Efforts sur la paroi
La palplanche subit, en phase définitive, de nombreuses actions. Certaines sont favorables, d'autres défavorables. Celles qui peuvent déstabiliser l'ouvrage sont principalement horizontales. Elles sont dues à :
la poussée des terres (fonction d'un coefficient intrinsèque au sol « ka » : actif) ;
la poussée hydrostatique (pression de l'eau sur la paroi - pressions engendrées par le gradient hydraulique en cas d'écoulement) ;
des poussées latérales dues à une surcharge sur le sol en amont (comme par exemple la présence de bâtiments mitoyens peut engendrer des efforts considérables s'ils ne sont pas fondés à la même profondeur que l'écran. Il peut être parfois possible de réaliser une reprise en sous-œuvre de ces ouvrages afin de soulager la paroi) ;
En contrepartie, la stabilité de l'ouvrage est assurée par l'encastrement dans le sol (qui nécessite une hauteur de fiche suffisante). Le sol en aval agit alors comme une butée (intensité fonction d'un coefficient intrinsèque au sol kp : passif – kp > ka). Pour être correctement pris en compte, il faut s'assurer que ce sol ne peut être déplacé au cours du temps (dans le cas des berges, le matériau en pied ne doit pas risquer d'être emporté lors des décrues rapides ...).
La hauteur de fiche est de l'ordre de :
5 m pour les palplanches de 12 m de haut ;
10 m pour les palplanches de 22 m de haut.
Ces valeurs doivent naturellement être calculées par le bureau d'études !
