IMPLANTATION

 

Conditions à l'implantation

Pour se réaliser, l'implantation réclame que soient remplies au moins 3 conditions :

Maturité du blastocyste :

Il doit être âgé de 6 à 7 jours et être sorti de la zone pellucide

Réceptivité utérine :

Après l'ovulation, le stroma de la muqueuse utérine s'est développé par prolifération cellulaire avec développement des glandes à mucus et vascularisation intense.

Cet état de réceptivité de l'endomètre est stimulé par l'oestradiol produit par le corps jaune durant la phase lutéale du cycle sexuel.

La progestérone stimule la fonction sécrétoire de l'endomètre et facilite l'implantation. On remarque qu'en l'absence de blastocyste, la mort cellulaire de l'endomètre se traduit par la menstruation.

Quiescence utérine :

les muscles du myomètre sont des muscles lisses. Ils se distinguent des muscles striés par le fait que la dépolarisation de la membrane des fibres lisses est spontanée.

La contraction du myomètre se réalise sans que des stimulations nerveuses aient à intervenir et, grâce à des gap junctions, elle intéresse l'ensemble du muscle.

On a donc, en temps normal, des cycles spontanés de contraction-relaxation de l'utérus.

En phase lutéale, le taux de progestérone sanguin est à son maximum.

A ce stade, la progestérone réduit la perméabilité membranaire au calcium et réduit en conséquence les actions de contraction du myomètre. La quiescence utérine qui en découle est indispensable à l'implantation.

Globalement, l'implantation se réalisera si le profil hormonal est favorable : forte concentration de progestérone suivant une période d'action de l'oestradiol.

Ce stade est atteint 3 semaines après menstruation, soit 1 semaine après ovulation.

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