Chaleur et thermométrie

Mesurer une température

Pendant de nombreuses années, des siècles même, on ne savait pas mesurer la température.

On savait seulement comparer des états thermiques entre eux.

Par exemple, la glace fondante, ou l'eau qui bout, étaient des repères "relativement" fiables, dès lors que la pression atmosphérique était maîtrisée... ce qui est toujours impossible dans la pratique. Les "mesures" étaient donc relativement approximatives.

ExempleLa canicule ?

Une question est posée : il fait 20 °C, puis, lorsqu'il fait 40 °C ensuite, fait-il alors deux fois plus chaud ?

Pour répondre "oui" à cette question, il faudrait que l'échelle de progression de la chaleur corresponde à l'échelle de progression de la température ; en particulier qu'elles aient toutes les deux la même origine, c'est-à-dire qu'à 0°C la matière ne contienne aucune chaleur, 0 Joule.

Si la matière à 0°C ne contenait aucune chaleur, elle n'en contiendrait pas non plus à -10°C, comme à -50°C...

Pourtant l'air à -10°C est évidemment plus chaud que l'air à -50°C. Donc, 0°C ne correspond pas une chaleur nulle, pas plus que les températures négatives, selon l'échelle Celcius, puisqu'il y a des températures plus basses où l'on peut encore observer des variations de chaleur dans les milieux.

A 40 °C, l'air contient seulement 6,8 % de chaleur en plus qu'à 20 °C, et non pas 100 % de plus comme semble l'indiquer la variation de température de l'air...

DéfinitionMesure de température

Ce que l'on appelle "mesure de température" dans la pratique, n'est en fait qu'une comparaison de température.

Les deux échelles utilisées les plus connues sont l'échelle Celsius et l'échelle Farenheit.

Elles prennent leurs références pour des changements d'état de corps particuliers.

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