La demande de monnaie fait l'objet d'une analyse détaillée à partir des fonctions de la monnaie. - En tant qu’instrument utilisé pour les transactions, la monnaie est d’autant plus demandée que la valeur des transactions à financer est plus grande. La demande de monnaie dépend donc du prix des produits et des quantités échangées de chacun des produits. - En tant qu’instrument de réserve des valeurs et moyen de transférer du pouvoir d’achat dans le temps elle est une des formes possibles de l’épargne. La monnaie ainsi conservée correspond à une épargne qui n'est pas utilisée pour financer des investissements. Il y a deux raisons expliquant ce comportement : un motif de précaution (la monnaie permet de répondre aux "imprévus") et un motif de spéculation (la monnaie permet de profiter des opportunités qui se présentent). Tous les économistes acceptent que la demande de monnaie réponde aux motifs de transaction et de précaution, en revanche pour le motif de spéculation, la discussion est ouverte. Dans les modèles macroéconomiques élémentaires, la demande de monnaie dépend positivement du niveau de l'activité et négativement du taux d'intérêt.

Qu'elle soit matérielle ou scripturale, la création de monnaie est assurée par les banques (voir la ressource dédiée sur IUT en ligne) sous le contrôle de la Banque centrale.
Même si le plus souvent les banques offrent de la monnaie en réponse à une demande de crédit, dans l'analyse macroéconomique élémentaire, et c'est particulièrement vrai à court terme, les économistes considèrent que l'offre de monnaie est une donnée exogène.