Terminologie
Un profilé est composé de plusieurs parties :
la serrure, qui permet l'emboîtement mécanique de plusieurs palplanches ;
les ailes ;
l'âme ;

Pour manutentionner le profilé métallique, il est préférable de percer un trou de manutention en tête de la palplanche.
La pince de manutention est un élément en U s'enclenchant dans le trou de manutention. Elle est reliée à la grue, et sert de crochet de levage. Une corde de décrochement permet d'ouvrir le doigt de verrouillage (ou goupille) depuis le sol.
Les défauts du profilé sont :
le sabrage : flèche de la palplanche dans le plan du rideau ;
le cambrage : flèche de la palplanche dans le plan perpendiculaire du rideau ;
le vrillage : défaut de planéité
Lors de la réalisation de l'écran, plusieurs étapes se succèdent :
la mise en place du guide de battage (ou gabarit de battage) qui permet de maintenir la palplanche dans son axe. Il est généralement posé sur des tréteaux (ou étriers).
l'insertion de la palplanche dans la précédente à l'aide d'un enclencheur (ou vélo) (élément facultatif, placé au sommet de la palplanche, permettant d'aider à l'assemblage des palplanches - serrure dans serrure) ;
la mise en fiche : après un léger enfoncement de l'élément (50 à 80 cm environ), et avant un enfoncement complet, période pendant laquelle on règle et vérifie précisément le positionnement de la palplanche (vérification de la verticalité à l'aide d'un fil à plomb ou d'un niveau à bulle de 80 cm, réajustement à l'aide de la grue pour affiner sa verticalité) ;
fonçage du profilé (enfoncement dans le sol) à l'aide d'un mouton (masse coulissante) monté sur une sonnette de battage (grue équipée d'un mât de guidage). Un casque de battage est généralement monté en tête de la palplanche pour la protéger des coups portés en son sommet.
Le refus est obtenu lorsque, pour un nombre de volées déterminées (nombre de coups), l'enfoncement est plus faible que prévu.
si la longueur du profilé n'est pas suffisante, on réalise une enture (raboutage de deux éléments) afin d'atteindre la profondeur voulue ;
on finit par la réalisation de la poutre de couronnement en tête (encore appelée lierne béton ou longrine).