Faire un plan

	Annexe 2

	Repérer les grands axes d'un texte : première partie.

Ce que l’on sait,

Rappel : il s'agit de traiter de
la question du SAVOIR sur
le thème du rire et de son pouvoir.

c’est que le rire met en jeu différentes fonctions

La première chose que l'on sait,
c'est l'implication des fonctions
vitales dans le rire.
Des exemples sont donnés.

: musculaires, respiratoires, nerveuses, psychiques. Il est le fruit d’une réaction en chaîne dans plusieurs zones de notre cerveau

La seconde chose que l'on sait,
c'est le rôle central des zones du
cerveau dans la production du rire.
Des exemples sont donnés.

: le lobe frontal, qui peut empêcher le rire ou le permettre ; le lobe temporal, qui joue un rôle dans la mémoire ; l’amygdale, impliquée dans la gestion des émotions ; le tronc cérébral. C’est ce dernier qui déclenche une série d’actes moteurs : étirements de la bouche, contraction-décontraction du diaphragme, etc…

Mais pourquoi ce sentiment de bien-être ressenti après quelques minutes de rire ?

Transition.
Elle annonce une réponse à la
question "Pourquoi?"
Cette réponse se fait en 4
points, grâce à 4 mots de liaison.

Parce que selon certains

Premier mot de liaison,
premier point de réponse.

, il favoriserait la production d’endorphines, des hormones secrétées par le cerveau dans des situations de stress et au cours de la pratique sportive. Des substances dotées d’un pouvoir analgésique (antidouleur) et qui procurent une sensation de plaisir. D’autres avancent

Second mot de liaison,
deuxième élément de réponse.

que l’état de bien-être proviendrait également d’un effet direct sur les organes (poumons, muscles, système cardio-vasculaire, etc…). Ainsi

Ici, "Ainsi" introduit l'exemple.

, le rire, en agissant sur la respiration et en réduisant le tonus musculaire notamment, permettrait d’éliminer les tensions ; il serait par ailleurs

Troisième mot de liaison,
troisième élément de réponse.

bénéfique pour le cœur et

permettrait également

"Et... également" :
quatrième forme de liaison,
qui introduit le quatrième élément de réponse.

de renforcer le système immunitaire. Bref

"Bref" a une fonction synthétique
des 4 points précédents, scandés
par les mots de liaison encadrés ici.

Ces mots de liaison soulignent les divergences d’opinions sur les possibles explications du phénomène.

, il serait bon pour la santé. Reste à savoir si ces corrélations et affirmations reposent sur des bases scientifiques rigoureuses.

La structure et son contenu :

« Pouvoir du rire »
Claire REUILLON

Le mystérieux pouvoir du rire ! Le rire procure une sensation immédiate de bien-être. Selon certains, il serait même bénéfique pour la santé. Mais que sait-on plus précisément sur lui et sur ses effets ? Pour le dictionnaire, rire, c’est manifester un sentiment de gaieté par un mouvement des lèvres, de la bouche, accompagné de sons rapidement égrenés. Une définition qui s’en tient aux signes visibles et audibles. En réalité, il s’agit d’un phénomène beaucoup plus complexe et qui recèle bien des mystères car il n’a été que peu étudié jusqu’à maintenant.

Ce que l’on sait, c’est que le rire met en jeu différentes fonctions : musculaires, respiratoires, nerveuses, psychiques. Il est le fruit d’une réaction en chaîne dans plusieurs zones de notre cerveau : le lobe frontal, qui peut empêcher le rire ou le permettre ; le lobe temporal, qui joue un rôle dans la mémoire ; l’amygdale, impliquée dans la gestion des émotions ; le tronc cérébral. C’est ce dernier qui déclenche une série d’actes moteurs : étirements de la bouche, contraction-décontraction du diaphragme, etc… Mais pourquoi ce sentiment de bien-être ressenti après quelques minutes de rire ? Parce que selon certains, il favoriserait la production d’endorphines, des hormones secrétées par le cerveau dans des situations de stress et au cours de la pratique sportive. Des substances dotées d’un pouvoir analgésique (antidouleur) et qui procurent une sensation de plaisir. D’autres avancent que l’état de bien-être proviendrait également d’un effet direct sur les organes (poumons, muscles, système cardio-vasculaire, etc…). Ainsi, le rire, en agissant sur la respiration et en réduisant le tonus musculaire notamment, permettrait d’éliminer les tensions ; il serait par ailleurs bénéfique pour le cœur et permettrait également de renforcer le système immunitaire. Bref, il serait bon pour la santé. Reste à savoir si ces corrélations et affirmations reposent sur des bases scientifiques rigoureuses.

Il y a une dizaine d’années, des chercheurs de l’Ecole de médecine de Baltimore (Université du Maryland-Etats Unis) ont remarqué que les personnes souffrant d’un problème cardiaque avaient moins le sens de l’humour que les autres. Cependant, leur travail n’a pas permis de savoir si l’humour pouvait ou non avoir un effet préventif sur les maladies cardio-vasculaires. Fin août dernier, lors du congrès de la Société Européenne de Cardiologie, la présentation des résultats d’une nouvelle étude a relancé la question. Après avoir fait visionner à des volontaires des passages de film tragiques et comiques, l’équipe de Michael Miller, directeur du Centre de cardiologie préventive de Cambridge (Massachussetts) a constaté que les scènes stressantes entraînaient un resserrement du diamètre des artères (vasoconstriction). A l’opposé, les films drôles provoquaient le rire et une vasodilatation. En conséquence, rire régulièrement pourrait constituer un excellent remède contre le stress et ses conséquences néfastes, notamment pour le système cardio-vasculaire. Conclusion hâtive et sans véritable fondement d’après François Schiele, chef du service de cardiologie de Besançon. « On ne peut faire le pas entre les observations et l’affirmation selon laquelle « le rire est bon pour le cœur ». Vasoconstriction et vasodilatation sont des phénomènes physiologiques. Ce n’est pas parce qu’une artère se contracte qu’il faut craindre des effets néfastes sur la santé, et inversement. » Pour ce cardiologue, les effets du rire sur la santé ne sont pas des données quantifiées et la démonstration n’est pas faite pour l’instant. Une chose est sûre : cette émotion « positive » est source immédiate de bien-être, physique et psychique. Dénuée d’effets secondaires néfastes, on peut dire, sans trop prendre de risque, qu’elle est à consommer sans modération !

Source : Valeurs actuelles n°276. Janvier/février 2012