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Oubli du travail domestique : La comptabilité nationale ignore la création de richesses provenant du travail effectué par les ménages pour eux-mêmes (bricolage, jardinage, garde d'enfants …) puisque celui-ci ne donne
pas lieu à un échange monétaire.
- Ignorance de l'économie parallèle : la connaissance des activités productives reposant sur les déclarations des acteurs économiques, les activités parallèles échappent par nature à toute saisie comptable. On évalue actuellement en France entre 10 et 20 % le poids de ces activités.
- Difficile prise en compte des nuisances : les nuisances collectives (pollution, bruit …), c'est-à-dire les externalités négatives, contribuent à réduire le bien-être des individus ; aussi devraient-elles être comptabilisées négativement dans les agrégats. Or, elles augmentent le PIB lorsqu'elles donnent naissance à des activités réparatrices.
- Insuffisante saisie de la qualité des produits : la comptabilité nationale mesure avec difficulté la qualité de la production. Or, elle constitue un élément déterminant de la croissance et de la compétitivité.
Remarque : Il existe d'autres indicateurs comme l'IDH, qui prennent en compte certains aspects oubliés par le PIB.