Lorsque l’entreprise possède une créance ou une dette en monnaie étrangère à l’inventaire, celle-ci doit être régularisée avec le cours à l’inventaire. Dans le cas où cette régularisation génère une moins-value latente, celle-ci est comptabilisée dans le compte 476 « écart de conversion actif » (voir les pertes de change). Sur le plan fiscal, c’est cet écart qui est déductible. Or, compte tenu du principe de prudence, il convient aussi d’enregistrer en comptabilité une provision pour perte de change (686 au débit à 1515 au crédit). Le problème réside dans le fait, qu’à partir de là, le risque serait doublement couvert (déduction du 476 et déduction du 686). C’est ce qui explique que cette provision ne peut être déductible fiscalement et qu’elle doit donc être réintégrée.