PSP donne la possibilité de travailler avec des calques : c'est-à-dire que les images peuvent posséder plusieurs plans.

Il existe plusieurs types de calques :

• Les calques raster : ne contiennent que des pixels : (points colorés) ;
• les calques vectoriels utilisés pour tracer lignes, courbes, figures géométriques, textes. Les informations stockées concernent les objets entiers, il est donc plus facile de les modifier, de les déplacer ;
• les calques d’outils d’art : s’utilisent avec les outils d’art pour simuler les effets d’un pinceau, avec plusieurs couches, les effets de superposition de couleurs ;
• les calques de réglages, permettent de modifier l’apparence des calques sous-jacents (ceux qui lui sont rattachés  par l’intermédiaire d’un groupe de calques (un peu comme des filtres sur des objectifs d’appareil photo) ;
• les calques de masque sont des calques de réglage de l’opacité. Ils permettent d’afficher ou masquer des parties des calques sous-jacents.

Suivant l’outil sélectionné, PSP crée automatiquement un calque adapté : il faut donc regarder systématiquement quel est le calque actif avec la palette des calques, en particulier, dans le cas des sélections, seules les informations de la sélection du calque actif sont prises en compte.

Figure 30 : Palettes des calques.

Dans cette palette, les manipulations à la souris permettent :

• De changer de niveau un calque ;
• de sélectionner un calque ou un objet de calque ;
• de nommer les calques et les objets ;
• de régler la transparence (opacité) des calques ;
• de gérer des groupes de calques ;
• de masquer ou afficher un calque ;
• d’afficher un aperçu rapide du calque, en laissant la souris immobile sur l’icône d’un calque.

Toutes ces commandes sont accessibles dans le menu «calques», qui propose, en plus, un ensemble de commandes supplémentaires.

Notez que si une image est enregistrée dans un format de type bitmap (bmp, JPG, GIF…), toutes les informations concernant les calques, les dessins vectoriels, d’arts et les textes seront fusionnées à l'image de départ. Lors de sa réouverture, l'image sera considérée comme un nouveau calque raster d'arrière-plan.

Donc, tant que le document n’est pas terminé, il vaut mieux l’enregistrer au format PSP, de façon à garder toutes les informations sur les calques.