles, on défini une valeur 
de la probabilité de présence de
l'électron (95 %) qui  conduise à
une région de l’espace cohérente avec les 
propriétés des molécules. 
Le volume qui a 95% de chances de contenir l'électron délimite un volume appelé  orbitale. 
On obtient des solutions stationnaires associée à l’électron, ce caractère stationnaire signifie que 
l’électron peut rester
indéfiniment sur la même orbite et donc cette fonction ne 
considère pas  la
variable temps.
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Pour l’atome d’hydrogène, la résolution de l’équation conduit, par exemple, à la courbe de probabilité 
de présence ci-contre  pour l'orbitale 1s. Cette équation ne peut être résolue dans l’état actuel de nos connaissances pour un atome quelconque. A partir de certaines approximations on obtient la forme des orbitales atomiques proposées au paragraphe suivant. On utilise aussi des méthodes approchées comme la méthode de Slater pour calculer certaines propriétés des atomes.  | 
	
 
Atomistique et liaison chimique           
Structure électronique de l'atome
         
Exercices
          
Pr Robert Valls
                      
                      
                      
                      
                                                          
robert.valls@univ-amu.fr