Sujet : Le 14 novembre 2002, la philosophe Blandine Kriegel rendait son rapport sur la violence à la télévision en affirmant que la loi et le règlement ne sont pas les seuls modes de régulation de l'espace social. Elle en appelle à la responsabilité des créateurs, des programmateurs et des diffuseurs.
Vous donnerez votre point de vue personnel sur ces questions en l'illustrant d'exemples précis.
Analyse du sujet (selon la méthode vue au chapitre I)
Le 14 novembre 2002, la philosophe Blandine Kriegel rendait son rapport sur la violence à la télévision en affirmant que la loi et le règlement ne sont pas les seuls modes de régulation de l'espace social. Elle en appelle à la responsabilité des créateurs, des programmateurs et des diffuseurs.
Vous donnerez votre point de vue personnel sur ces questions en l'illustrant d'exemples précis.
Introduction
Brigands, monstres, loups, éléments déchaînés, guerres et tortures…ont toujours alimenté les récits documentaires ou l'imaginaire du récit fictionnel, y compris dans les contes pour les enfants qui avaient besoin d'éprouver la peur. Aujourd 'hui les images télévisuelles se sont substituées aux images mentales et l'agression à la télévision est permanente, à tel point que B. Kriegel a été chargée de rédiger un rapport sur de tels abus. Elle y établit clairement le lien entre la violence à l'écran et le comportement tout aussi violent de nombre d'individus, notamment des jeunes, c'est pourquoi elle incite à divers recours pour y remédier.
Nous nous demanderons d'abord ce que recouvre ce terme de violence, si subjectif, et en quoi celle-ci est nuisible aux téléspectateurs. Nous examinerons ensuite le rôle respectif des instances convoquées par la philosophe avant de proposer d'autres responsabilités pour une plus grande efficacité dans l'amélioration de la gestion d'un tel outil.
Conclusion
Il ne faut pas s'imaginer que l'on puisse supprimer la
violence dans les émissions télévisées,
ni même que cela soit toujours souhaitable. La violence
fait partie de notre dimension humaine et nos images doivent
en rendre compte. Toutefois, B. Kriegel a raison de vouloir
focaliser l'attention de tous sur les excès qui nuisent
aux individus comme à l'ordre public. A mon avis
cependant si l'Etat et les professionnels des médias
sont concernés, ce ne sont pas les seuls. Chacun
a le devoir de réfléchir à l'usage
qu'il fait d'un outil aussi puissant, particulièrement
quand il a la responsabilité d'enfants et entend
leur transmettre des valeurs qui leur serviront de repères.
Cette réflexion sur ce que transmet la TV pourrait
être élargie aux autres médias et particulièrement
aux données sur le réseau où ne s'exercent
que très peu de contrôles.