Accélérateur,
mécanisme de l'accélérateur
Mécanisme économique mettant en
relation la variation de la demande de produits et son effet sur la
formation brute de capital fixe (l'investissement de
capacité). Si tous les équipements sont
utilisés, pour répondre à une
augmentation de la demande de produits, il faut acheter de nouveaux
équipements. L'effet est d'autant plus grand que le
coefficient de capital est plus élevé. |
Accumulation du capital
C'est le résultat de la formation nette de
capital fixe. En engageant des dépenses
d'équipement (investissements) au delà de ce qui
est nécessaire pour maintenir en l'état la
capacité de production, un producteur augmente sa
capacité de production : il accumule du capital. Accumuler
du capital c'est augmenter la capacité de production en
achetant de nouveaux équipements. |
Accumulation primitive
Pour les marxistes c'est la période
précédant ll'industrialisation pendant laquelle
les capitalistes accumulent de l'argent en faisant du commerce ou par
la force. Il s'agit donc d'une étape indispensable pour que
le capitalisme se développe. |
Actif
En économie ce terme a trois sens
différents :
- l'actif est celui qui exerce ou cherche à
exercer une activité
rémunérée
- un actif est un bien ou un droit posséder
par une personne physique ou morale
- il peut s'agir d'un actif matériel
comme un terrain, un bâtiment, une machine
- ou d'un actif immatériel comme un
brevet ou une marque déposée
- l'actif est un des deux en-têtes du bilan
d'une entreprise
- à l'actif du bilan on range tout ce
que l'entreprise possède
- au passif on range toutes les dettes de
l'entreprise.
|
Action
En économie l'action est un titre financier
représentatif de la propriété d'une
partie d'une société.
Posséder une action donne droit à participer aux
assemblées générales des actionnaires
donc à toutes les décisions qui
relèvent de ces assemblées. L'action permet aussi
de percevoir des dividendes.
Ce revenu de l'action ne doit pas être confondu avec la plus
value éventuellement réalisée lors de
la vente de cette action sur le marché financier. |
Actionnaire
L'actionnaire est celui qui détient une ou
plusieurs actions, il est donc propriétaire d'une
société par actions car il détient une
part du capital social de la société sous forme
d'actions. |
Actualisation
Calcul économique consistant à
convertir des valeurs futures en unités
monétaires d'aujourd'hui. C'est une opération
nécessaire pour rendre comparables deux valeurs, actuelle et
future, car l'on considère que le temps introduit une
dépréciation. On utilise pour ce calcul un taux
d'actualisation qui est d'autant plus élevé que
l'incertitude sur les évènements à
venir est plus grande. Le taux d'actualisation est une sorte
d'indicateur de la préférence pour le
présent.

|
Administrations
publiques
Ensemble des unités institutionnelles dont
la fonction principale est de produire des services non marchands ou
d'effectuer des opérations de redistribution du revenu et
des richesses nationales. Elles tirent la majeure partie de leurs
ressources de contributions obligatoires. Le secteur des
administrations publiques comprend les administrations publiques
centrales, les administrations publiques locales et les administrations
de sécurité sociale. 
|
Agrégat
Grandeur synthétique mesurant le
résultat de l'activité économique. Le
principal agrégat est le PIB.
|
Ajustement structurel
Politique imposée par les organisations
internationales (principalement le FMI) aux pays endettés.
Il s'agit généralement de :
* lutter contre l'inflation et le déséquilibre
des finances publiques
* diminuer les importations
* développer les exportations.
Ces politiques de rigueur ou d'austérité se
traduisent par une réduction du pouvoir d'achat des
ménages. |
Amortissement
Dépréciation subie par le capital
fixe (les équipements servant à produire) au
cours de la période considérée par
suite d'usure normale et d'obsolescence prévisible.
Le terme " brut " dans les expressions comme Produit
intérieur brut ou Formation brute de capital fixe signifie
que la consommation de capital fixe n'a pas été
soustraite. Quand on la soustrait de ces grandeurs, leur valeur est
dite " nette ".
 |
Analyse dichotomique
C'est une d'analyse qui sépare strictement
deux domaines.
En économie, la théorie classsique et
néo-classique sont dichotomiques parce qu'elles
considèrent que les phénomènes
réels sont parfaitement séparés et
indépendants des phénomènes
monétaires. L'analyse keynésienne est une
tentative d'intégration de la monnaie dans la
compréhension des phénomènes
réels.
Exemple : pour les néo-classiques l'augmentation de la
quantité de monnaie en circulation ne peut pas durablement
modifier le rythme de la croissance économique alors que
pour Keynes il en va autrement : la croissance de la masse
monétaire peut avoir des effets durables et
entraîner des créations d'emplois.
 |
Anticipations
En économie, hypothèses faites
par les agents économiques pour fonder leurs
décisions. Les anticipations s'appuient sur des
prévisions mais en les interprétant. |
Anticipations
rationnelles
Les économistes de la "nouvelle
école classique", à la suite de Robert Lucas ont
repris une idée énoncée d'abord par
John Muth. Les agents économiques sont censés
former leurs anticipations en utilisant toute l'information
économique disponible. Par information économique
il faut entendre non seulement les données disponibles mais
aussi les modèles théoriques permettant de
traiter ces données. Comme cette information est la
même pour tous les décideurs importants
(responsables des grandes entreprises et des administrations publiques)
les décisions qui seront prises par les pouvoirs publics
sont parfaitement connues des autres décideurs ce qui leur
permet d'adopter une stratégie déjouant ces
décisions. Cette théorie est une composante
majeure de la critique libérale des politiques
économiques conjoncturelles. Si les anticipations sont
rationnelles, la politique économique conjoncturelle n'a pas
d'effet !  |
Appréciation
du taux de change
Sur le marché des changes le taux de change d'une monnaie
s'apprécie lorsqu'il faut moins d'unités de cette
monnaie pour obtenir une unité d'une autre monnaie.
Exemple : à la date t le taux de change euro contre dollar
est 1,2 euros contre 1 dollar, à la date t+1 le taux est
devenu 1,3 euros contre 1 dollar, l'euro c'est
apprécié, le dollar c'est
déprécié. |
Autofinancement
Utilisation, par une entreprise, des ressources
financières provenant de son activité pour le
financement de son investissement ; ces ressources
financières proviennent des profits non
distribués aux actionnaires et des sommes
affectées à l'amortissement.  |
Avantage absolu, Avantage
comparatif
Une nation dispose d'un avantage relativement à une autre
pour une production lorsque pour cette production elle est plus
efficace que l'autre.
Il y a deux formes possibles d'avantages :
* on parle d'avantage absolu lorsque la production est plus efficace et
que ce constat conduit à une spécialisation dans
la production du produit concerné par l'avantage (Adam Smith)
* on parle d'avantage relatif ou comparatif lorsque une nation
disposant de plusieurs avantages absolus, elle se spécialise
seulement dans les productions correspondant aux avantages les plus
grands (David Ricardo). |
Balance commerciale
Document comptable regroupant pour un pays, dans deux colonnes, les
exportations et les importations de marchandises pendant une
période donnée (le trimestre ou
l'année).
La balance commerciale est un élément de la
balance des paiements.
Le solde de la balance commercial peut être positif ou
négatif. Un solde positif indique que la valeur des
exportations est supérieure à celle des
importations.
Balance courante
Élément de la balance des paiements, la balance
courante est un document comptable qui regroupe tous les
échanges de biens et de services et les transferts de
revenus intervenant entre résidents et
non-résidents dans une période
déterminée (le trimestre ou l'année).
La balance courante peut avoir un solde positif ou négatif.
Balance des invisibles
Élément de la balance des paiements, la balance
des services (balance des invisibles) est un document comptable qui
regroupe tous les échanges de services intervenant entre
résidents et non-résidents dans une
période déterminée (le trimestre ou
l'année).
Balance des paiements
Document comptable enregistrant pour un pays donné et pour
une période donnée (le trimestre ou
l'année) dans deux colonnes, toutes les
opéreations économiques intervenant entre
résidents et non-résidents.
La balance des paiements est par construction nécessairement
équilibrée puisque toutes les
opérations sont inscrites deux fois (en débit et
en crédit).
Cela traduit le fait qu'une opération réelle a
toujours une contrepartie monétaire.
Lorsque l'on parle de déficit ou d'excédent de la
balance des paiements on veut en fait parler du déficit ou
de l'excédent de la balance globale qui regroupe toutes les
opérations non monétaires.
 |
Barrières non
tarifaires, tarifaires
Les barrières non tarifaires sont des obstacles autres que
les droits de douanes par exemple des quotas (limites quantitatives) ou
des normes qualitatives ; les barrières tarifaires sont des
droits de douanes imposés pour freiner ou interdire
l'entrée des produits importés. |
Bénéfice
; profit
Au sens large un bénéfice est avantage retirer
d'une opération.
Au sens économique le bénéfice c'est
le gain qu'une entreprise a réalisé lorsque
toutes les recettes et toutes les dépenses ont
été enregistrées. Pour les
économistes bénéfice
est synonyme de profit. Le
bénéfice peut être calculé
avant ou après impôts.  |
Besoin de financement ;
Capacité de finacement
En comptabilité nationale c'est le solde du compte de
capital.
Il est égal à l'épargne brute
augmentée des transferts nets en capital et
diminuée des dépenses faites à des
fins d'accumulation : FBCF, variations de stocks, acquisitions nettes
d'objets de valeur et d'actifs non financiers non produits (terrains,
actifs incorporels...).
C'est donc l'écart positif ou négatif qui existe
entre les ressources de financement à la disposition d'un
agent économique (essentiellement son épargne) et
les dépenses qu'il engage pour modifier son capital
productif (essentiellement sa FBCF).
On parle de capacité de financement si
le solde est positif, de besoin de financement s'il
est négatif.
On remarquera que si l'épargne est dite "brute" la
capacité ou le besoin de financement sont
forcément nets puisqu'ils sont obtenus en retirant de
l'épargne brute la FBCF (cette dernière contient
la consommation de capital fixe, les investissements de remplacements). |
Biens collectifs,
biens publics
La consommation des biens et services est
généralement caractérisée
par deux propriétés essentielles :
- la rivalité entre les consommateurs (celui
qui consomme empêche un autre de consommer le même
bien ou service au même instant)
- la possibilité d'exclusion par le
marché (celui qui refuse de payer le prix ne peut pas
consommer).
De nombreux biens et surtout des services ne sont pas
dans ce cas. Dès que le bien ou le service est produit tout
le monde le consomme sans que la consommation de l'un soit un obstacle
à la consommation de l'autre : quand je consomme de "la
défense nationale" je ne prive personne ! De même
on ne peut pas me faire payer pour la consommation de
défense nationale. Celle-ci est bien financée,
mais pas par le paiement d'un prix dans une relation marchande, elle
l'est par l'impôt.
Les biens et services qui ont ces deux
propriétés de non rivalité et
d'impossibilité d'exclusion par le marché sont
des biens publics ou biens collectifs. Ils sont produits ou
contrôlés par l'État.
|
Biens et services
Les biens et services sont produits par l'homme.
Un bien est un objet matériel. Un
service est "immatériel".
Les biens et services marchands sont produits pour
être vendus. Tous les biens économiques sont
marchands.
Les services peuvent être marchands ou non marchands.
Les services non marchands sont produits par les
administrations publiques et ils ne font pas l'objet d'un
échange marchand, puisque l'utilisateur ne règle
pas la dépense au moment de l'usage. Le financement de la
production des services non marchands est assurée par les
prélèvements obligatoires. |
Biens
d'équipement
Les biens d'équipement sont des biens permettant de produire
et utilisables un grand nombre de fois (en comptabilité
nationale pendant au moins un an). Ce sont des biens de production au
même titre que les consommations intermédiaires
mais ces derniers ne sont utilisables qu'une seule fois (ils sont
transformés).  |
BIT, Bureau international du
travail
Le Bureau international du travail (BIT) est un organisme
rattaché à l'ONU et chargé des
questions générales liées au travail
dans le monde, il réside à Genève. Il
harmonise les concepts et définitions relatives au travail
et à l'emploi, en particulier celles relatives à
la population active occupée et aux chômeurs. |
Branche
Regroupement d'unités de production homogène. Les
branches sont définies par référence
à une nomenclature de produits : une branche produit tous
les biens ou services décrits dans un poste de la
nomenclature des produits, et rien que ceux-ci. Par exemple si dans la
nomenclature des produitd il existe une catégorie de
produits "pneumatiques" alors il y aura une branche "pneumatiques".
La "branche" ne doit pas être confondue avec le secteur
d'activité.  |
Brevet
Pour protéger la propriété
intellectuelle les pouvoirs publics délivrent des droits
à ceux qui en font la demande. Déposer un brevet
ou faire brevetter une invention permet à celui qui obtient
les droits correspondants de recevoir une redevance de tous ceux qui
souhaitent utiliser l'invention. |
Budget de l'État
Le budget de l'État est le compte prévisionnel
des recettes et des dépenses de l'État
publié dans la loi de finances. La loi de finances est
votée à l'automne et autorise le gouvernement
à percevoir les recettes et engager les dépenses
pour l'année suivante. |
Bureaucratie
La bureaucratie est l'exercice autoritaire du pouvoir par une
adminsitration. Il peut s'agir d'une adminitration publique ou des
organes de gestion d'une entreprise.
Les "bureaucrates" se comportent de manière autoritaire sans
tenir compte des circonstances particulières.
En sociologie, la présentation retenue par Max Weber est
précise : la bureaucratie est un mode d'organisation
poursuivant l'objectif de l'efficacité économique
(maximiser les résultats pour des moyens donnés
ou minimiser les moyens pour un résultat donné).
Dans les sociétés modernes, ce système
s'étend à tous les domaines de la vie
économique et sociale gagnés par les
progrès de la rationalisation des activités.
De nombreux sociologues ont dénoncé les
dysfonctionnement qui accompagnent le développement de la
bureaucratie. |
Capital
Au sens large le capital est l'ensemble des ressources dont disposent
les individus.
Ces ressources sont économiques, culturelles et sociales. Il
s'agit bien d'un capital pour chacune d'entre elles parce qu'elles
peuvent être accumulées.
L'utilisation de ces trois concepts renvoie le plus souvent
à l'œvre de Pierre Bourdieu.
Le capital économique c'est le
patrimoine c'est-à-dire l'ensemble des biens permettant
à une personne d'obtenir un revenu par location ou usage
direct.
Le capital culturel c'est le stock de "biens
culturels" possédés mais aussi les connaissances,
la langue (les registres de langue), les diplômes.
Le capital social c'est l'ensemble des
réseaux pouvant être mobilisés pour
améliorer une position donnée. |
Capital fixe ;
circulant
Le capital fixe est l'ensemble des biens de production
utilisés durablement (plus d'un an) pour produire des biens
et services. Le capital fixe est un stock d'équipements
(bâtiments, machines) constitué par les vagues
successives de formation brute de capital fixe (FBCF).
En comptabilité privé, le capital circulant c'est
l'ensemble des moyens d'exploitation autres que les immobilisations. |
Capital humain
Concept développé par l'économiste
américain Gary Becker. Le capital humain est le stock de
connaissances et de compétences accumulées par
une personne et lui permettant d'améliorer son
efficacité et son revenu. Dans ces conditions, le travail
est un facteur accumulable, il fait l’objet
d’investissement (formation) et doit être
rentabilisé. |
Capitalisation
boursière
Valeur totale d'une entreprise cotée en bourse. La
capitalisation est le produit du nombre d'actions par le cours du jour
de cette action.  |
Capitalistique
Une activité est capitalistique lorsqu'elle utilise beaucoup
de capital.
Le degré capitalistique est le rapport de la valeur du
capital fixe utilisé pour produire à la valeur
des dépenses de salaires. On dit aussi que c'est le rapport
capital/travail.
Les économies industrialisées sont
caractérisées par une tendance à
l'élévation du degré capitalistique
même si cette évolution est ralentie par le
développement d'activités de service utilisant
surtout du capital humain (connaissances). |
Cartel
Un cartel est une entente entre plusieurs entreprises ou plusieurs
États leur permettant de contrôler l'offre d'un
produit. En réduisant la quantité offerte le
cartel peut faire monter le prix et inversement. Le cartel repose sur
un accord de partage des quantités produites entre les
entreprises ou les États. Le cartel fonctionne bien pour ses
membres tant que l'accord est respecté.
C"est une atteinte à la concurrence pure et parfaite ayant
des effets négatifs pour les acheteurs du produit. |
Catégories
socioprofessionnelles CSP
Professions et catégories
socioprofessionnelles PCS
La grille des catégories socioprofessionnelles a
été définie au début des
années 1950. Une nouvelle grille dite des professions et
catégories socioprofessionnelles est mise en place depuis
1982.
l'ancienne nomenclature comportait 9 groupes homogènes
construits à partir de trois critères (secteur
d'activité, niveau de qualification pour les
salariés, taille de l'entreprise pour les travailleurs
indépendants).
La nouvelle contient seulement 6 groupes d'actifs. |
Centile
Les centiles d'une variable sont les valeurs-seuils de cette variable
qui, lorsque l'on ordonne la population selon les valeurs de la
variable, la partitionnent en 100 sous-populations de taille
égale. On les note souvent p01, p02, ... p98, p99. |
Changes fixes
Le taux de change d'une monnaie dans une autre est fixé
officiellement et les gouvernements des deux États
s’engagent à défendre ce taux officiel.
C'est le régime de change qui a prévalu
jusqu'à la crise du système monétaire
international du début des années 1970.
Après les accords de la Jamaïque de 1976 la
règle retenue pour organiser les systèmes de
change est celle du change flexible. Cependant, la création
du SME (Système monétaire européen) en
1979 traduit la volonté des États membres de la
CEE (devenue Union européenne plus tard) de conserver
unrégime de changes fixes pour les pays qui
adhèrent au SME. |
Changes flexibles
taux de change variant chaque jour en fonction de l’offre et
de la demande de chacune des deux monnaies sur le marché des
changes. Les banques centrales des deux États peuvent
intervenir si elles le souhaitent mais rien ne les oblige à
le faire. Le système monétaire actuel est uns
système de changes flexibles mais des ententes
régionales comme l'Union européenne peuvent
adopter un régime de change fixe voire une monnaie commune
(zone euro) si elles le souhaitent. |
Chiffre d'affaires
mesure le montant total des ventes de l'entreprise durant un laps de
temps déterminé (le mois ou l'année).
Il ne faut pas confondre le chiffre d'affaires avec le
bénéfice ou la valeur ajoutée.
Une entreprise peut avoir un chiffre d'affaires très
élévé sans réaliser de
bénéfice (tout dépend de ses
coûts de production) et sans dégager une valeur
ajoutée importante (c'est le cas lorsqu'elle
achète pour revendre sans apporter de modifications
importantes aux produits). |
Chômage
Le chômage est l'écart entre l'offre de travail
émanant des actifs et la demande de travail provenant des
entreprises.
Il y a du chômage lorsque l'offre de travail est
supérieure à la demande de travail.
Conformément aux directives du Bureau international du
travail, les chômeurs sont les personnes ayant
dépassé un âgé
spécifié qui étaient :
* "sans travail", c'est-à-dire n'étaient pourvues
ni d'un emploi salarié ni d'un emploi non salarié
;
* "disponibles pour travailler", dans un emploi salarié ou
non salarié ;
* "à la recherche d'un travail", c'est-à-dire qui
avaient pris des dispositions spécifiques au cours d'une
période récente spécifiée
pour chercher un emploi salarié ou non salarié.
Le niveau du chômage est calculé par
l’INSEE selon ces principes, il mesure la PSERE
(population sans emploi à la recherche d'un emploi).
L’ANPE (Agence nationale pour l’emploi)
comptabilise par ailleurs les demandeurs d’emplois inscrits
en fin de mois (DEFM).
Pour calculer le taux de chômage il faut
rapporter l'effectif des chômeurs à la population
active.
 |
Chômage classique
Explication du chômage dominante dans le courant
libéral.
Les prix sur le marché des biens et services sont trop bas
pour des salaires trop élevés, ce qui revient
à dire que le travail coûte trop cher relativement
à sa productivité. Les entreprises ne jugent pas
rentable de satisfaire la demande et de créer des emplois.
Pour réduire ce type de chômage il faut baisser le
coût du travail ou augmenter la productivité des
salariés. |
Chômage
conjoncturel
Le chômage conjoncturel est la partie du chômage
qui s'explique par la situation économique du moment. Il
s'élève lorsque la croissance
économique observée est inférieure
à la croissance économique potentielle. Par
définition, le chômage conjoncturel
disparaît quand la croissance observée est
égale à la croissance potentielle. |
Chômage
de longue durée
Un chômeur de longue durée est un actif au
chômage depuis plus d'un an. |
Chômage
frictionnel
À chaque instant des entreprise disparaissent et d'autres
apparaissent. Les salariés des premières se
retrouvent au chômage pendant une période plus ou
moins longue. On parle de chômage frictionnel pour
désigner cette situation de passage entre deux emplois. Le
chômage frictionnel est inévitable, c'est un
chômage involontaire dont la durée et l'importance
dépendent des structures du système d'emploi de
l'économie. Plus ce système est rigide, plus le
chômage frictionnel est important. Ainsi le chômage
frictionnel est une composante du chômage structurel. |
Chômage
keynésien
Explication keynésienne du
chômage. Il s'agit d'un chômage involontaire
provoqué par une insuffisance de la demande de biens et de
services. Les entrepreneurs n'embauchent pas parce qu'ils estiment
qu'ils n'ont pas de débouchés pour leurs produits.
Pour réduire le chômage keynésien il
faut stimuler la demande de produits. puisque celle-ci n'est pas
anticipée par les entrepreneurs il appartient aux pouvoirs
publics d'intervenir pour modifier ces anticipations ou en
développant des activités productives publiques
(grands travaux par exemple). |
Chômage naturel
C'est la conception libérale retenue par
l'économiste américain Milton Friedman. Il s'agit
du chômage qui s’établit normalement
dans une économie lorsque le marché du travail
fonctionne sans intervention conjoncturelle de
l’État. Le taux naturel de chômage
mesure donc la proportion d'actifs qui ne trouvent pas d'emplois dans
les conditions normales de fonctionnement du système
d'emploi. Ce chômage naturel est d'autant plus
élevé que le marché du travail est
plus rigide.
L'analyse de Milton Friedman est une critique des politiques
keynésiennes de relance visant à
réduire le chômage. Selon Milton Friedman, les
politiques keynésiennes de relance n'ont pas d'effet
durables sur le chômage, elles sont en revanche toujours
inflationnistes. On ne peut pas en effet, selon Milton Friedman
réduire le chômage en dessous du taux de
chômage naturel (à moins de modifier les
structures du système d'emploi). Le taux de
chômage naturel est donc le taux de chômage
compatible avec le maintient du taux d'inflation souhaité.
On dit que c'est un taux de chômage
n'accélérant pas l'inflation : NAIRU (non
accelerating inflation rate of unemployment). |
Chômage
structurel
Le chômage peut être
décomposé en deux parties.
Le chômage structurel est la partie du chômage qui
s'explique par les rigidités qui empêchent que les
offreurs de travail trouvent sans délai un emploi. C'est un
chômage inéliminable (on peut le
réduire en rendant le système d'emploi plus
flexible mais il faut penser aux effets négatifs de la
flexibilité).
Le chômage structurel contient le chômage
frictionnel et le chômage technologique. |
Chômage technique
Les travailleurs ne sont pas licenciés mais ils ne peuvent
pas travailler pour des raisons technique : rupture
d'approvisionnement, panne des machines, circonstances climatiques... |
Chômage
technologique
On utilise ce concept pour décrire le chôamge qui
résulte des destructions d'emplois
entraînées par le progrès technique.
Sous l'effet des innovations, des activités sont
détruites et les salariés sont
licenciés. Il faut du temps pour qu'ils retrouvent un
emploi. Si leurs qualifications ne sont pas adaptées aux
nouvelles activités, ils sont au chômage tant que
l'adaptation n'est pas réalisée. Dans le pire des
cas il est possible que le développement des techniques
économisant la main d'œuvre éloigne
définitivement ces salariés de l'emploi. |
Chômage
volontaire / involontaire
Le chômage est involontaire lorsque le chômeur ne
peut pas trouver un emploi en acceptant une baisse de sa
rémunération ou un changement de qualification ou
de localisation pour cet emploi.
Pour les économistes libéraux ce
chômage involontaire ne peut pas dépasser le
chômage frictionnel si le marché du travail n'est
pas entravé par une réglementation
inadaptée du marché du travail (salaire minimum
par exemple).
Le chômage est volontaire lorsque le salarié
refuse de s'adapter aux conditions nouvelles du marché du
travail. Il considère alors que la
rémunération de son travail ne compense pas la
perte de bien être entraînée par
l'acceptation de l'emploi : le supplément de consommation
auquel il pourrait accéder ne compense pas la
pénibilité du travail et la perte des avantages
de l'inactivité. Pour les libéraux les
prestations compensatoires versées aux chômeurs
favorisent le développement du chômage volontaire. |
Coefficient
budgétaire
Structure de consommation
Part d'une dépense de consommation (l'alimentation par
exemple) dans le budget total du ménage.
coefficient budgétaire de l'alimentation =
dépense pour l'alimentation / budget total;
le résulat est souvent donné en pourcentage.
Les différents pourcentages
représentant les parts de chaque catégorie de
dépenses décrivent la structure de consommation

Coefficient de
capital
Rapport du stock de capital fixe productif à la valeur
ajoutée. C'est l'inverse de la productivité du
capital.
On peut calculer un coefficient moyen ou marginal :
- coefficient moyen = valeur du capital / valeur ajoutée
-coefficient marginal = variation de la valeur du capital / variation
de la valeur ajoutée.
Coefficient de
Gini
Le coefficient de Gini est une mesure du degré
d'inégalité de la distribution des revenus dans
une société donnée,
développée par le statisticien italien Corrado
Gini.
Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1,
où 0 signifie l'égalité parfaite (tout
le monde a le même revenu) et 1 signifie
l'inégalité parfaite (une personne a tout le
revenu, les autres n'ont rien).
Le
coefficient de Gini peut être
représenté par un diagramme de la courbe de
Lorenz. Si la zone entre la diagonale d'égalité
parfaite (en pointillés) et la courbe de Lorentz (en gras)
est A, et la zone à l'extérieur de la courbe de
Lorenz est B, alors le coefficient de Gini est A/(A+B).
|

Coefficient
multiplicateur
Nombre par lequel il faut multiplier une grandeur pour en obtenir une
autre.
coef = grandeur A / grandeur B
|
Combinaison productive
Association du facteur travail (main d'œuvre) et capital
(équipement). La représentation
mathématique de la combinaison productive est une fonction
de production dans laquelle la quantité de produits est
déterminée par la quantité de travail
et la quantité de capital : si "q" est la
quantité de produits et "k" et "l"
respectivement les quantités de capital et de travail alors q=
f(k,l) est la fonction de production représentant
la combinaison productive.
 |
Compétitivité
Capacité à supporter la concurrence notamment
extérieure.
La compétitivité peut provenir de prix plus bas,
on parlera de compétitivité-prix
(mesurable par les termes de l'échange), mais aussi de la
qualité et des services, on parlera de
compétitivité-qualité ou compétitivité-hors
prix ou encore de compétitivité
structurelle.  |
Concentration des
entreprises
La concentration des entreprises c'est le regroupement volontaire ou
subi de plusieurs entreprises pour former une seule entreprise plus
grande.

La concentration conglomérale concerne
des entreprises n'ayant pas de relations techniques
évidentes (distribution d'eau et produits
multimédias).
La concentration horizontale concerne des
entreprises ayant la même activité (les
entreprises produisant des véhicules automobiles).

La concentration verticale concerne les entreprsies
qui occupent des stades différents dans le processus de
production (du puit de pétrole à la fabrication
de matière plastque à base de pétrole).
 |
Concurrence
Pour la majorité des économistes la concurence
c'est un "état" donné de
l'économie défini relativement à un
idéal : celui de la concurrence pure et parfaite. La
concurrence est donc plus ou moins pure et plus ou moins parfaite.
Pour d'autres et en particulier pour Joseph Schumpeter, la concurrence
c'est un "état d'esprit", une attitude.
Ainsi même si les conditions de la concurrence pure te
parfaite ne sont pas remplies les entreprises peuvent se comporter de
manière concurrentielle.
 |
Concurrence
imparfaite
La concurrence est imparfaite quand au moins l'une des conditions de la
concurrence pure et parfaite n'est pas remplie. L'imperfection de la
concurrence correspond toujours à une situation dans
laquelle l'un des participants au marché dispose d'un
pouvoir de marché (une capacité à
modifier le ,prix ou la quantité échanger
à son avantage). |
Concurrence Pure et Parfaite
(CPP)
Modèle théorique qui a un caractère
normatif et qui s'applique au marché. Pour les
néoclassiques, c'est un "idéal à
atteindre".
Elle repose sur cinq critères :
- Atomicité : un grand nombre d'offreurs et
de demandeurs de petite taille par rapport au marché.
- Homogénéité : les
produits sont identiques et substituables; on ne peut donc faire de la
concurrence par les produits ou par les marques.
- Fluidité du marché :
liberté d'entrée et de sortie sur le
marché; il n'y a donc pas de contraintes institutionnelles.
- Transparence du marché : l'information ne
peut pas être source de pouvoir sur le marché.
- Mobilité des facteurs de production : les
agents économiques disposent du travail et du capital en
fonction de leurs besoins.
|
Consommation
de capital fixe
Dépréciation subie par le capital fixe au cours
de la période considérée par suite
d'usure normale et d'obsolescence prévisible.
La consommation de capital fixe doit être
compensée par des achats d'équipements de
remplacement qualifiés souvent d'investissements de
remplacement. On utilise aussi le verbe "amortir" et le terme
"amortissements" lorsqu'on engage des dépenses pour
remplacer le matériel usé ou obsolète.
Le terme " brut " dans les expressions comme Produit
intérieur brut ou Formation brute de capital fixe signifie
que la consommation de capital fixe n’a pas
été soustraite. Quand on la soustrait de ces
grandeurs, leur valeur est dite " nette ". |
Consommation
des ménages
La consommation finale des ménages correspond aux
dépenses d'acquisition de biens et de services. En
comptabilité nationale on parle de dépense de
consommation des ménages. Cette dernière se
limite aux dépenses que les ménages supportent
directement. Elle comprend la part des dépenses de
santé, d’éducation, de logement,
restant à leur charge, après remboursements
éventuels. On y inclut aussi les loyers imputés,
que les ménages propriétaires de leur
résidence principale se versent implicitement à
eux-mêmes.
La consommation effective des ménages
est l'ensemble de la consommation des ménages.
C’est la somme de la dépense de consommation des
ménages et des consommations individualisables incluses dans
la dépense de consommation finale des Administrations.
Les consommations individualisables incluses dans
la dépense de consommation finale des Administrations sont
celles dont les bénéficiaires peuvent
être précisément définis.
C’est le cas en particulier des dépenses pour
l’éducation et pour la santé. |
Consommation
finale des administrations
Par convention la consommation finale des administrations publiques
correspond à la valeur ajoutée par ces
administrations publiques. Cela revient à dire que les
administrations publiques consomment ce qu'elles produisent.
Cette convention traduit la difficulté d'affecter un
utilisateur à chaque unité de service non
marchand produit : qui consomme et en quelle quantité le
service produit par le ministère de l'intérieur '
Cependant une partie des services fournis par les administrations
publiques peut être traitée autrement : leur
consommation est individualisable parce que les
bénéficiaires peuvent être
précisément définis. C’est
le cas en particulier des dépenses pour
l’éducation et pour la santé. On parle
alors de consommations individualisables et elles sont prises en compte
pour mesurer la consommation effective des ménages. |
Consommations
intermédiaires
Valeur des biens et services transformés ou
entièrement consommés au cours du processus de
production. L’usure des actifs fixes mis en oeuvre
n’est pas prise en compte ; elle est
enregistrée dans la consommation de capital fixe. 
|
Corrélation
Lien statistique entre deux variables : l'une augmente
quand l'autre diminue ou augmente, les deux évolutions se
correspondent. Une corrélation n'est pas un lien de
causalité : dux phénomènes peuvent
être corrélés sans être
dépendants l'un de l'autre. |
Contingentement
Il s'agit d'une barrière non tarifaire imposée
aux échanges entre deux pays. Les importations d'un produit
sont contingentées quand la quantité de ce
produit qui peut être importée est
fixée administrativement. On dit qu'il y a des quotas
d'importation. Ces restrictions sont normalement interdites par
l'Organisation mondiale du commerce (OMC) mais elles peuvent
être introduites provisoirement dans des circonstances
particulières (menaces importantes sur une
activité) pour donner un temps d'adaptation.  |
Contrainte
extérieure
Lorsque les entreprises d'un pays ne sont pas compétitives,
la politique économique de ce pays supporte une contrainte
extérieure. Les pouvoirs publics doivent prendre en compte
le risque de détérioration du solde de la balance
courante lorsqu'ils engagent une politique économique de
relance par exemple. Cette dernière peut en effet
entraîner une augmentation des importations se traduisant par
un déficit commercial. Si celui-ci est durable il faudra
renoncer à cette politique ou bien procéder
à une dévaluation (ce qui est contraire aux
engagements pris par les États qui pratiquent des changes
fixes).
La volonté de réduire la contrainte
extérieure a conduit des États membres du
Système monétaire européen (SME), la
France en particulier, à adopter une politique de
désinflation compétitive. |
Contrat
à durée déterminée
Forme d'emploi précaire ou atypique,
particulièrement utilisée pour llexibiliser
l'emploi. Au moment de la signature du contrat, l'employeur et le
salarié (qui n'a pas souvent le choix) fixent la date de
cessation de ce contrat.  |
Contrat
à durée indéterminée
Forme d'emploi traditionnel dans la période de forte
croissance qui suit la seconde guerre mondiale. C'est un contrat de
travail dans lequel la fin du contrat n'est pas indiquée, le
salarié peut rester dans l'entreprise tant que l'employeur
et lui respectent les termes du contrat.
 |
Contrat
de travail
Accord par lequel un salarié offre ses services à
un employeur en contrepartie d'un salaire. Le contrat peut
prévoir les conditions de travail. Le contrat
précise les droits et les devoirs du salarié et
de l'empoyeur (qualification, salaire, horaires, etc.). Il peut
également s'inscrire dans le cadre d'une convention
collective en vigueur (accord conclu entre syndicats de
salariés et employeurs qui détermine l'ensemble
des conditions de travail, des salaires et des avantages qui
s'appliquent aux salariés).
Plusieurs types de contrats existent, par exemple : les CDI (contrats
de durée indéterminée) les CDD
(à durée déterminée) et les
contrats aidés (pour réinsérer les
jeunes ou les chômeurs, comme les contrats emploi
solidarité par exemple). |
Contribution
au remboursement de la dette sociale ; CRDS
Comme son nom l'indique, cette contribution a été
créée dans le but de résorber les
déficits de la Sécurité sociale. Tous
les contribuables français sont redevables de cette retenue
à la source sur leurs revenus d'activité et de
remplacement (retraite, indemnités
journalières...), sur les revenus du patrimoine et les
revenus de placement. L'assiette (les éléments
sur lesquels porte le prélèvement) est la
même que pour la CSG.
Son taux est de 0,5%, quel que soit le revenu concerné.
La CRDS devait couvrir la période 1996 à 2014
mais la loi de finances de 2005 a reporté la date
d'achèvement... |
Contribution
sociale généralisée ; CSG
La contribution sociale généralisée
(CSG) est un impôt destiné à financer
l'assurance maladie, les prestations familiales et le Fonds de
solidarité vieillesse (FSV). Créée par
la loi de finances du 28 décembre 1990, elle est due par
tous les résidents en France. Elle est
prélevée à la source sur la plupart
des revenus, à l'exception des prestations sociales et
familiales.
La CSG vise à diversifier le mode de financement de la
protection sociale qui reposait essentiellement sur les cotisations
sociales. Ce système était devenu contestable en
raison :
- d'un alourdissement du coût du travail ;
- d'un problème d'efficacité et de justice du
prélèvement qui ne pesait que sur les revenus du
travail ;
- d'un manque de légitimité car seuls les
salariés cotisaient. Or, la Sécurité
sociale s'est généralisée à
tous les résidents en France.
Source : vie-publique.fr |
Convention
collective
Accord entre les syndicats d'employeurs et de salariés,
négociés le plus souvent au niveau d'une branche
d'activité. La convention collective définit les
termes des contrats de travail qui s'appliquent dans cette branche. |
Cotisations
sociales
Ensemble des versements que les individus et leurs employeurs
effectuent aux administrations de sécurité
sociale et aux régimes privés. Elles se
décomposent en cotisations à la charge des
employeurs, à la charge des salariés, et
à la charge des travailleurs indépendants et des
personnes n’occupant pas d’emploi.
Les cotisations sociales sont une des formes de
prélèvements obligatoires.
 |
Courbe
de Phillips
En 1958 l'économiste néo-zélandais W.
Phillips met en évidence une relation de
corrélation négative entre taux de
chômage et taux de croissance du salaire nominal.
Dès 1960, cette relation est transformée en
relation entre taux de chômage et taux de croissance des
prix. Il y a suivant cette analyse incompatibilité entre
réduction du chômage te réduction de
l'inflation : il faut arbitrer entre ces deux objectifs.
 |
Courbe
de Laffer
Représentation imagée de l'expression trop
d'impôt tue l'impôt. Cette courbe
dessinée par l'économiste américain
Arthur Laffer, conseiller du président Reagan, porte en
abscisses le taux d'imposition et en ordonnées la recette
fiscale totale. Elle a une forme en cloche ce qui montre que l'on peut
obtenir les mêmes recettes fiscales avec des taux
élevés ou faibles d'imposition. C'est un argument
utilisé par les libéraux pour demander une
réduction de l'intervention publique : les
prélèvements sont désincitatifs. |
Coût
salarial ; Coût du travail:
Le coût du travail est constitué de toutes les
dépenses induites par l'utilisation du facteur travail dans
l'entreprise.
Il comprend le salaire brut (avec les primes, les congés
payés et les cotisations sociales à la charge des
salariés) et les cotisations sociales patronales.
Dans la lecture d'un bulletin de salaire il y a donc trois
étapes :
- le coût du travail qui est la dépense totale
supportée par l'employeur
- le salaire brut qui est le montant du salaire net augmenté
des cotisations sociales supportées par le salarié
- le salaire net qui est le salaire perçu par le
salarié.
Les comparaisons internationales de coût du travail n'ont
aucun sens si le salaire n'est pas corrigé par la
productivité. Un salarié du pays A dont le
salaire est de 1000 euros par mois et qui produit 200 unités
par mois du produit considéré coûte
moins cher qu'un salarié d'un pays B dont le salaire est de
500 euros pour une production de 50 unités. |
Coût,
assurances, frêt ; CAF
Mode d'enregistrement de la valeur des importations et des exportations
de marchandises.
Un enregistrement franco à bord (FAB) ou free on board (FOB)
se fait au moment ou le produit quitte son territoire d'origine.
En France on utilisait un système différent
d'enregistrement en considérant le point de vue du douanier
français : l'exportation était bien
enregistrée FAB mais l'importation était
enregistrée pour la valeur au moment de l'entrée
sur le sol français. Cet enregistrement "coût
assurances frêt" (CAF) est surévalué
relaivement à l'enregistrement FAB dès que les
deux États ne sont pas frontaliers.
Actuellement l'enregistrement est fait presque toujours FAB pour les
exportations et les importations. |
Crise
Une crise est à la fois un danger et une
opportunité. L'étymologie renvoie à
"Krisis" en grec qui veut dire décision et ne latin "crisis"
est le moment décisif d'une maladie.
Dans le langage courant le mot crise a conservé ce sens :
c'est un moment de tension critique pouvant déboucher sur
une issue positive ou négative.
En économie la crise est, au sens strict, le moment ou la
conjoncture se retourne brutalement la croissance cédant le
pas à la récession (ou la dépression)
dans un cycle long et l'expansion débouchant sur un
ralentissement (ou une récession) dans un cycle court.
Au sens large on parle de crise d'un système
économique ou d'une forme d'organisation pour
décrire le blocage ou le passage vers un autre
système : crise du capitalisme, crise du modèle
fordiste, crise de l'État providence...
 |
Critères
de Maastrich:
Pour assurer le passage du Système monétaire
européen (SME) à l'Union économique et
monétaire (UEM) le traité de Maastricht de 1991
fixe des critères d'accès vérifaint
qu'un processus de convergence des performances économiques
est bien engagé.
Le Traité de Maastricht traite, dans son article 109, de la
politique monétaire et des différentes phases de
la réalisation de l'union économique et
monétaire. Après avoir stipulé que la
seconde phase commençait le 1er janvier 1994, le
traité aborde les conditions à remplir pour la
troisième phase (dont la date a été
progressivement repoussée à 2000)
débouchant sur la monnaie unique :
- un protocole sur la procédure concernant
les déficits excessifs : c'est dans ce protocole,
à l'article premier, que sont définis les valeurs
de référence couramment
évoquées dans la presse soit : 3% pour le rapport
entre le déficit public prévu ou effectif et le
produit intérieur brut au prix du marché ; 60%
pour le rapport entre la dette publique (dette de l'ensemble des
administrations publiques, sécurité sociale
comprise) et le produit intérieur brut au prix du
marché
- un protocole sur les critères de
convergence qui stipule dans son article premier qu'un État
membre a un degré de stabilité des prix durable
et un taux d'inflation moyen, observé au cours d'une
période d'un an avant l'examen, qui ne dépasse
pas de plus de 1,5% celui des trois États membres, au plus,
présentant les meilleurs résultats en
matière de stabilité des prix. Il faut aussi que
le rendement à long terme (taux
d'intérêt à long terme) du pays ne
dépasse pas de plus de 2% la moyenne des 3 pays de
l’UE ayant les plus faibles rendements. L'article 3
évoque lui le respect des marges normales de fluctuation
prévues par le mécanisme de change du
système monétaire européen sans
connaître de tensions graves pendant au moins les deux
dernières années précédant
l'examen.
Ces critères sont repris dans le traité
d'Amsterdam instituant en 1997 le pacte de
stabilité et de croissance.
|
Critique de Lucas
L'économiste américain Robert Lucas utilise la
théorie des anticipations rationnelles pour montrer que la
politique économique est inéfficace. Comme les agents
économiques (ménages et entreprises) sont capables
d'interpréter les décisions de politique
économique, les paramètres des modèles
économétriques sont modifiés sous
l'influence de ces décisions. C'est pour cela que les
modèles dont les paramètres ont été
évalués sur la base des données passées ne
permettent pas une
évaluation correcte des effets des politiques économiques
à venir. |
Croissance
économique
La croissance d'un élément ou d'un ensemble
d'éléments est une augmentation de la taille ou
de l'effectif du ou des éléments
concernés.
On parle de croissance économique pour un espace
géographique (une région, un État, une
entente régionale entre plusieurs États comme
l'Union européenne) lorsque le niveau de vie moyen des
habitants de cet espace géographique augmente de
manière durable.
 |
Croissance
extensive / intensive
La croissance est extensive quand elle est obtenue
par une utilisation accrue des facteurs de production : plus de travail
et/ou plus de capital.
La croissance est intensive quand elle est obtenue
par une utilisation plus efficace des facteurs de production : une
augmentation de la productivité du travail ou/et du capital. |
Cycle
économique
L'activité économique est cyclique lorsqu'il y a
alternance de phases ascendantes et descendantes (expansion
récession ou croissance dépression), et que cette
alternance est récurrente avec une
périodicité assez régulière.
Un cycle est caractérisé par sa durée
(période) et on distingue les cycles longs dits de cycles de
Kondratief (une cinquantaine d'années), les cycles courts
dits cycles de Juglar (8 à 12 ans). |
Cycles
courts
Les études sur les cycles économiques courts
incluent la double référence aux cycles de
Kitchin (Joseph Kitchin 1923) et cycles de Juglar (Clément
Juglar 1856), respectivement associés aux fluctuations des
stocks circulants et de l'investissement.
Cycles longs et cycles courts se combinent pour définir les
fluctuations conjoncturelles observées dans un pays
donné.
La conjoncture américaine est essentiellement
gouvernée par le cycle long dont l’amplitude est
environ trois fois plus forte que celle du cycle court. En revanche, la
conjoncture européenne apparaît beaucoup plus
duale : le cycle court y est presque aussi ample que le cycle long. |
Cycles
longs
Souvent qualifiés de cycles de Kondratieff du nom de
l'économiste Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff
(1892 -1938 ') qui identifia des mouvements longs dans
l'évolution des prix et de certaines production. Ces cycles
ont une durée moyenne de 50 ans et la phase ascendante est
plus longue que la phase descendante. C'est Joseph Schumpeter qui a
donné aux cycles longs l'imporatnce qu'ils occupent
aujourd'hui dans l'analyse économique en les associant aux
innovations majeures. |
Décile
Les déciles d'une variable sont les valeurs-seuils de cette
variable qui, lorsque l'on ordonne la population selon les valeurs de
la variable, la partitionnent en 10 sous-populations de taille
égale. On les note souvent p10, p20, ..., p90 ou D1,D2,...D9. |
Déficit
budgétaire
Le budget de l'État est le compte prévisionnel
des recettes et des dépenses de l'État
publié dans la loi de finances.
Le solde est généralement déficitaire
(car il n'y a pas de raison de prélever des recettes qui ne
seraient pas dépensées) mais il peut
être excédentaire si en raison de la conjoncture
(forte croissance du PIB) des recettes inattendues sont
perçues. |
Déflater
Déflater une valeur nominale c'est
l'exprimer en pouvoir d'achat. C'est passer d'une mesure en valeur ou
nominale à une mesure en volume ou réelle.
Pour déflater une valeur nominale et l'exprimer aux prix
d'une année de base on divise cette valeur par l'indice des
prix actuel et on multiplie par 100 (qui est l'indice des prix de
l'année de base).
valeur réelle = (valeur nominale/indice des prix) x 100
En valeur signifie que les prix
utilisés sont ceux qui sont utilisés à
cette date, il s'agit donc des prix courants : l'augmentation de la
valeur de la grandeur (production, consommation..) ainsi
calculée peut être due à une hausse des
quantités ou à une hausse des prix. on dit aussi
qu'il s'agit de la valeur en monnaie courante ou en euros courants ou
encore de la valeur nominale.
En volume signifie que l'inflation a
été éliminée : les prix de
l'année de base sont utilisés. La hausse de la
valeur de la grandeur (production, consommation..) mesurée
en volume n'est donc due qu'à la hausse des
quantités produites. On dit aussi que c'est la
valeur réelle ou exprimée en monnaie
constante ou à prix constants ou encore en euros constants.

|
Déflation
Au sens strict la déflation c'est le contraire de
l'inflation c'est-à-dire une contraction de la masse
monétaire accompagnée d'une baisse du niveau
général des prix.
La déflation ne doit pas être confondue avec la
désinflation qui est un simple ralentissement de l'inflation
(les prix augmentent mais moins vite qu'avant). |
Degré
d'ouverure
Mesure la plus ou moins grande ouverture d'une économie.
C'est le rapport de la demi somme des exportations et des importations
au PIB
[(exportations + importations)/2]/PIB. |
Délocalisation
Transfert géographique de l'activité productive.
Une entreprise qui délocalise sa production installe un
établissement ou l'entreprise entière dans un
autre pays pour bénéficier de conditions plus
favorables. Les délocalisations sont commandées
par les comparaisons de coûts de production, des conditions
de travail ou des avantages fiscaux. |
Dépréciation
du taux de change
Sur le marché des changes le taux de change d'une monnaie se
déprécie lorsqu'il faut plus d'unités
de cette monnaie pour obtenir une unité d'une autre monnaie.
Exemple : à la date t le taux de change euro contre dollar
est 1,2 euros contre 1 dollar, à la date t+1 le taux est
devenu 1,1 euro contre 1 dollar, l'euro c'est
déprécié, le dollar c'est
apprécié.
 |
Dépréciation
monétaire
Conséquence de l'inflation, la
dépréciation monétaire est la perte de
valeur de la monnaie relativement aux biens. Il faut plus de monnaie
qu'avant pour acheter le même bien. C'est uen perte de
pouvoir d'achat de la monnaie. |
Dépression
économique
On parle de dépression pour qualifier une période
pendant laquelle le PIB diminue durablement. S'il y a eu des "grandes
dépressions" dans certains pays (1875 à 1896 et
1929 à 1940) elles ont disparu depuis la seconde guerre
mondiale. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des phases de
ralentissement de la croissance mais il n'y a plus de
"décroissance" prolongée.
On voit que le terme "dépression" s'oppose à
celui de "croissance".
 |
Déréglementation
Politique libérale reposant sur l'idée que la
réglementation est une source d'inefficacité
économique. Déréglementer c'est
rétablir les mécanismes du marché
à la place de l'intervention publique.
 |
Désinflation
Une période de désinflation est
caractérisée par le ralentissement de l'inflation
(les prix augmentent mais moins vite qu'avant). |
Désinflation
compétitive
Politique économique destinée à lutter
contre la contrainte extérieure et gagner des parts de
marché. Il s'agit de réduire le taux d'inflation
de manière à faire moins d'inflation que les
autres pays pour devenir compétitif.
Cette politique est une politique de rigueur avec une faible croissance
de la masse monétaire et des taux
d'intérêt élevés elle est
donc dans un premier temps peu favorable à la croissance et
à l'emploi.
Ses partisans considèrent cependant qu'elle est une
condition préalable au retour d'une croissance saine et
durable. |
Désintermédiation
financière
Développement du financement par les marchés
(actions et obligations) et recul du financement
intermédié (financement bancaire). |
Destruction
créatrice
Expression rendue célèbre par Joseph Schumpeter
qui parle de destruction créatrice pour décrire
la nature et les effets des innovation. Une innovation est un processus
détruisant des activités anciennes et
créant de nouvelles activités. |
Dette
extérieure
Le montant de la dette extérieure d'un pays est obtenu en
faisant la somme de toutes les sommes non encore remboursées
que des résidents doivent à des
non-résidents.
 |
Dette
publique
Total de toutes les dettes des administrations publiques. |
Dévaluation
Une dévaluation ne peut intervenir que dans un
régime de changes fixes.
La dévaluation c'est la définition d'un nouveau
taux de change officiel, reconnaissant la perte de valeur d'une monnaie
relativement à l'autre.
Dans le système monétaire européen
(régime de changes fixes entre l'Allemagne et la France),
une dévaluation du franc relativement au mark signifiait
qu'il fallait plus de francs pour acheter un mark après la
dévaluation. |
Développement
Ensemble des transformations structurelles (économiques,
sociales, politiques, etc.) qui rendent possibles et accompagnent la
croissance économique et l'élévation
du niveau de vie.
Il s'agit d'une notion qualitative par opposition à la
croissance économique qui est une notion quantitative. Le
développemnt se manifeste par exemple par le recul des
explications traditionnelles et religieuses et au contraire la
valorisation de la raison, de la science, ou la valorisation de
l’innovation, de l’esprit contre les habitudes et
la routine, ou encore l’urbanisation, le
développement de la scolarisation,
l’amélioration de la santé, la baisse
de la fécondité, etc.
Le développement est à la fois une
conséquence et une cause de la croissance
économique. La croissance permet de financer les
progrès de la santé, de la scolarité.
Et ces mêmes progrès sont une source de croissance.
Pour Amartya Sen, le développement est plus que cela puisque
c'est un processus d’expansion des libertés
réelles de tous les individus. Cette liberté est
celle de choisir parmi les différents modes de vie possibles
(capabilités).
Les organisations internationales qui dépendent de
l’ONU définissent , quant à elles, les
deux notions suivantes : le développement humain
c’est-à-dire la couverture des besoins
fondamentaux de tous et le développement durable,
c’est-à-dire un développement qui
répond aux besoins présents sans compromettre la
capacité des générations futures de
répondre aux leurs. Ainsi, selon ces définitions,
le développement pourrait être une des
conséquences de la croissance économique. |
Développement
durable
Le développement durable, ou soutenable,
(soutenabilité du développement),est un concept
né au début des années 1980. L'ONU
définissait en 1987 le développment durable comme
« le développement qui répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à
répondre à leurs propres besoins ».
Il y a aujourd'hui plusieurs définitions :
* celle qui centre le développement sur
l'impératif de satisfaction dans l'avenir des besoins humains
* celle qui centre le développement sur
l'impératif de préservation des "ressources
naturelles" pour les génrations futures (écologie)
* celle qui centre le développement sur
l'impératif théorique de préservation
du revenu réel par tête en imaginant que l'on
pourra toujours substituer des ressources à d'autres pour
maintenir l'efficacité économique
* une critique de cette notion abstraite d'équité
intergénérationnelle tant que le
développement n'est pas plus équitable
à l'intérieur de la
génération actuelle. L'arbitrage entre
consommations futures et consommations actuelles n'a pas de sens tant
que l'équité n'est pas établie
préalablement. |
Devises
Ensemble des moyens de paiements (billets, chèques,
dépôts...) libellés en monnaie
étrangère. Une devise est toujours
étrangère, "devise
étrangère" est donc un pléonasme ! |
Dividendes
Revenus de la propriété versés aux
actionnaires qui ont mis des capitaux à la disposition d'une
société. L'émission d'actions
constitue pour une société une façon
de se procurer des capitaux autrement que par l'emprunt par
émission d'obligations ou en s'adressant aux banques.
Contrairement aux obligations, les actions ne sont pas à
l'origine d'un revenu fixe ou prédéfini puisqu'il
dépend des résultats et du comportement de la
société par actions. Les dividendes n'existent
que si la société réalise des
bénéfices et décide de distribuer ces
derniers. |
Division
du travail
La division technique du travail est le fondement
de la spécialisation des travailleurs. Appliquée
dans une entreprise c'est la décomposition de la production
en de nombreuses opérations ou tâches
élémentaires, limitées et
complémentaires. Chaque tâche peut alors
être effectuée par un seul travailleur.
La division technique du travail peut-être horizontale ou
verticale. Dans ce dernier cas elle est une division
hiérarchique (ceux qui conçoivent et ceux qui
exécutent par exemple).
La division sociale du travail consiste en la
répartition dans la société des
différentes activités entre les individus ou les
groupes sociaux (par exemple les différents
métiers). Cette division sociale du travail est souvent
fondée sur des critères hiérarchiques
(tâches plus ou moins prestigieuses et
valorisées). Émile Durkheim utilise l'expression
division du travail social pour cette notion (De la division
du travail social est publié en 1893). |
Division
internationale du travail
Application aux échanges internationaux des principes de la
division du travail.
La division internationale du travail se manifeste par la
spécialisation de la production. Certains produits sont
fabriqués dans certains pays et
échangés pour obtenir ceux que ces pays ne
fabriquent pas ou peu. |
Dualisme
Lorsque deux parties d'un même ensemble sont
juxtaposées sans pouvoir communiquer on parle de dualisme.
Par exemple le dualisme du marché du travail faisant
coexister un marché du travail précaire et un
marché du travail stable, ou le dualisme des
économies du tiers-monde caractérisées
par l'absence de relations entre un secteur moderne (industries
implantées par l'étranger) et un secteur
traditionnel.
 |
Dumping
Pratique d'une concurrence déloyale par la fixation de
niveaux de prix ruinant le concurrent.
Le dumping peut consister à vendre moins cher à
l'extérieur qu'à l'intérieur (ce sont
en quelque sorte les consommateurs nationaux qui subventionnent les
exportateurs).
On parle de dumping social quand un gouvernement abaisse ses
prélèvements obligatoires pour attirer des
entreprises étrangères entraîanant des
délocalisations. |
Économie
nationale
Ensemble des unités résidentes sur le territoire
économique. Le territoire économique
français comprend la métropole et les
départements d’Outre-mer. Les DOM faisaient partie
du reste du monde dans les précédentes bases. 
|
École
autrichienne
L'École autrichienne est une école de
pensée dont le fondateur, Carl Menger (1840-1921) publie en
1871 les Principes d'économie.
En dehors de Menger, ses principaux représentants sont Eugen
von Böhm-Bawerk (1851-1914), Friedrich von Wieser (1851-1926),
Ludwig von Mises (1881-1973), Friedrich von Hayek (1899-1992), Ludwig
Lachmann (1906-1990), Murray Rothbard (1926-1995).
Adoptant l'individualisme méthodologique, cette
école de pensée étudie les processus
logiques de l'action humaine (praxéologie) et rejette
l'application à l'économie des
méthodes d'observation utilisées dans les
sciences. En celà elle se distingue nettement de
l'école néoclassique même si Carl
Menger a participé à la naissance de cette
dernière.
C'est un courant souvent qualifié d'ultra-libéral
parce qu'il dénonce toutes les entraves à la
liberté des contrats et souligne l'importance de
l'entreprise, de la propriété privée. |
École
classique
L'école classique regroupe des auteurs anglais (Adam Smith,
David Ricardo, Thomas Malthus, John Stuart Mill) et français
(Jean-Baptiste Say) défenseurs du libéralisme
économique. Tous les auteurs classiques
considèrent que des lois naturelles assurent le
fonctionnement des relations économiques. Le respect de ces
lois est assuré par des mécanismes de
marché libérés des entraves du
contrôle étatique ce qui garantit un
équilibre spontané entre offre et demande par
l'ajustement des prix. |
École
néoclassique
Les économistes néoclassiques reprennent les
idées des classiques comme l'économie de
marché, une intervention minimale de l'État dans
l'économie, la neutralité de la monnaie ou la
libre concurrence.
Les auteurs du courant néoclassique
s’intéressent plus particulièrement,
à l’analyse de l’équilibre de
l’offre et de la demande sur les marchés.
Les économistes classiques se demandaient comment expliquer
la croissance. Les néoclassiques se demandent comment le
marché peut-il conduire à l'équilibre
économique. Ils se référent par
ailleurs à une autre théorie de la valeur
abandonnant la théorie de la valeur travail pour adopter la
théorie de la valeur utilité.
Les méthodes d'analyse des économistes
néoclassiques se distinguent de celles des classqiues. Leur
approche est plus formelle (c'est à dire
mathématisée) et ils sont à l'origine
du raisonnement marginaliste où les agents comparent le prix
d’une unité supplémentaire avec
l’utilité que leur procure cette unité
supplémentaire : c'est l'application de l'individualisme
méthodologique.
Les auteurs qui ont historiquement marqués ce courant de
pensée sont :
- MENGER Carl, économiste autrichien
(1840-1921)
- JEVONS William Stanley, économiste anglais
(1835-1882)
- WALRAS Léon, économiste
français (1834-1910)
- PARETO Vilfredo, économiste italien
(1848-1923)
|
Économie
d'échelle
Il y a économie d'échelle lorsqu'en changeant
"l'échelle" de la production le coût moyen diminue.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de
salariés (salariés et machines sont identiques)
on obtient plus de 2 fois plus de produits, il y a des
économies d'échelle. Les économies
d'échelle se manifestent lorsque les rendements
d'échelle sont croissants. |
Économie
d'endettement
Économie dans laquelle le financement se fait principalement
par le crédit bancaire. C'est une économie
fortement intermédiée (les
intermédiaires financiers jouent un rôle
important).
 |
Économie
de marché
Organisation de l'économie dans laquelle les relations entre
les agents obéissent de manière principale
à 3 principes :
- des entreprepreneurs privés combinent le
travail des salariés et le capital technique acquis grace
aux apports en capitaux financiers
- pour produire des biens et services vendus sur des
marchés
- dans le but de réaliser des profits qui
seront ensuite réinvestis.
L'économie de marché s'oppose
à l'économie administrée dans laquelle
l'activité économique est placée
principalement sous le contrôle des pouvoirs publics.
|
Économie
de marchés financiers
Économie dans laquelle le financement se fait principalement
par les marchés financiers. C'est une économie
désintermédiée. |
Économie
informelle, économie souterraine, parallèle.
Économie non officielle regroupant les activités
qui ne sont pas enregistrées par les comptes nationaux. Dans
les pays en développement ce sont les activités
traditionnelles ou/et les activités domestiques qui se
déroulent largement hors marché ; dans les pays
développés ce sont les activités
dissimulées de manière à
échapper aux contraintes légales et en
particulier à l'impôt. |
Effet
de cliquet
Lorsqu'un phénomène de croissance est
irréversible on dit qu'il y a un effet de cliquet pour
exprimer que le retour vers la situation antérieure est
impossible ou fortement freiné. L'économiste
américain James Duesenberry (né en 1918) utilise
cette idée pour la consommation des ménages.
Lorsque le revenu augmente la consommation augmente, mais si le revenu
diminue ensuite, la consommation ne diminue pas
immédiatement et elle diminue moins fortement. |
|
Effet
de levier d'endettement
Plus le ratio d'endettement (dette totale / capitaux propres) est
élevé plus la rentabilité
financière augmente lorsque le taux
d'intérêt est supérieur à la
rentabilité économique.Plus le ratio
d'endettement (dette totale / capitaux propres) est
élevé plus la rentabilité
financière diminue lorsque le taux
d'intérêt est inférieur à la
rentabilité économique. |
Effet
d'éviction
Lorsque la demande de capitaux s'accroit sur un marché
financier le taux d'intérêt
s'élève si l'épargne disponible est
entièrement utilisée. Certains emprunteurs sont
évincés de ce marché à
cause de cet effet. La référence à
l'effet d'éviction est utilisée par ceux qui
critiquent les politique de relance keynésiennes
finacées par l'emprunt public. Les emprunts publics
provoquent l'éviction des emprunteurs privés.
L'État peut investir davantage mais les entreprises
privées investiront moins. La stimulation de la croissance
par augmentation de la dépense est donc
annulée.économique.
|
|
|
Égalitarisme
Recherche par le moyen de l'intervention de l'État (en
particulier par la loi) de l'égalité la plus
grande possible entre les individus (ou les citoyens).
L'égalitarisme peut viser l'égalité
des droits (ce qui est rarement contesté)
l'égalité des chances (ce qui est objectif
affiché par de nombreux gouvernements) ou
l'égalité réelle (ce qui est
généralement exprimé autrement : la
réduxtion des inégalités
économiques).
Pour Alexis de Tocqueville l'égalitarisme
prend la forme de la passion pour l'égalité et
conduit à une mise en cause des libertés
individuelles, et à l'individualisme constituant uen menace
pour la démocratie (la citoyenneté devient
passive, on attend tout des pouvoirs publics...)
|
Égalité
ressources/emplois
En comptabilité nationale les opérations des
agents (des secteurs institutionnels quand les agents sont
regroupés) sont traitées comme des ressources
lorsqu'elles permettent de fiancer une dépense et comme des
emplois lorsqu'il s'agit d'une dépense. Le versement d'un
salaire est une ressource pour le ménage qui en
bénéficie et un emploi pour l'entreprise qui
règle la somme.
Au plan global il y a nécessairement
égalité entre les ressources et les emplois
à la fin de la période retenue pour analyser les
opérations entre agents.
Tous les biens et services produits et importés sur le
territoire (toutes les ressources) reçoivent une utilisation
(un emploi).
 |
Élasticité
Rapport de deux variations relatives (deux variations
exprimées en pourcentage) mesurant la sensibilité
d'une grandeur aux variations d'une autre grandeur.
Par exemple : l'élasticité de la demande d'un
produit par rapport au prix de ce produit est le rapport
variation de la demande du produit (en %) /
variation du prix du produit (en %)
|
|
Emploi
Ensemble des personnes, salariés et travailleurs
indépendants, exerçant une activité
rentrant dans le domaine de la production.
Pour un pays donné, l'écart entre le nombre des
emplois et le nombre d'actifs mesure le chômage. Un
chômeur est un actif qui n'a pas d'emploi (un actif est celui
qui occupe un emploi ou qui cherche un emploi).
 |
Emploi
équivalent temps-plein
Nombre total d'heures travaillées divisé par la
moyenne annuelle des heures travaillées dans des emplois
à plein temps sur le territoire économique. 
|
Endettement
intérieur total (EIT)
Mesure l'ensemble des financements des agents non financiers
résidents obtenus par voie d'endettement (donc à
l'exclusion des émissions d'actions ou des renforcements de
fonds propres), que ce soit auprès des
établissements de crédit ou sur les
marchés de capitaux, tant auprès des
résidents que des non-résidents. L'EIT se compose
des crédits obtenus auprès des agents
résidents, des financements obtenus en contrepartie
d'émissions de titres sur les marchés internes
monétaire ou obligataire et, enfin, des crédits
obtenus directement à l'étranger et des
obligations émises sur les marchés internationaux. |
Entreprise
C'est une unité économique, juridiquement
autonome, organisée pour produire des biens ou des services
pour le marché.
On distingue :
- l'entreprise individuelle qui n’a pas la
forme juridique de sociétés. En
comptabilité nationale, les entreprises individuelles ne
sont pas dissociées des ménages qui les
possèdent.
- l'entreprise sociétaire qui a la forme
juridique de société :
Société Anonyme (SA),
Société à Responsabilité
Limitée (SARL).
|
Entreprise
multinationale ; firme multinationale (FMN)
Entreprise ayant des filiales dans plusieurs pays avec une
stratégie et des structures d'organisation
pensées à l'échelle internationale
(mondiale). On dit parfois firme transnationale pour évoquer
le cas d'une entreprise vraiment mondialisée
c'est-à-dire n'ayant plus d'attache nationale centrale. La
plus grande partie des firmes multinationales restent
attachés au pays d'origine de la
sociétés mères : il y ades
multinationales américaines, japonaises,
françaises, ce qui peut sembler paradoxale mais traduit une
situation réelle. |
|
Entreprise
publique
Une entreprise publique est une entreprise sur laquelle l'Etat peut
exercer directement ou indirectement une influence dominante du fait de
la propriété ou de la participation
financière, en disposant soit de la majorité du
capital, soit de la majorité des voix attachées
aux parts émises. |
En
valeur ; en volume
En valeur signifie que les prix
utilisés sont ceux qui sont utilisés à
cette date, il s'agit donc des prix courants : l'augmentation de la
valeur de la grandeur (production, consommation..) ainsi
calculée peut être due à une hausse des
quantités ou à une hausse des prix. on dit aussi
qu'il s'agit de la valeur en monnaie courante ou en euros courants ou
encore de la valeur nominale.
En volume signifie que l'inflation a
été éliminée : les prix de
l'année de base sont utilisés. La hausse de la
valeur de la grandeur (production, consommation..) mesurée
en volume n'est donc due qu'à la hausse des
quantités produites. On dit aussi que c'est la valeur
réelle ou exprimée en monnaie constante ou
à prix constants ou encore en euros constants.
Passer de la valeur nominale à la valeur
réelle c'est déflater.
Pour déflater une valeur nominale et l'exprimer aux prix
d'une année de base on divise cette valeur par l'indice des
prix actuel et on multiplie par 100 (qui est l'indice des prix de
l'année de base).
valeur réelle = (valeur nominale/indice des prix) x 100
Déflater une valeur nominale
c'est l'exprimer en pouvoir d'achat. |
|
Épargne
La partie du revenu qui n'est pas consommée. Solde du compte
d’utilisation du revenu disponible et du compte
d’utilisation du revenu disponible ajusté. Pour
les ménages, elle est égale au revenu disponible
diminué de la dépense de consommation, ou au
revenu disponible ajusté diminué de la
consommation effective.
L’épargne peut être calculée
nette, si l’on retranche la consommation de capital fixe. 
|
Épistémologie
Étude critique des principes, des hypothèses et
des résultats des diverses sciences, destinée
à déterminer leur origine logique, leur valeur et
leur portée objective (Dictionnaire philosophique de
Lalande). |
Équité
Rechercher l'équité c'est aller au
delà de l'application de l'égalité des
droits en introduisant l'idée de justice.
L'équité ne consiste pas à traiter
tous les citoyens de la même manière mais
à prendre en compte les caractères particuliers
de chacun pour corriger les inégalités de fait.
C'est la recherche de l'équité qui justifie
l'application d'une discrimination positive : ceux
qui souffrent d'un handicap (quelque soit sa nature)
bénéficie d'un traitement différent
(plus avantageux). |
'Espace
économique européen (EEE)
L'accord sur l'Espace économique européen (EEE),
signé en mai 1992, concerne 28 pays et plus de 380 millions
d'habitants.
Il consacre les quatre libertés qui fondent le
marché unique de l'Union européenne : la libre
circulation des personnes, des marchandises, des capitaux et des
services.Il ne reprend cependant pas l'ensemble des dispositions du
marché unique. Sont exclus les secteurs de l'agriculture et
de la pêche, les politiques fiscales et la politique
commerciale commune à l'égard des tiers. Les pays
de l'EEE sont tenus de respecter les règles en vigueur dans
l'Union en matière de concurrence, d'aides publiques, de
concentrations et d'ouverture des marchés publics. Une
coopération est établie en matière
d'éducation, de recherche et de développement.
L'Espace économique européen (EEE) regroupe les
25 états membres de l'Union européenne et 3 des 4
états membres de l'association européenne de
libre-échange (AELE) : l'Islande, le Liechtenstein et la
Norvège. La Suisse, qui fait également partie de
l'AELE, n'est pas membre de l'EEE |
Espérance
de vie
Durée de vie restant à courir en moyenne pour une
génération qui conserverait les taux de
mortalité mesurés à la date de ce
calcul. Le plus souvent l'espérance de vie est
donnée "à la naissance" et on dira que
l'espérance de vie à la naissance des hommes en
2004 est de 75 ans. Mais on peut calculer l'espérance de vie
à chaque âge.
L'espérance de vie est une prévision. La durée
moyenne de vie est une réalisation. Elle est
calculée pour une génération lorsque
tous les individus constituant cette génération
sont décédés. C'est une statistique
plus exacte mais moins utile parce qu'elle est connue très
tardivement. |
Etablissement
L'établissement est une unité de
production localisée géographiquement,
individualisée mais dépendant juridiquement d'une
entreprise. L'établissement constitue le niveau le mieux
adapté à une approche géographique de
l'économie. Il est relativement homogène et son
activité principale apparaît proche du produit.  |
Étapes
de la croissance économique
Selon W.W. Rostow, la croissance économique serait un
enchaînement de 4 étapes pour une
société caractérisée par
des sciences et techniques pré-newtoniennes,
fondée sur l'agriculture (75% de la population) et dont les
structures sociales sont figées :
- la mise en place des conditions préalables
au démarrage
- un changement des mentalités qui rend
possible et même nécessaire la notion de
progrès économique ainsi que l'apparition
d'entrepreneurs et le développement de leurs
qualités
- la transformation de l'agriculture et le
progrès agricole nécessaire pour nourrir la
croissante population urbaine et fournir les capitaux
nécessaires à l'industrie
- le démarrage ou take-off,
période durant laquelle la société
finit par renverser les obstacles qui s'opposent à sa
croissance régulière : le taux d'investissement
passe alors de 5 à 10 %.
- la marche vers la maturité
- l'ère de la consommation de masse
où les biens de consommation de masse et les services
deviennent les principaux secteurs de l'économie.
|
État
providence
Expression qui désigne l'extension de l'intervention de
ll'État dans le domaine économique et social.
Celui-ci est responsable de la croissance économique qu'il
doit réguler (politique conjoncturelle) et du bien
être social qu'il doit assurer (assurances sociales).
Dans un sens plus restreint, cette expression désigne
uniquement l'intervention de l'État dans le domaine de la
protection sociale (l'État intervient pour
protéger les individus contre les risques liés
à l'emploi, la vieillesse, la santé et
à la famille).
On oppose souvent la notion d'État providence à
celle d'État gendarme, terme qui désigne un
État qui n'assure que les fonctions régaliennes
(celles du roi) comme la sécurité (police,
armée, justice), le fonctionnement des administrations et la
prise en charge des infrastructures non rentables (les routes par
exemple ou les ponts, etc.). Cette conception d'un État
minimal reste cependant très théorique,
l'État étant intervenu fréquemment et
de plus en plus dans ll'activité économique et
sociale et ce même dans les pays les plus libéraux
(Grande Bretagne, Etats-Unis).
 |
Ex
ante Ex post
Expression latine pour dire avant et après un fait. En
économie ces expressions sont utilisées pour
comparer la réalisation (ex post) à la situation
initiale (ex ante). |
Excédent
brut d'exploitation
En comptabilité nationale c'est le solde du compte
d’exploitation.
Pour les sociétés, il est égal
à la valeur ajoutée, diminuée de la
rémunération des salariés, des
impôts sur les produits, et augmentée des
subventions sur les produits.
Pour les entreprises individuelles, le solde du compte
d’exploitation est un revenu mixte puisqu'il est le
résultat d'une activité dans laquelle
l'entrepreneur apporte du travail et du capital.
L’excédent d’exploitation peut
être calculé net, si l’on retranche la
consommation de capital fixe.
L'excédent d'exploitation ne doit pas être
confondu avec le bénéfice ou le profit. Le
bénéfice c'est ce qui reste de
l'excédent d'exploitation quand toutes les
dépenses autres que la rémunération
des salariés et les impôts sur les produits sont
déduites à leur tour.
 |
Expansion
; récession
L'expansion est une période
d'accélération du rythme de croissance du PIB.
Par analogie on parle de phase d'expansion ou d'expansion pour
désigner une période de croissance rapide.
L'expansion, phénomène de court terme, est donc
une phase dans un processus d'évolution. La croissance,
phénomène de moyen ou long terme, contient des
phases d'expansion et de ralentissement.
La récession correspond au sens
strict à une période de baisse du PIB durant au
moins trois trimestres consécutifs. Après 1945
dans les pays riches, les phases de récession au sens strict
sont devenues exceptionnelles (on les observe plus souvent aux USA) et
on utilise souvent le terme de récession pour
décrire un simple ralentissement de la croissance.
L'expansion et la récession se succèdent
à l'intérieur des cycles courts. |
Exportations
; importations
Les exportations regroupent l'ensemble des biens et
des services fournis par des résidents à des
non-résidents, à titre onéreux ou
gratuit.
Les importations regroupent l'ensemble des biens et
des services fournis par des non-résidents à des
résidents, à titre onéreux ou gratuit.
 |
Externalisation
Il y a externalisation quand une entreprise abandonne une partie annexe
de sa production ou des opérations liées
à la production (comptabilité, maintenance,
etc..) à des entreprises extérieures. Celles-ci
deviennent le plus souvent des sous traitants.
L'externalisation est une forme de recentrage des activités
autour du métier principal de l'entreprise.
Il y a internalisation dans le cas contraire. |
Externalité,
effet externe
Une externalité se manifeste quand le comportement d'un
agent économique modifie la situation d'un autre sans que
cette modification puisse faire l'objet d'une contre-partie marchande
(par un mécanisme de marché). Les
externalités peuvent être positives
(l'amélioration des transports par la construction
d'infrastructures de qualité) ou/et négatives (ce
même exemple peut conduire à une augmentaion de la
pollution).
Les biens et services qui sont fortement chargés d'effets
externes sont souvent pris en charge par l'État : les biens
publics ou biens collectifs sont des sources importantes
d'externalités (éducation nationale,
santé...) |
Facteurs
de production
Le travail et le capital fixe sont des facteurs de production parce
qu'ils contribuent à la production lorsqu'ils sont mis en
œuvre par un producteur.
On considère souvent par extension que les consommations
intermédiaires sont des facteurs de production (en
réalité ce sont des produits mais c'est aussi le
cas des biens d'équipement constituant le capital fixe). |
Filiale
Société dont plus de 50% des
actions sont possédées par une autre,
appelée maison mère ou
société mère.  |
Filière
Activités économiques
liées entre elles techniquement (aval vers l'amont). La
filière bois contient l'exploitation des forêts,
les scieries...l'industrie du papier, l'industrie du meuble...  |
|
Financement
externe / interne
Une entreprise qui ne se finance pas à
partir de ses propres ressources utilise le financement
externe : elle emprunte ou émet des titres
financiers. Si elle utilise des ressources propres elle fait un financement
interne appelé autofinancement.
 |
|
Fiscalité
Définition et modalités des
prélèvements par impôts et taxes et
modalités.  |
|
Flexibilité
des salaires
Les salaires varient en fonction des réultats et/ou de la
situation générale de l'entreprise. |
Flexibilité
du travail
La flexibilité du travail est une politique de gestion de la
main d'oeuvre mise en place dans les entreprises pour adapter la
production et l'emploi correspondant aux fluctuations rapides de la
demande.
La flexibilité peut revêtir de multiples aspects :
variation des horaires, des salaires, des effectifs.
Traditionnellement, on distingue la flexibilité externe et
interne et la flexibilité quantitative et qualitative.
|
externe
|
interne
|
quantitative |
se réalise par
le recours au marché du travail. Elle consiste à
faire varier les effectifs de l'entreprise en fonction des besoins par
le recours aux contrats de travail précaires (par exemple
les CDD) et les licenciements.
|
s'obtient par la variation
de la durée de l'activité en fonction de la
production : variation des horaires de travail, utilisation de temps
partiels, annualisation de la durée du travail ce qui
évite le recours aux heures supplémentaires plus
onéreuses)
|
qualitative |
consiste à remplacer le contrat de
travail par un contrat commecial plus souple à rompre. On
peut citer le recours aux travailleurs intérimaires, ou
à l'externalisation des activités annexes
à la production (gardiennage, restauration, transport,
nettoyage, etc.). |
ou flexibilité
fonctionnelle, les travailleurs polyvalents sont utilisés en
fonction des besoins de la production, sur les postes ou dans les
ateliers ou bureaux où il y a le plus de travail |

|
Fonction
de production
La fonction de production est la représentation
mathématique de la combinaison productive. C'est une
fonction dans laquelle la quantité de produits est
déterminée par la quantité de travail
et la quantité de capital : si "q" est la
quantité de produits et "k" et "l"
respectivement les quantités de capital et de travail alors q=
f(k,l) est la fonction de production représentant
la combinaison productive.
 |
Fonds
monétaire international
Créé par les accords de Bretton Woods (1944) le
FMI est une organisation international chargée de
gérer les problèmes de paiements internationaux.
Le FMI présente ainsi ses activités
:« Le FMI est une organisation regroupant 184 pays.
Il a pour mission de promouvoir la coopération
monétaire internationale, de garantir la
stabilité financière, de faciliter les
échanges internationaux, de contribuer à un
niveau élevé d’emploi et à
la stabilité économique et de faire reculer la
pauvreté. » |
Fordisme
Dans ses usines automobiles, Henri Ford améliore
l'organisation scientifique du travail de
Frédéric Winslow Taylor de trois
manières :
- le travail à la chaîne est
imposé par la mise en place de convoyeurs
déplaçant automatiquement les produits, imposant
ainsi les cadences et la parcellisation des activités
(travail à la chaîne) ;
- la standardisation est poussée
à l’extrême (un modèle unique
: la Ford T, noire), permettant la production en grande
série ;
- en contrepartie, les ouvriers reçoivent un
salaire supérieur aux moyennes observées dans
l’industrie à l’époque ("five
dollars day").
|
Formation
brute de capital fixe
Acquisitions moins cessions d'actifs fixes
réalisées par les producteurs
résidents.
Les actifs fixes sont les actifs corporels (bâtiments,
terrains, équipements) ou incorporels (brevets, marques...)
issus du processus de production et utilisés de
façon répétée ou continue
dans d'autres processus de production pendant au moins un an. Il s'agit
donc de l'acquisition des "moyens de production" intervenues dans une
période donnée (le plus souvent
l'année).
La FBCF contient la consommation de capital fixe
c'est-à-dire l'acquisition des moyens de production de
remplacement pour les équipements usés ou
obsolètes.
La FNCF, formation nette de capital fixe, est mesurée par la
différence entre la formation brute de capital fixe et la
consommation de capital fixe (les amortissements). |
France
(pour l'INSEE)
Dans la diffusion des statistiques, on distingue trois ensembles
géographiques de la France. La France
métropolitaine comprend les 96 départements
d'Europe. Toutes les statistiques sont disponibles sur ce territoire.
Dans la comptabilité nationale, c'était le
territoire économique de référence
jusqu'à la base 1980 (les échanges entre la
France métropolitaine et les départements
d'outre-mer sont alors considérés comme des
échanges extérieurs). La France comprend en plus
les 4 départements d'outre-mer (DOM) : Guadeloupe,
Martinique, Guyane, La Réunion, soit 100
départements. C'est le territoire économique de
référence de la comptabilité nationale
à partir de la base 1995 (premiers comptes relatifs
à l'année 1998 diffusés en 1999). Cet
ensemble est celui qui fait partie de l'Union européenne. Le
Territoire de la République française comprend
également les territoires suivants :
Nouvelle-Calédonie, Polynésie
française, îles Wallis et Futuna, Terres australes
et antarctiques françaises, îles
éparses de l'Océan indien ainsi que les deux
collectivités territoriales à statut particulier
: Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte. Ces territoires sont
assimilés à l'extérieur en
comptabilité nationale. Ils ne font pas partie de l'Union
européenne.
 |
Franco
à bord ; FAB
Mode d'enregistrement de la valeur des importations et des exportations
de marchandises.
Un enregistrement franco à bord (FAB) ou free on board (FOB)
se fait au moment ou le produit quitte son territoire d'origine.
En France on utilisait un système différent
d'enregistrement en considérant le point de vue du douanier
français : l'exportation était bien
enregistrée FAB mais l'importation était
enregistrée pour la valeur au moment de l'entrée
sur le sol français. Cet enregistrement "coût
assurances frêt" (CAF) est surévalué
relaivement à l'enregistrement FAB dès que les
deux États ne sont pas frontaliers.
Actuellement l'enregistrement est fait presque toujours FAB pour les
exportations et les importations. |
GATT
Accord général sur les tarifs et le commerce
(AGETAC) General Agreement on Tariffs and Trade. Après
l'échec de la création d'une organisation
mondiale du commerce (OMC) en 1944, un accord a
été signé en 1947. Cet accord a
été régulièrement
prolongé dans le cadre des négociations du GATT
jusqu'à la création de l'OMC en 1995. Ces
négociations poursuivaient l'objectif de réduire
les droits de douanes de manière à favoriser le
libre échange. |
Globalisation
Autre manière de dire mondialisation. La
globalisation est l'intégration de la production dans une
stratégie mondiale. Si on veut être plus
précis on dira que
- la mondialisation, en termes économiques,
est un processus de décloisonnement entre
États-nations. Le fait de retirer les barrières
entre les nations produit la mondialisation (par exemple sur un
marché donné comme le marché mondial
des télécoms) ; on a
décloisonné les frontières qui
pouvaient exister entre les États-nations et on a une
mondialisation de marchés particuliers
- la globalisation est aussi un processus de
décloisonnement, mais cette fois-ci entre les
marchés (donc la globalisation englobe la mondialisation) ;
une firme a une stratégie globale quand elle
définit cette stratégie par rapport à
l'ensemble des marchés mondiaux, qu'il s'agisse du
marché des capitaux, des technologies, des services, etc.
|
Groupe
d'entreprises
Un groupe d'entreprises est un ensemble de
sociétés contrôlées
majoritairement, directement ou indirectement, par une même
société dite "tête de groupe". Celle-ci
n'est contrôlée par aucune autre
société mais elle fait partie du groupe.  |
Groupe
de pression:
Un groupe de pression rassemble des personnes physiques ou des
personnes morales (c'est-à-dire des entreprises ou des
associations diverses) pour défendre des
intérêts communs auprès des personnes
et des institutions chargées de prendre des
décisions (ou de faire des dossiers qui serviront
à prendre des décisions).
C'est ce que l'on appelle aussi, en anglais, des lobbies, et on appelle
leur action le lobbying.
Ainsi, Bruxelles, qui héberge l'essentiel des services
administratifs de l'Union européenne, héberge
aussi de très nombreux groupes de pression qui font pression
auprès des autorités compétentes pour
que telle ou telle décision soit prise. Ces groupes sont
alors organisés et permanents. On peut citer comme exemple
les industries pétrolières ou de l'acier.
D'autres groupes de pression sont moins organisés et plus
temporaires : ainsi, quand on envisage de construire une autoroute dans
une région donnée, il se peut que les maires des
communes concernées, qui souhaitent tous que l'autoroute
passe un peu plus loin, s'organisent pour défendre leurs
intérêts auprès de la
Préfecture, du Ministère, etc...
Les pressions exercées peuvent être
très visibles, dans le cas de manifestations par exemple, ou
beaucoup plus occultes quand il s'agit d'entreprises qui souhaitent que
telle ou telle décision soit prise. |
Holding
Société financière qui
détient et gère les titres des
sociétés qui font partie du groupe de la
société holding. |
|
Holisme
Du grec "tout entier". Théorie d'après laquelle
le tout est plus que la somme des parties. Le holisme
méthodologique est une méthode d'analyse des
faits sociaux ou économiques. Pour expliquer un fait social
il faut le mettre en relation avec un autre fait social qui le
détermine. Le holisme méthodologique est un
déterminisme. Un fait social ou économique ne
peut être compris en dehors de son environnement. .. |
Immigré
Selon la définition adoptée par le Haut Conseil
à l'Intégration, un immigré est une
personne née étrangère à
l'étranger et résidant en France. Les personnes
nées françaises à
l'étranger et vivant en France ne sont donc pas
comptabilisées. À l'inverse, certains
immigrés ont pu devenir français, les autres
restant étrangers. Les populations
étrangère et immigrée ne se confondent
pas totalement : un immigré n'est pas
nécessairement étranger et
réciproquement, certains étrangers sont
nés en France (essentiellement des mineurs). La
qualité d'immigré est permanente : un individu
continue à appartenir à la population
immigrée même s'il devient français par
acquisition. C'est le pays de naissance, et non la
nationalité à la naissance, qui
définit l'origine géographique d'un
immigré. |
Importation
Quand une opérations portant sur des biens ou services met
en relation un résident et un non-résident on
parle d'exportation et d'importation.
Un produit fabriqué par un producteur résidant en
Pologne et livré à un utilisateur
résidant en France est une importation pour la France et une
exportation pour la Pologne.
Par extension on parle parfois d'exportation ou d'importation de
capital pour désigner un transfert de capitaux d'un
État vers un autre, mais c'est une expression
imagée, pas l'utilisation correcte du concept. |
Impôts
Versements obligatoires sans contrepartie, en espèces ou en
nature, prélevés par les administrations
publiques ou par les institutions de l'Union européenne
* sur la production et les importations : qui
frappent la production et l'importation de biens et de services,
l'emploi de main-d'oeuvre et la propriété ou
l'utilisation de terrains, bâtiments et autres actifs
utilisés à des fins de production; ces
impôts sont dus indépendamment de la
réalisation de bénéfices
d'exploitation. Ils comprennent les impôts sur les produits
et les Autres impôts sur la production
* sur les produits : Impôts dus par
unité de bien ou de service produite ou
échangée; ils font partie des Impôts
sur la production et les importations; ils comprennent notamment la TVA
* sur le revenu (IRPP): Impôts frappant
les revenus, les bénéfices et les gains en
capital; ils sont établis sur les revenus effectifs ou
présumés des personnes physiques,
ménages, sociétés et institutions sans
but lucratif au service des ménages
* sur le patrimoine : droits de succession,
impôts locaux (foncier) ei impôt sur la fortune
(ISF)
 |
Indexation
Une valeur est indexée à une autre quand son
évolution est proportionnelle à celle de l'autre.
Si les salaires sont indexés sur le niveau
général des prix cela implique que l'augmentation
du niveau général des prix induira une
augmentation équivalente des salaires. |
|
Indicateur
de développement humain
L'Indicateur de Développement Humain, ou I.D.H., sert
à mesurer le niveau de développement des pays,
sans en rester simplement à leur poids économique
mesuré par le P.I.B. ou le P.I.B. par habitant. Il
intégre donc des données plus qualitatives.
C'est un indicateur qui fait la synthèse (on l'appelle
indicateur composite ou synthétique) de trois
séries de données :
* l'espérance de vie à la naissance (qui donne
une idée de l'état sanitaire de la population du
pays),
* le niveau d'instruction mesuré par la durée
moyenne de scolarisation et le taux d'alphabétisation,
* le P.I.B. réel (c'est-à-dire corrigé
de l'inflation) par habitant, calculé en parité
de pouvoir d'achat (c'est-à-dire en montant assurant le
même pouvoir d'achat dans tous les pays) ; le P.I.B. par
habitant donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.
L'I.D.H. est calculé par le Programme des Nations Unies pour
le Développement (P.N.U.D.). Il se présente comme
un nombre sans unité compris entre 0 et 1. Plus l'I.D.H. se
rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est
élevé. Le calcul de l'I.D.H. permet
l'établissement d'un classement annuel des pays.
 |
Indice
L'indice d'une grandeur est le rapport entre la valeur de cette
grandeur au cours d'une période courante et sa valeur au
cours d'une période de base. Il mesure la variation relative
de la valeur entre la période de base et la
période courante. Souvent, on multiplie le rapport par 100 ;
on dit : indice base 100 à telle période.
Les indices permettent de calculer et de comparer facilement les
évolutions de plusieurs grandeurs entre deux
périodes données. |
Indice
des prix à la consommation
L'indice des prix à la consommation (IPC)
est l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre
deux périodes données, la variation moyenne des
prix des produits consommés par les ménages.
C'est une mesure synthétique de l'évolution de
prix des produits, à qualité constante.
A partir de la diffusion de l'IPC de janvier 1999, l'Insee publie un
nouvel indice en base 1998 = 100 en lieu et place de l'indice base 1990
= 100. Cet indice rénové constitue la
septième génération de l'indice depuis
1914.
L'indice des prix à la consommation
harmonisé (IPCH) est l'indicateur permettant
d'apprécier le respect du critère de convergence
portant sur la stabilité des prix, dans le cadre du
traité de l'Union européenne (Maastricht). Pour
la France, le territoire national économique comprend la
France métropolitaine et les départements
d'outre-mer, à l'exclusion des territoires d'outre-mer.  |
Individualisme
Dans le langage courant, lindividualisme désigne une
situation dans laquelle l'individu est tourné vers son
intérêt propre sans préoccupation
d'autrui, c'est une forme d’égoïsme ,
l’individualiste ne pensant qu’à lui
sans se préoccuper des autres.
Du moint de vue de l'organisation politique un système
individualiste met les libertés individuelles et les droits
de la personne au premier rang à l'image de la
société des États-Unis.
Sociologiquement, il y a un processus de développement de
l'individualisme correspond à l'affranchissement progressif
pour chaque individu des normes collectives. |
Individualisme
méthodologique:
Courant d'analyse économique et sociologique dans lequel les
phénomènes observés sont
expliqués par les comportements rationnels des agents.
En sociologie, l'individualisme méthodologique est
généralement rattaché à Max
Weber et à la sociologie compréhensive.
En économie, l'individualisme méthodologique est
le fondement de la microéconomie traditionnelle qui s'est
développée à partir du dernier quart
du XIXème siècle (analyse marginaliste et
école néoclassique). |
Inflation
Au sens courant, l'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la
monnaie qui traduit une augmentation générale et
durable des prix.
Pour la théorie économique l'inflation renvoie
à une augmentation de la masse monétaire
(d'où l'idée de gonflement qui donne enfler...)
plus rapide que celle de la production. C'est cette augmenattion de la
masse monétaire qui rend possible l'augmentation des prix.
Pour évaluer le taux d'inflation on utilise l'indice des
prix à la consommation. Cette mesure n'est pas toujours
exacte car les variations de l'indice des prix ne sont pas toutes
d'origine inflationniste. |
Input
output
Expression anglo-saxonne pour désigner les produits
intégrés dans une production et les produits
issus de cette production. |
|
Institutions
sans but lucratif au service des ménages ; ISBLSM
Ensemble des unités privées dotées de
la personnalité juridique qui produisent des biens et
services non marchands au profit des ménages. Leurs
ressources principales proviennent de contributions volontaires en
espèces ou en nature effectuées par les
ménages en leur qualité de consommateurs, de
versements provenant des administrations publiques, ainsi que de
revenus de la propriété. ( les "associations sans
but lucratif" de la loi de 1901 en font partie) 
|
Inter-branche
intra-branche
Les échanges de produits d'un pays à l'autre
peuvent concerner des produits d'une même branche (des
voitures françaises et des voitures allemandes) ou de
branches différentes (des voitures françaises
contre des réfrigérateurs italiens). Dans le
premier il s'agit d'échanges intra-branche dans le second
d'échanges inter-branches.. 
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Intérim
Un salarié propose son travail à une entreprise
d'interim qui cherche un employeur ayant besoin pour un temps
donné d'un travailleur de cette catégorie. C'est
donc une relation de travail triangulaire pour un contrat à
durée déterminée qui
définit l'intérim .
 |
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Intermédiation
financière
Activité par laquelle une unité institutionnelle
acquiert des actifs financiers et, simultanément, contracte
des passifs pour son propre compte par le biais d'opérations
financières sur le marché. Les actifs des
intermédiaires financiers et leurs passifs
présentent des caractéristiques
différentes, ce qui suppose que, dans le processus
d'intermédiation financière, les fonds
collectés soient transformés ou
regroupés en fonction de leur
échéance, leur volume, leur degré de
risque.
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Intervention
de l'État
L'intervention de l'État se justifie selon
l'économiste américain Richard Musgrave, parce
que l'État remplit 3 fonctions :
- une fonction d’allocation des ressources
c'est-à-dire de production de certains biens et services
(avec la politique structurelle et la prise en compte des
externalités)
- une fonction de redistribution des revenus
(prélèvements et prestations)
- une fonction de stabilisation de la conjoncture
(croissance équilibrée et lutte contre
l’inflation et le chômage par la politique
conjoncturelle).
|
Investissement
Au sens commun, l'investissement est l'opération
réalisée par l'agent économique qui
engage une dépense pour en tirer un profit.
Pour les économistes
l'investissement réalisé par un agent
économique c'est l'achat des biens de production
c'est-à-dire ceux qui permettent la production d'autres
biens et services et qui sont durables (ils servent plusieurs fois et
plus d'un an). Le terme correspondant en comptabilité
nationale c'est formation brute de capital fixe (FBCF).
Il s'agit des investissements matériels.
L'investissement matériel est l'achat de
biens durables permettant d'augmenter le stock de capital de
l'entreprise. Il consiste souvent en l'achat de machines ou de
bâtiments, ces machines et ces bâtiments ayant pour
objet de contribuer à la production de biens et services.
Ils sont donc le fait des agents producteurs.
Pour les ménages cependant, les achats d'habitations sont
des investissements car, par exemple, un appartement permet de produire
un service de logement si le ménage décide de
mettre ce logement en location.
En rapprochant les deux conceptions on voit qu'il y a des
dépenses qui ne sont pas des achats de biens de production
mais qui correspondent au même objectif : produire plus ou
mieux. ce sont les investissements immatériels.
L'investissement immatériel consiste par
exemple en l'achat de brevets ou de logiciels, par exemple. Mais quand
l'entreprise fait des dépenses de
recherche-développement, il s'agit aussi d'investissement
immatériel dans la mesure où ces
dépenses doivent normalement déboucher sur des
innovations (de produits ou de procédés) qui vont
contribuer à la production. De même, quand
l'entreprise fait des dépenses pour former son personnel,
elle réalise un investissement immatériel
puisque, mieux formée, sa main d'oeuvre contribuera de
manière plus efficace à la production.
Actuellement la comptabilité nationale intègre
certains investissements immatériels dans la FBCF mais pas
les dépenses de recherche-développement ni les
dépenses de formation.
 |
Investissement
de capacité : Il désigne l'acquisition
de capital visant à accroître les
capacités de production de l'entreprise. Le stock de capital
augmente.
Investissement de productivité : Il
désigne l'achat d'un capital plus performant, plus efficace
en raison du progrès technique. Il permet de
réaliser des gains de productivité et donc de
réduire les coûts unitaires de production dans la
mesure où il permet d'économiser de la
main-d'oeuvre par substitution du capital au travail.
Investissement de renouvellement ou de remplacement
: Il désigne l'investissement destiné
à remplacer le capital usé ou obsolète
(obsolescence = usure économique d'un capital
liée à l'apparition d'un capital plus performant)
; le stock de capital de l'entreprise reste inchangé puisque
les nouvelles machines prennent la place des anciennes.
 |
Investissements
de portefeuille
Acquisition de titres financiers d'une entreprise
étrangère par une entreprise nationale mais ne
constituant pas un investissement direct à
l'étranger parce que ce n'est pas une prise de participation
dans le but d'exercer un contrôle durable. Il s'agit donc
d'un placement spéculatif. |
|
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Investissements
directs étrangers
Investissements qu'une unité institutionnelle (une
entreprise) résidente d'une économie effectue
dans le but d'acquérir un intérêt
durable dans une unité institutionnelle résidente
d'une autre économie et d'exercer, dans le cadre d'une
relation à long terme, une influence significative sur sa
gestion.
Les investissements directs comprennent non seulement
l'opération initiale qui établit la relation
entre les deux unités, mais également toutes les
opérations en capital ultérieures entre elles et
entre les unités institutionnelles apparentées,
qu'elles soient ou non constituées en
sociétés. |
Joint
venture
Société mixte (plusieurs pays) associant des
capitaux étrangers et des capitaux nationaux. |
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Libre
échange
Le libre échange est une doctrine et une situation de fait.
Le libre échange existe quand il n'y a aucun obstacle aux
échanges de produits et des capitaux entre deux pays. |
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Loi
de finances
La loi de finances est votée à l'automne et
autorise le gouvernement à percevoir les recettes et engager
les dépenses budgétaires pour l'année
suivante. |
Loi
des débouchés
Énoncée par Jean-Baptiste Say (1767-1832) peut
prendre trois formes équivalentes :
- l'offre crée sa propre demande,
- les produits s'échangent contre des
produits
- la monnaie n'est qu'un voile.
Cela signifie que toute offre nouvelle s'accompagne
d'une distribution de revenus qui permettra d'écouler la
nouvelle production, de telle sorte qu'il ne peut y avoir de crise de
surproduction. Toute la production se transforme en revenu et tout le
revenu se transforme en dépense parce que
l'épargne est instantanément
transformée en investissements (il ne peut pas y avoir
d'épargne inemployée car les
épargnants confrontés à cette
situation baisseraient le taux d'intérêt ce qui
attirerait forcément les emprunteurs).
John Maynard Keynes refuse cette loi des
débouchés et s'efforce de montrer que
l'économie peut être
déséquilibrée.
|
Macroéconomie
Analayse économique des relations qui
s'établissent entre des grandeurs économiques
globales sans qu'il soit nécessaire de faire
référence aux comportements des agents. |
|
Marché
financier
Au sens étroit c'est le marché boursier, la
bourse des valeurs. Au sens large c'est le marché des titres
financiers à long terme (en particulier des actions et des
obligations mais aussi de nombreux autres titres). |
|
Marché
monétaire
Le marché monétaire depuis 1986 comprend deux
compartiments.
- Le marché des titres de
créance négociables à court terme
ouverts à tous les agents (les titres sont émis
par les entreprises, les administrations ou les
sociétés financières).
- Le marché interbancaire
(marché monétaire proprement dit)
réservé aux banques et destiné aux
opérations de refinancement.
|
|
|
Marginal
Se rapporte à une unité particulière :
la dernière unité.
Par exemple la productivité marginale du travail est la
productivité de la dernière unité de
travail utilisée (lorsqu'on augmente la quantité
de travail d'une unité).
On dira aussi que le taux marginal de
prélèvements c'est le taux de
prélèvements appliqué sur la
dernière unité de revenu perçu. |
Ménages
Individus ou groupes d'individus considérés tant
dans leur fonction de consommateurs que dans celle,
éventuelle, d'entrepreneurs produisant des biens marchands
ou des services financiers et non financiers marchands.
On distingue les ménages ordinaires et les entrepreneurs
individuels.
Les ménages peuvent être collectifs par exemple
une communauté religieuse est un ménage collectif. |
Microéconomie
Analayse économique fondées sur la simulation des
comportements des agents. On définit des règles
de comportement et une "nature humaine" et on en déduit les
décisions prises par les agents dans un environnement
donné.  |
|
|
Mode
de production
Dans l'analyse marxiste un mode de production est la combinaison des
rapports de production et de l'organisation des forces productives. Les
marxistes distinguent 3 modes de production historiquement observables
: esclavagiste, féodal, capitaliste et un mode de production
à venir, le mode de production socialiste. |
|
Mode
de vie
Si le niveau de vie est mesuré par le revenu moyen par
habitant et indique quelle quantité de biens et services on
peut consommer, le mode de vie indique comment les ménages
dépensent ce revenu moyen. Un même niveau de vie
peut correspondre à des modes de vie différents.
Le mode de vie est décrit par les structures de consommation
et les coefficients budgétaires. |
Mondialisation
Autre manière de dire globalisation. La
mondialisation est l'intégration de la production dans une
stratégie mondiale. Si on veut être plus
précis on dira que
- la mondialisation, en termes
économiques, est un processus de décloisonnement
entre États-nations. Le fait de retirer les
barrières entre les nations produit la mondialisation (par
exemple sur un marché donné comme le
marché mondial des télécoms) ; on a
décloisonné les frontières qui
pouvaient exister entre les États-nations et on a une
mondialisation de marchés particuliers
- la globalisation est aussi un processus de
décloisonnement, mais cette fois-ci entre les
marchés (donc la globalisation englobe la mondialisation) ;
une firme a une stratégie globale quand elle
définit cette stratégie par rapport à
l'ensemble des marchés mondiaux, qu'il s'agisse du
marché des capitaux, des technologies, des services, etc.
|
|
Mondialisation
culturelle
Conséquence et renforcement de la mondialisation de
l'économie, la mondialisation culturelle correspond
à une homogénéisation des valeurs et
des normes qui commandent les pratiques culturelles. |
Monétarisme
Courant de pensée dont le chef de file est Milton Friedman.
Les monétaristes considèrent que les pouvoirs
publics doivent éviter absolument d'agir sur les variables
monétaires. Ils transforment la théorie
quantitative puisque pour eux, la monnaie n'est pas neutre à
court terme, elle a même des effets importants mais la
neutralité à long terme est conservée.
Selon Friedman une politique de relance keynésienne est
toujours inflationniste et ne réduit le chômage
dans le meilleur des cas que pendant une période courte. Le
taux de chômage ne peut pas durablement s'éloigner
du taux naturel de chômage. |
Moratoire
de la dette du tiers monde
Décision prise par les prèteurs de suspendre le
remboursement de la dette pour certains pays pauvres. Le moratoire peut
être provisoire ou définitif |
Multiplicateur
keynésien
Principe créant un lien entre une dépense
supplémentaire (un investissement public dans le cadre de
grands travaux par exemple) et la croissance de la production qui en
résulte. Selon les keynésiens, le
supplément de revenu (ou de production) engendré
est un multiple du supplément de dépense initial. |
Niveau
de vie d'un ménage
Le niveau de vie est mesuré par le revenu disponible du
ménage divisé par le nombre d'unités
de consommation (uc). Le niveau de vie est donc le même pour
tous les individus d'un même ménage.
Les unités de consommation sont
généralement calculées selon
l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE
modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du
ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3
uc aux enfants de moins de 14 ans. |
Obligations
Titre financier négociable représentatif d'une
dette d'une société. La
société émet des obligations pour se
procurer des capitaux. Chaque obligation comporte une valeur nominale,
une échéance et un taux
de'intérêt.
Par exemple une société émet pour 7
ans avec un taux d'intérêt de 4 %, 10000
obligations d'un nominal de 100 euros pour se procurer 1 million
d'euros. Elle remboursera contre chaque obligation 100 euros 7 ans plus
tard en ayant servi chaque année 4 euros
d'intérêt aux propriétaires des
obligations. |
Obsolescence
Un équipement, un bien ou une méthode sont
obsolètes lorsqu'un nouvel équipement, un nouveau
bien ou une nouvelle méthode "déclassent"
l'équipement, le bien ou la méthode qui
deviennent "dépassés".
L'obsolescence peut-être objective mais elle est souvent
subjective lorsque le progrès technique incorporé
dans la nouveauté n'est pas vraiment indispensable pour
l'utilisateur.
 |
OPEP
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP)
créée en 1960 (Conférence de Bagdad),
siège à Vienne et regroupe onze pays (Arabie
saoudite, Irak, Iran, Koweït, Venezuela, Qatar,
Indonésie, Libye, Emirats arabes unis, Algérie et
Nigeria). Elle se fixe pour objectif de coordonner les politiques
pétrolières des Etats membres, à la
fois pour rentabiliser les investissements des producteurs et assurer
l'approvisionnement des consommateurs. |
Opérations
Opérations
financières
Ensemble des opérations entre deux unités
institutionnelles portant sur des actifs ou des passifs financiers.
Certaines opérations sont purement
financières : prêts, émission
ou cessions de titres. D’autres sont la contrepartie
d’une opération sur biens et services ou
d’une opération de répartition, qui se
traduit par un transfert de moyens de paiement ou la naissance
d’un crédit. 
Opérations de répartition.
Opérations par lesquelles la valeur ajoutée
générée par la production est
distribuée entre la main-d'oeuvre, le capital et les
administrations publiques, et opérations de redistribution
du revenu et de la richesse. 
|
Organisation
mondiale du commerce
Mise en place en janvier 1995 l'OMC est une organisation internationale
chargée de veiller aux respects des accords
réglementant le commerce des marchandises, des services, des
droits de propriété intellectuelle. L'OMC
remplace le GATT
 |
Organismes
de placement collectif (OPC)
Sociétés financières dont la fonction
consiste à placer, sur les marchés
monétaires, des capitaux ou en biens immobiliers, les
capitaux qu'elles collectent auprès du public.
Les OPC sont souvent des OPCVM (organismes de placement collectif en
valeurs mobilières, les deux grandes catégories
d'OPCVM sont :
- les sociétés d'investissement
à capital variable (SICAV)
- les fonds communs de palcement (FCP)
|
Pacte
de stabilité et de croissance
Signé en 1997 dans le traité d'Amsterdam
par les pays de la zone euro. Le pacte de stabilité et de
croissance engage les États signataires à mettre
en place des poiltiques budgétaires visant à
faire disparaître les déficits et à
réduire la dette publique. Les critères de
Maastricht se sont appliqués jusqu'au début de
2005 date à laquelle ils ont été
aménagés. |
Paradigme
Ensemble de concepts et de méthodes donnat une explication
scientifique des phénomènes observés.
Plusieurs paradigmes peuvent être concurrents pour un
même phénomène, ils renvoient
simplement à des hypothèses théoriques
différentes. |
Parité
de pouvoir d'achat (PPA)
La parité de pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion
monétaire qui permet d'exprimer dans une unité
commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce
taux exprime le rapport entre la quantité
d'unités monétaires nécessaire dans
des pays différents pour se procurer le même "
panier " de biens et de services.
Ce taux de conversion peut être différent du "
taux de change " ; en effet, le taux de change d'une monnaie par
rapport à une autre reflète leurs valeurs
réciproques sur les marchés financiers
internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un
consommateur. |
Patrimoine
Le patrimoine est l’ensemble des biens
possédés par un individu ou un ménage
à un moment donné. Le patrimoine doit
être mesuré en valeure nette
c'est-à-dire qu'il faut déduire de la valeur des
biens possédés celui des dettes.
Le patrimoine est composé
d’éléments très divers :
- des immeubles (au sens juridique du terme) :
appartement, maison, terrains,
- des biens meubles : des objets bijoux, livres ou
meubles anciens,
- de la monnaie et des titres : montant des
dépôts sur les livrets
d’épargne, des titres représentatifs de
créances ou de propriété, obligations,
ou Bons du Trésor), etc…
L'évaluation du patrimoine est difficile
parce que la valeur de nombreux éléments du
patrimoine change avec le temps et ne prend forme qu'au moment de la
vente.
Le patrimoine peut permettre d’obtenir des revenus (revenus
du patrimoine) : les actions procurent des dividendes, les livrets
d’épargne des intérêts, les
immeubles possédés et loués des
loyers...
|
Pauvreté
La pauvreté c'est la situation d’individus ou de
groupes, démunis de ressources jugées
essentielles.
La pauvreté n'est pas l'exclusion mais la
pauvreté peut conduire à l'exclusion.
Pour mesurer la pauvreté on utilise un critère
monétaire relatif en disant le plus souvent que les pauvres
sont les personnes aynat un revenu inférieur à ma
moitié du revenu médian de la population
à laquelle ils appartiennent.
C'est une conception réductrice de la pauvreté. |
Petites
et moyennes entreprises PME
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises dont la
taille, définie par un ensemble de critères, dont
essentiellement le nombre de salariés, ne dépasse
pas certains seuils. Les autres critères de taille
utilisés sont le chiffre d'affaires annuel ou le total du
bilan, et on utilise parfois de plus un critère
d'indépendance s'exprimant sous la forme de non-appartenance
à un groupe trop important.
Les seuils retenus, et en particulier le seuil du nombre de
salariés, sont variables suivant les pays et l'objet de la
définition : application d'une réglementation ou
calcul de statistiques. Eurostat et la plupart des pays emploient le
seuil de 250 salariés. En France il n'existe pas de
définition officielle unique, mais on utilise le plus
souvent dans les statistiques soit le seuil de 250 salariés,
soit celui de 500 salariés. |
Plus
value
Une plus value c'est une différence de valeur entre deux
dates pour un même objet.
Sur les marchés financiers le
détenteur de titres peut réaliser une plus-value
au moment où il vend les titres si le prix de vente est
à cette date supérieur au prix qu'il a
payé lorsqu'il a acheté ces titres. Dans le cas
contraire il peut subir une moins-value.
Dans l'analyse marxiste, la plus-value est la
différence entre la valeur créée par
le salarié et la valeur qui lui est restituée en
contre-partie de son travail (la valeur de sa force de travail,
c'est-à-dire son salaire). Cette différence
provient du fait que le travailleur qui ne possède pas les
moyens de production est obligé de vendre sa force de
travail et que le propriétaire des moyens de production (le
capitaliste) en payant cette force de travail à sa valeur
(il n'y a pas de vol sur le prix de la force de travail) obtient le
droit de faire travailler le salarié. Il n'embauche le
salarié que si la plus value existe c'est-à-dire
si l'utilisation de la force de travail produit plus de richesse
qu'elle n'en coûte.
Le taux de plus value est mesuré par le
rapport
plus-value / dépenses de salaires
|
Politique
agricole commune
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics dans le
cadre du marché commun puis de l'union européenne
pour organiser la production et la distribution (y compris dans les
échanges internationaux) dans l'agriculture
européenne. Cette politique qui protège les
producteurs européens doit être
abandonnée pour respecter les règles de l'OMC ce
qui pose des problèmes politiques importants et provoque la
résistance des agriculteurs européens.
 |
Politique
commerciale
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour
stimuler les exportations et freiner les importations.
La politique commerciale peut passer par la mise en place d'obstacles
traifaires (droits de douanes) ou non-tarifaires (contingentements),
mais ces mesures sont aujourd'hui interdites par l'OMC.
Elle peut s'appuyer sur une manipulation du taux de change puisque une
dévaluation ou une dépréciation
volontaire permet d'abaisser le prix des produits nationaux
exprimés en monnaie étrangère.
La politique commerciale stratégique vise à
améliorer la compétitivité des
entreprises d'un pays soit par des subventions à la
recherche développement soit par des contrats publics
permettant d'atteindre un seuil de rentabilité minimale,
soit encore en favorisant les implantations
étrangères par une politique fiscale attractive. |
Politique
conjoncturelle
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour
traiter les chocs conjoncturels.
La politique conjoncturelle vise la réalisation d'objectifs
de court ou moyen terme relativement à une situation
jugée acceptable : une croissance économique
équilibrée la plus forte possible.
L'équilibre recherché concerne l'emploi, les prix
et le commerce extérieur. Un taux de chômage
réduit, une inflation faible ou nulle, des comptes
extérieurs équilibrés ou
excédentaires. |
Politique
économique
La politique économique est l'ensemble des actions
menées par les pouvoirs publics pour réaliser des
objectifs améliorant ou orientant la situation
économique.
On distingue les politiques économiques en
fonction de leur domaine d'application :
- politique agricole (par exemple la politique agricole
commune)
- politique industrielle
- politique commerciale
ou en fonction des moyens qu'elles utilisent
- politique monétaire
- politique budgétaire
- politique fiscale
- politique commerciale
ou encore en fonction de l'horizon
- politique conjoncturelle
- politique structurelle.
|
Politique
de l'emploi
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour
réduire le taux de chômage.
La politique de l'emploi prend deux formes
- les politiques actives qui cherchent à
augmenter le nombre des emplois
- les politiques passives qui cherchent à
rendre le chôamge supportable (traitement social du
chômage).

|
Politique
structurelle
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour
traiter les faiblesses structurelles.
La politique structurelle vise des objectifs de long terme de
correction des handicaps liés aux structures de
l'économie : insuffisance de l'innovation, relations
professionnelles mal adaptées, spécialisation non
dynamique, système de financement peu performant, faible
compétitivité...
Les mesures de politique structurelle passent par des
réformes demandant du temps. 
|
Population
active
Ensemble des personnes des deux sexes qui sont pourvues d'un emploi ou
sont au chômage (au sens du Bureau international du travail).

|
Population
inactive
Ensemble des personnes des deux sexes qui n'exercent pas ou ne
cherchent pas à exercer une activité
rémunérée. La population inactive
contient deux catégories : les inactifs par âge
(ceux qui ne peuvent pas être actifs en raison de
l'âge légal d'activité) et les inactifs
par choix (ceux qui pourraient mais ne veulent pas être
actifs). |
Population
totale
Ensemble des personnes, nationaux ou étrangers,
établies de façon durable sur le territoire
économique du pays, même si ces personnes en sont
temporairement absentes. La population totale est calculée
à une date déterminée. Toutefois, la
moyenne annuelle du nombre d'habitants fournit une base
appropriée pour l'estimation des variables de la
comptabilité nationale ou comme dénominateur en
cas de comparaisons. 
|
Pouvoir
d'achat
Le pouvoir d'achat c'est la valeur de la monnaie.
Combien vaut une pièce d'1 euro ' Ce que je peux acheter
avec 1 euro (par exemple un café expresso).
La notion de pouvoir d'achat est au centre de la distinction entre
réel et nominal ou volume et valeur.
Pour avoir une mesure d'une grandeur économique
monétaire (en euros ou en dollars par exemple)
exprimée en pouvoir d'achat il faut déflater
c'est-à-dire éliminer l'inflation dans
l'évolution de la valeur de cette grandeur.
On l'exprime alors en volume et non plus en valeur, ou en monnaie
constante et non plus en monnaie courante. |
Praxis
Etymologiquement action ou activité.
Terme marxiste qui caractèrise l'interaction entre la
théorie et la pratique, l'homme et son activité.
Selon Jean-Paul Sartre (1905-1980) la praxis c'est : « faire
et en faisant, se faire ».  |
Précarité
du travail
Les emplois précaires sont des emplois salariés
dont la durée n'est pas garantie par exemple les contrats de
durée déterminée (CDD), stages,
emplois aidés (contrats emplois solidarité,
contrats initiative emploi, emplois jeunes, sles emplois
intérimaires. |
Préférence
pour la liquidité
Les agents préfèrent conserver la monnaie
disponible (liquide veut dire en fait sur un compte courant)
plutôt que faire un placement qui les conduirait à
perdre les avantages de la liquidité.
La préférence pour la liquidité varie
d'une personne à l'autre. Pour l'estimer il faut poser la
question suivante : quelle somme faut-il vous donner pour vous faire
renoncer à conserver 100 euros et vous décider
à faire un placement '
Si l'individu répond 3 euros cela indique une
préférence faible (3 %) mais s'il indique 20
euros cela veut dire qu'il a une forte préférence
pour la liquidité (20 %). |
Préférence
pour le présent
Les agents préfèrent dépenser
aujourd'hui plutôt que demain parce que l'avenir est
risqué. La préférence pour le
présent varie d'une personne à l'autre. Pour
l'estimer il faut poser la question suivante : quelle somme faut-il
vous donner pour vous faire renoncer à utiliser
immédiatement 100 euros en reportant cette
dépense à l'année prochaine '
Si l'individu répond 3 euros cela indique une
préférence faible (3 %) mais s'il indique 20
euros cela veut dire qu'il a une forte préférence
pour le présent (20 %). |
Prélèvements
obligatoires
Ensemble des impôts et des cotisations sociales effectives
perçues par les administrations publiques et
l’Union européenne. Le taux de
prélèvements obligatoires est le rapport des
prélèvements au PIB. 
|
Prestations
sociales
Transferts, en espèces ou en
nature, aux ménages qui sont destinés
à alléger la charge financière que
représente pour ceux-ci la protection contre un certain
nombre de risques ou de besoins ; ils sont
effectués par l'intermédiaire de
régimes organisés de façon collective
ou, en dehors de ces régimes, par des unités des
administrations publiques ou des ISBLSM. 
|
Prix
Mesure la quantité d'un produit qui peut être
obtenue contre une unité d'un autre bien ou service.
Prix nominaux ou monétaires : le
plus souvent les prix sont exprimés en monnaie et indique
combien d'unités monétaires il faut donner pour
avoir une unité du produit = un café expresso
contre 1 euro.
Prix réels : les prix
sont parfois exprimés en termes réels, dans ce
cas ils sont en monnaie constante ou en unités de bien = un
café expresso vaut 0,8 dollar de 1998 ou un café
expresso vaut 25 morceaux de sucre. |
Prix
courants, prix constants
Les prix courants sont les prix tels qu'ils sont indiqués
à une période donnée, ils sont dits en
valeur nominale. Les prix constants sont les prix en valeur
réelle c'est-à-dire corrigés de la
hausse des prix par rapport à une donnée de base
ou de référence.On utilise de la même
façon les termes euros ou francs constants et euros ou
francs courants. |
Prix
de base
Le prix de base est le prix effectivement payé par
l'acheteur diminué des impôts sur les produits (ne
pas confondre avec les impôts sur la production qui
constituent une catégorie plus large) et augmenté
des subventions sur les produits (même remarque). C'est
cohérent avec le désir de mesurer la recette
effective du vendeur.  |
Production:
La production est l'activité exercée sous le
contrôle et la responsabilité d'un agent
économique (une unité institutionnelle) qui
combine des ressources en main-d'oeuvre, capital et biens et services
pour fabriquer des biens ou fournir des services, et
résultat de cette activité. Les processus
purement naturels sans intervention ou contrôle humain ne
font pas partie de la production.
On distingue : la production marchande, la production non marchande et
la production autoconsommée.
La production marchande est une production
écoulée ou destinée à
être écoulée sur le marché.
Elle comprend :
- les produits vendus à un prix
économiquement significatif
(c’est-à-dire un prix couvrant plus de 50 % des
coûts de production)
- les produits troqués
- les produits utilisés pour effectuer des
paiements en nature, y compris les rémunérations
des salariés en nature
- les produits livrés par une
unité d’activité économique
locale à une autre unité
d’activité économique locale
appartenant à la même unité
institutionnelle et destinés à être
utilisés par cette dernière pour sa consommation
intermédiaire
- les produits ajoutés aux stocks de biens
finis et de travaux en cours, destinés à une ou
plusieurs des utilisations précédentes.
La production non marchande est celle des
administrations publiques lorsqu'elle ne conduit pas à la
fixation d'un prix et la production pour usage final propre (production
autoconsommée).
La production pour usage final propre correspond aux biens ou services
qu'une unité institutionnelle produit et conserve pour sa
consommation finale ou sa formation brute de capital fixe. 
|
Productivité
du capital
La productivité du capital est la relation qui
s'établit entre la production et la quantité de
capital qui a permis la production.
Elle est mesurée par le rapport de la valeur produite
à la valeur du capital fixe utilisé pour produire.
Cette définition concerne la productivité moyenne
mais on peut aussi calculer la productivité marginale du
capital.
C'est le rapport de la variation de la production à la
variation de la quantité de capital correspondante.  |
Productivité
du travail:
La productivité du travail est la relation qui
s'établit entre la production et la quantité de
travail qui a permis la production.
Elle est peut être mesurée de plusieurs
manières :
- rapport de la quantité de produits
à la quantité de travail utilisée
(tant de pièces à l'heure par exemple)
- rapport de la valeur produite à la
quantité de travail utilisée (tant d'euros par
heure par exemple)
- rapport de la valeur produite à la
dépense de travail correspondante (tant d'euros produits par
euros de salaire)
Les définitions
précédentes concernent la productivité
moyenne mais on peut aussi calculer la productivité
marginale du travail.
C'est le rapport de la variation de la production à la
variation de la quantité de travail correspondante. 
|
Productivité
globale des facteurs
La productivité globale des facteurs de production est le
rapport de la valeur de la production à la valeur totale des
dépenses de production (coût du travail,
dépenses en capital, consommations
intermédiaires).
On peut calculer cette productivité globale des facteurs en
volume en remplaçant les valeurs par des volumes (valeurs
réelles). |
Produits
dérivés
Actifs financiers basés sur ou dérivés
d'un autre instrument dit "sous-jacent",
généralement un autre actif financier, mais
parfois une matière première ou un indice. 
|
Produit
intérieur brut PIB
Agrégat représentant le résultat final
de l'activité de production des unités
productrices résidentes.
Il peut se définir de trois manières :
- le PIB est égal à la somme des
valeurs ajoutées brutes des différents secteurs
institutionnels ou des différentes branches
d'activité, augmentée des impôts moins
les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas
affectés aux secteurs et aux branches
d'activité)
- le PIB est égal à la somme des
emplois finals intérieurs de biens et de services
(consommation finale effective, formation brute de capital fixe,
variations de stocks), plus les exportations, moins les
importations
- le PIB est égal à la somme des
emplois des comptes d'exploitation des secteurs
institutionnels : rémunération des
salariés, impôts sur la production et les
importations moins les subventions, excédent brut
d'exploitation et revenu mixte.

|
Produit
national brut PNB
Mesure la somme des valeurs ajoutées par les producteurs
nationaux alors que le PIB (produit intérieur brut) mesure
la somme des valeurs ajoutées par les producteurs
résidents. La différence tient donc au passage
des producteurs résidents (PIB) aux producteurs nationaux
(PNB).
Depuis 2002, le nouveau Système Européen des
Comptes (SEC 95) est appliqué pour établir le Produit
National Brut, désormais appelé Revenu
National Brut (RNB).
Le RNB (autrefois PNB) = PIB + revenus reçus
du reste du monde - revenus versés au reste du monde +
subventions reçues du reste du monde - impôts sur
la production versés au reste du monde.
Application pour la France en 2003.
Produit
intérieur brut (PIB) |
1557
|
Rémunération des
salariés versées par le reste du monde
diminuée de la rémunération des
salariés reçue par le reste du monde |
1,3
|
Revenus de la propriété
versés par le reste du monde diminués des revenus
de la propriété reçus par le reste du
monde |
-1,4
|
Impôts nets des subventions |
3,1
|
Revenu
national brut ou Produit national brut |
1560
|
Le PNB ou RNB est un indicateur souvent utilisé dans les
comparaisons internationales de niveau de vie lorsqu'il est
exprimé par habitant, car il regroupe l'ensemble des revenus
reçus par les unités nationales. 
|
Profitabilité
C'est un indicateur de rentabilité. La
profitabilité permet la comparaison entre le rendement
anticipé des opérations productives
(rentabilité financière) et le rendement des
placements financiers.
Une faible profitabilité détourne
l'épargne des investisements productifs (FBCF) vers les
placements financiers. |
Progrès
technique
Ensemble des changements permettant une augmentation de
l'efficacité des méthodes de production et un
accroissement de la productivité. |
Propension
moyenne ; propension marginale
Propension moyenne à consommer :
Consommation / revenu disponible.
C'est la part du revenu qui va à la consommation.
Propension marginale à consommer :
rapport entre la variation de la consommation et celle du revenu
disponible.
Propension moyenne à épargner
c'est le taux d'épargne c'est-à-dire le rapport
de l'épargne au revenu disponible.
Propension marginale à épargner : rapport
entre la variation de l’épargne à celle
du revenu disponible.
Propension moyenne à exporter =
Exportations / Produit Intérieur Brut.
Propension moyenne à importer =
Importations / Produit Intérieur Brut.
Propensions marginales : rapports entre la
variation des importations ou des exportations et celle du PIB. |
Protection
sociale
Ensemble des dispositifs mis en place pour assurer et aider les
individus devant les risques majeurs de l'existence (chômage,
maladie, vieillesse, famille). Elle a donc à la fois des
objectifs matériels (permettre aux individus de survivre
quand ils sont malades, ou âgés, ou
chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs
sociaux (réduire l'inégalité devant
les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus
leur permettant d'être intégrés
à la société).
En France la protection sociale est assurée par des
institutions : la Sécurité sociale (protection
contre la maladie, la vieillesse, etc...), et l'État
lui-même dont le budget assure certaines dépenses
(bourses scolaires, indemnisation des chômeurs en fin de
droits, par exemple) ou des collectivités territoriales (les
Communes peuvent prendre en charge certaines dépenses des
retraités ayant peu de ressources, comme les
dépenses de transport, par exemple).
Dans d'autres pays le financement et l'organisation fait une place plus
ou moins importante aux entreprises.
Enfin, les administrations privées (les organisations
caritatives,comme le Secours catholique ou le Secours populaire, par
exemple) prennent en charge également une partie de la
protection sociale, souvent en direction des populations les plus
marginalisées. |
Protectionnisme
Les mesures protectionnistes prises par un pays sont
destinées à freiner les importations. La
protection peut être tarifaire (droits de douane) ou non
tarifaire (normes, contingents...). Le protectionnisme s'oppose au
libre échange.
On parle de protectionnisme éducateur lorsque le
protectionnisme est mis en place provisoirement pour
protéger les activités qui démarrent
avec un retard pénalisant relativement à des pays
qui sont en avance. Cette doctrine du protectionnisme
éducateur fait référence à
l'économiste allemand Frederic List (1789-1846). |
Qualification
La qualifiaction c'est l'attribution d'une qualité, d'un
titre, il s'agit donc d'une opération sociale de
reconnaissance.
On distingue la qualification individuelle qui
renvoie aux capacités acquises par la formation ou/et
l'expérience, la qualification de l'emploi
qui désigne le profil de l'emploi proposé
(capacités attendues) généralement
énoncé dans l'offre d'emploi.
Pour de nombreux auteurs il faut distinguer la qualification de la
compétence : la qualification est statutaire et reconnue
socialement, la compétence est établie par un
diagnostic de l'employeur, elle comporterait une part d'arbitraire (qui
peut être positive si le salarié se voit
reconnaitre une compétence supérieure
à sa qualification). |
Rapport
interdécile
Le rapport interdécile des revenus D9/D1 est
utilisé pour mettre en évidence les
écarts entre les plus riches et les plus pauvres.
Ce ratio rapporte le revenu au-dessus duquel se situent les 10 %
d'individus les plus riches (neuvième décile ou
D9) au revenu en dessous duquel se situent les 10 % les plus pauvres
(premier décile ou D1). |
Rapports
sociaux
Au sens large les rapports sociaux sont les relations que les groupes
sociaux entretiennent.
Dans l'analyse marxistes les rapports sociaux sont les rapports
qu'entretiennent les classes. Ils sont nécessairement
conflictuels puisque l'existence des classes suppose qu'il y a lutte
des classes.
 |
Rationalité
La rationalité c'est la capacité d'ajuster les
moyens aux fins (aux objectifs).
Il n'y a jamais dans une entreprise humaine une seule
rationalité car il y a toujours plusieurs moyens pour
atteindre les objectifs recherchés.
Dans les sociétés modernes faire
référence à la rationalité
c'est se placer dans un modèle de pensée
mathématique et cartésien à la fois.
La rationalité consiste alors en l'application du principe
d'économicité : maximiser le résultat
compte tenu des ressources dont on dispose ou minimiser la
dépense en ressources pour un niveau donné du
résultat.
Max Weber distinguait la rationalité en valeur, la
rationalité en finalité à
l'intérieur de 4 types idéaux
d'activités :
- activité rationnelle en
finalité caractérisée par le fait que
l'agent choisit les moyens les plus appropriés pour
atteindre son but, compte tenu des conséquences
prévisibles qui peuvent ou non troubler le
déroulement de son action
- activité rationnelle en valeur qui est au
service d'une conviction, indépendamment de la
considération des chances de succès et des
conséquences
- activité affective, qui se
développe sous l'empire d'une émotion ou d'une
passion, éventuellement sous forme sublimée (par
exemple celui qui se venge d'un affront ou qui se livre à la
félicité contemplative)
- activité traditionnelle, qui
obéit parfois machinalement à la routine.
|
Rationalité
limitée
Concept introduit par l'économiste américain
Herbert Simon (1916-2001). La rationalité limitée
est la forme de ratinalité utilisée
réellement par les agents économiques par
opposition à la rationalité omnisciente des
théoriciens néoclassiques. selon Herbert Simon la
rationalité limitée est une
rationalité procédurale traduisant le fait que le
décideur cherche à atteindre un niveau de
satisfaction suffisant et pas forcément le plus
élevé possible. Le but n'est pas l'optimum mais
ce qui est conforme aux attentes. Par exemple un taux de profit
jugé normal et pas le taux de profit le plus
élevé possible. |
Recherche
développement
La recherche développment est le troisième du
processus de recherche destiné à
découvrir un nouveau nproduit ou une transformation d'un
produit :
- recherche fondamentale
- recherche appliquée
- recherche développement.
|
Redistribution
La redistribution est une modification des revenus primaires par un
transfert de revenus : une partie des revenus primaires est
prélevée par les impôts et cotisations
sociales puis reversée par les aides ou prestations sociales.
Le revenu disponible est le revenu après redistribution.
Les revenus primaires sont les revenus perçus en
contrepartie du travail ou du capital engagé dans la
production (salaires, intérêts, dividendes,
loyers, fermages, excédent d'exploitation).
Le revenu disponible c'est le revenu primaire augmenté des
prestations sociales reçues et diminué des
prélèvements obligatoires supportés. |
Rééchelonnement
Modification du calendrier des remboursements d'une dette. le
rééchelonnement consiste à reporter la
dette pas à la suspendre contrairement au moratoire.  |
Réévaluation
Une réévaluation ne peut intervenir que dans un
régime de changes fixes.
La réévaluation c'est la définition
d'un nouveau taux de change officiel, reconnaissant le gain de valeur
d'une monnaie relativement à l'autre.
Dans le système monétaire européen
(régime de changes fixes entre l'Allemagne et la France),
une réévaluation du mark relativement au franc
signifiait qu'il fallait plus de francs pour acheter un mark
après la réévaluation. |
Régulation
sociale
Au sens de Durkheim c'est le processus par lequel la
société parvient à maintenir les
désirs des individus pour les rendre compatibles et
maintenir la cohésion sociale. |
Régionalisation
des échanges
Importante croissance du commerce à l'intérieur
des zones, c'est-à-dire du commerce intra-zone. |
Rémunération
du travail
Ensemble des rémunérations en espèces
et en nature que les employeurs versent à leurs
salariés en paiement du travail accompli par ces
derniers : salaires et traitements bruts en espèces
et en nature, cotisations sociales effectives et imputées
à la charge des employeurs. 
|
|
Rendements
d'échelle
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de
salariés (salariés et machines sont identiques)
on obtient plus de 2 fois plus de produits, on dit que les rendements
d'échelle sont croissants.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de
salariés (salariés et machines sont identiques)
on obtient moins de 2 fois plus de produits, on dit que les rendements
d'échelle sont décroissants.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de
salariés (salariés et machines sont identiques)
on obtient exactement 2 fois plus de produits, on dit que les
rendements d'échelle sont constants. |
Rentabilité
économique ; financière
La rentabilité d'une entreprise s'apprécie de
plusieurs manières :
- la rentabilité économique
mesure l'efficacité des équipements ; c'est le
rapport de l'excédent brut d'exploitation (EBE) à
la valeur du capital fixe utilisé (K)
- la rentabilité financière
cherche à mesurer l'efficacité des capitaux
financiers engagés par les actionnaires; c'est le rapport du
bénéfice distribuable aux capitaux propres.
|
Réserves
de change
Ce sont les réserves en devises détenues par la
banque centrale. Une devise est une monnaie autre que la monnaie
nationale (il est incorrect de parler de devise
étrangère, une devise est toujours
étrangère). Les réserves de change
permettent d'intervenir sur le marché des changes. Si par
exemple la Banque centrale européenne considère
le dollar s'échange à un taux excessif
relativement à l'euro, elle vendra des dollars contre des
euros pour faire baisser le taux de change du dollar (en euros). |
Résidents
; non-résidents
Les résidents sont
- Personnes physiques :
- les personnes, quelle que soit leur
nationalité, qui ont leur domicile principal en France,
à l'exception des fonctionnaires et militaires
étrangers en poste en France qui sont
non-résidents quelle que soit la durée de leur
mission ;
- les fonctionnaires et militaires
français en poste à l'étranger ;
- les fonctionnaires français mis
à la disposition d'une organisation internationale ou de
tout autre employeur non-résident
- Personnes morales :
- les personnes morales (françaises ou
étrangères) pour leurs seuls
établissements situés en France, à
l'exception des personnes morales non-résidentes
énumérées ;
- les ambassades, missions diplomatiques, consulats
français à l'étranger et les
unités de l'armée française
stationnées à l'étranger.
Les non-résidents sont
- Personnes physiques :
- les personnes, quelle que soit leur
nationalité, française ou
étrangère, qui ont leur domicile principal
à l'étranger ;
- les fonctionnaires et militaires
étrangers en poste en France
- Personnes morales :
- les personnes morales (françaises ou
étrangères) pour leurs seuls
établissements situés à
l'étranger, à l'exception, pour les
françaises, des personnes morales résidentes
énumérées ci-dessous ;
- les ambassades, missions diplomatiques et
consulats étrangers en France ainsi que les
unités d'armée étrangère
venant à séjourner en France ;
- les organismes internationaux de
caractère inter-gouvernemental installés en
France.
|
Reste
du monde
Les comptes du reste du monde retracent les relations
économiques entre les unités qui font partie du
territoire économique et celles qui n’en font pas
partie. 
|
|
Retraites
Un système de retraite peut prendre trois frormes :
- retraites par capitalisation : les actifs (futurs
retraités) épargnent volontairement ou par
obligation en se constituant un capital qui leur permettra de toucher
une rente lorsqu'ils seront en retraite
- retraites par répartition : les actifs
paient des cotisations sociales obligatoires servant à
financer les retraites de ceux qui sont retraités
à cette date
- régime mixte : mélange des deux
régimes précédents.
|
Revenu
Le revenu c'est ce que l'on peut dépenser dans une
période sans réduire le patrimoine
possédé en début de période.
C'est donc une somme d'argent ou un avantage en nature qui a
été gagné dans la période
sans cession d'éléments du patrimoine.
Les revenus peuvent être classés en
différentes catégories :
- les revenus primaires sont versés en
contrepartie d'une participation à la production
- les revenus du travail, ou revenus
d'activité (salaires et traitements de la fonction publique,
mais aussi honoraires des professions libérales, par
exemple)
- les revenus du capital, ou revenus de la
propriété (dividendes et
intérêts, loyers perçus, par exemple).
- les revenus de transfert sont versés quand
l'individu ou le ménage remplissent un certain nombre de
conditions, ce sont des revenus sociaux (les allocations familiales, le
RMI revenu minimum d'insertion...)
|
Revenu
brut
Les statistiques de revenus portent généralement
sur des revenus bruts. Il faut faire attention et ne pas penser qu'il
s'agit de revenus avant impôts ou
prélèvements sociaux. Les revenus
après impôts et prélèvements
(augmentés des prestations reçues) sont des
revenus disponibles et non pas des revenus nets.
La différence entre revenu brut et revenu net est ailleurs.
Quand on fait la somme des revenus distribués aux
ménages, par exemple, on inclut les revenus
touchés par les entrepreneurs individuels (comme un
boulanger ou un agriculteur). Or ces revenus (qui n'ont rien
à voir avec des salaires) sont « bruts
», c'est-à-dire qu'on n'a pas déduit
l'amortissement (ou compensation de l'usure) du capital
possédé par ces entrepreneurs individuels. C'est
la raison pour laquelle on parle de « revenus bruts
». |
Revenu
d'activité
Les revenus primaires prennent trois formes :
- revenus du travail : traitements et salaires (on
parle de traitement pour le salaire des fonctionnaires)
- revenus de la propriété : ce
sont les revenus que reçoit le propriétaire d'un
actif financier ou d'un actif corporel non produit en
échange de sa mise à la disposition d'une autre
unité institutionnelle. Ils comprennent principalement les
dividendes versés par les sociétés,
les intérêts et les loyers des terrains (les
loyers des logements, actifs corporels produits, sont
considérés comme le paiement d'un service)
- revenus mixtes constitués par le solde du
compte d'exploitation pour les entreprises individuelles; il contient
deux éléments indissociables : la
rémunération du travail effectué par
le propriétaire et éventuellement les membres de
sa famille, et son profit en tant qu'entrepreneur
|
Revenu
de transfert
Les revenus de transfert sont versés quand l'individu ou le
ménage remplissent un certain nombre de conditions, ce sont
des revenus sociaux (les allocations familiales, le RMI revenu minimum
d'insertion...). |
Revenu
disponible
Le revenu disponible c'est le revenu primaire augmenté des
prestations sociales reçues et diminué des
prélèvements obligatoires supportés.
Revenu disponible = Revenu primaire + Revenu de
transfert - (cotisations sociales + impôts directs)
La déduction des impôts ne concerne pas les
impôts sur la dépense comme la TVA (taxe
à la valeur ajoutée). Celle-ci n'est
payée que dans la mesure où on consomme, or
consommer c'est utiliser le revenu disponible.
|
Revenu
médian
C'est le niveau de revenu qui partage la population en deux
catégories représentant 50 % de l'effectif total
: ceux qui ont un revenu supérieur au revenu
médian et ceux qui ont un revenu inférieur. |
Revenu
minimum d'insertion
Prestation différentielle versée à
toute personne répondant aux conditions suivantes :
- Être âgé d'au moins 25
ans ou assumer la charge d'un ou plusieurs enfants ou attendre un
enfant à naître.
- Résider en France (aucune durée
de résidence n'est fixée ; toutefois, les
étrangers devront fournir une carte de résident
ou une carte de séjour et de travail de 3 ans).
- Ne pas être élève,
étudiant ou stagiaire (à moins que la formation
suivie soit considérée comme une
« activité d'insertion »).
- Disposer de ressources
inférieures à un plafond (le plafond
est égal au montant maximum du RMI c'est-à-dire
celui qui serait versé à une personne sans
aucunes ressources). On compte l'ensemble des ressources du foyer,
c'est-à-dire : salaires, pensions, allocations de
chômage, prestations familiales
- Faire valoir ses droits aux prestations sociales, en
particulier ses droits à la retraite, si l'on remplit les
conditions.
- S'engager à participer aux
actions d'insertion sociale dans les 3 mois du versement des
allocations.
le montant du RMI dépend du type de
ménage : en 2005, pour une personne seule 425,40 euros et
638,10 euros pour un couple sans enfants, 893,34 euros pour un couple
avec deux enfants, chaque enfant supplémentaire donne droit
à 170,16 euros.
|
Revenu
moyen
C'est le niveau de revenu obtenu en faisant la somme des revenus de
l'ensemble de la population et la rapportant à l'effectif de
la population.
le revnu moyen est généralement
supérieur au revenu médian parce que certains
"riches" sont "très riches". |
Revenus
primaires
Les revenus primaires sont les revenus perçus en
contrepartie du travail ou du capital engagé dans la
production (salaires, intérêts, dividendes,
loyers, fermages, excédent d'exploitation). |
Revenu
national brut PNB
Depuis 2002, le nouveau Système Européen des
Comptes (SEC 95) est appliqué pour établir le Produit
National Brut, désormais appelé Revenu
National Brut (RNB).
Le RNB (autrefois PNB) = PIB + revenus
reçus du reste du monde - revenus versés au reste
du monde + subventions reçues du reste du monde -
impôts sur la production versés au reste du monde.
Application pour la France en 2003.
Produit
intérieur brut (PIB) |
1557
|
Rémunération des
salariés versées par le reste du monde
diminuée de la rémunération des
salariés reçue par le reste du monde |
1,3
|
Revenus de la
propriété versés par le reste du monde
diminués des revenus de la propriété
reçus par le reste du monde |
-1,4
|
Impôts nets des subventions |
3,1
|
Revenu
national brut ou Produit national brut |
1560
|
Le PNB ou RNB est un indicateur souvent utilisé dans les
comparaisons internationales de niveau de vie lorsqu'il est
exprimé par habitant, car il regroupe l’ensemble
des revenus reçus par les unités nationales. 
|
|
Salaire
Le salaire est la rémunération du travail.
Le salaire est généralement payé en
monnaie mais il peut être payé en partie ou en
totalité en nature, il s'agit alors des biens, services ou
autres avantages fournis gratuitement ou à prix
réduit par les employeurs à leurs
salariés et que ceux-ci peuvent utiliser à leur
convenance pour satisfaire leurs besoins ou ceux des autres membres de
leur ménage.  |
Salaires
et traitements en nature
Biens, services ou autres avantages fournis gratuitement ou
à prix réduit par les employeurs à
leurs salariés et que ceux-ci peuvent utiliser à
leur convenance pour satisfaire leurs besoins ou ceux des autres
membres de leur ménage. 
|
Salaire
minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)
Salaire minimum légal en France. Il se
réfère à l'heure de travail. Il a
été institué par une loi du 2 janvier
1970 et a pris la succession du SMIG (salaire minimum
interprofessionnel garanti), créé en 1950. Le
Smic est révisé de droit à chaque
hausse d'au moins 2 % de l'indice des prix (hors tabac). |
Salaire
nominal ; salaire réel
Le salaire mentionné sur la feuille de paie est
exprimé en monnaie.
C'est le salaire nominal.
Lorsque l'on veut faire des comparaisons dans le temps ou dans l'espace
il faut mesurer le pouvoir d'achat du salaire nominal
c'est-à-dire le salaire réel.
Le salaire réel est une expression du salaire en monnaie
constante (comme si les prix n'avaient pas varié pendant la
période).
Pour faire ce calcul on divise le salaire nominal en fin de
période par l'indice des prix en fin de période
et on multiplie le résultat par 100 (indice des prix pour
l'année de base).
Exemple : salaire nominal en 2005 = 1500 euros
indice des prix en 2005 = 110 base 100 en 1998
salaire réel 2005 en euros de 1998 = (1500/110)x100 soit
1363 euros. |
Salariat
Le salariat ou le régime salarial, est une organisation des
relations professionnelles dans laquelle il y a un lien de
subordination du salarié à l'égard de
l'employeur, le versement d'un salaire et le financement des droits
sociaux (protection sociale).
Pour les marxistes comme le salariat est le fondement des relations
capitalistes entre propriétaires des moyens de production et
travailleurs vendant leur force de travail, la disparition du
capitalisme passe par l'abolition du salariat.
 |
Secteur
d'activité
Un secteur regroupe des établissements de fabrication , de
commerce ou de service qui ont la même activité
principale (au regard de la nomenclature d'activité
économique considérée).
L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à
fait homogène et comprend des productions ou services
secondaires qui relèveraient d'autres items de la
nomenclature que celui du secteur considéré. Au
contraire, une branche regroupe des unités de production
homogènes. |
Secteur
institutionnel
Les différents acteurs de la vie économique sont
regroupés dans des ensembles
considérés comme pertinents. Les
unités, dites institutionnelles, constituent les
unités de base de la comptabilité nationale : ce
sont des unités susceptibles de posséder
elles-mêmes des actifs, de souscrire des engagements, de
s'engager dans des activités économiques et de
réaliser des opérations avec d'autres
unités. Les secteurs institutionnels regroupent les
unités institutionnelles ayant des comportements
économiques similaires caractérisés
par leur fonction principale et la nature de leur activité.
On distingue cinq secteurs institutionnels
résidents :
- les sociétés non
financières (SNF - S.11),
- les sociétés
financières (SF - S.12),
- les administrations publiques
(APU - S.13),
- les ménages (S.14),
- les institutions sans but lucratif au
service des ménages (ISBLSM - S.15).
L'ensemble des unités
non-résidentes, dans la mesure où elles
entretiennent des relations économiques avec des
unités résidentes, sont regroupées
dans le reste du monde (S.2).
|
Secteur
primaire, secondaire, tertiaire
Les économistes et les géographes utilisent
souvent une décomposition des activités
économique en distinguant trois secteurs :
* le secteur primaire regroupe les activités agricoles, la
pêche et les activités minières
* le secteur secondaire regroupe les activités industrielles
* le secteur tertiaire regroupe toutes les autres activités. |
Segmentation
d'un marché
Le marché segmenté est partagé en deux
ou plusieurs morceaux ne communiquant pas ou mal entre eux (dualisme).
C'est une imperfection de la concurrence puisque cela freine la
mobilité des facteurs de production et des produits. |
Segmentation
du marché du travail
Le marché du travail est segmenté lorsqu'il
existe plusieurs compartiments nettement séparés.
Il y a souvent un marché du travail stable et un
marché du travail précaire par exemple. Le second
concerne principalement les jeunes et les travailleurs peu
qualifiés.. |
|
Service
Les biens et services sont produits par l'homme.
Un bien est un objet matériel. Un service est
"immatériel".
Les biens et services marchands sont produits pour être
vendus. Tous les biens économiques sont marchands.
Les services peuvent être marchands ou non marchands.
Les services non marchands sont produits par les administrations
publiques et ils ne font pas l'objet d'un échange marchand,
puisque l'utilisateur ne règle pas la dépense au
moment de l'usage. Le financement de la production des services non
marchands est asuurés par les
prélèvements obligatoires. |
|
Service
public
Activité d'intérêt
général assurée sous
contrôle des pouvoirs publics. |
Service
universel
Conception des services publics développée par la
Commission européenne : garantie d'accès pour
tous les consomateurs à certains services jugés
essentiels à des prix abordables. |
Service
de la dette
Somme qui doit être remboursée chaque
année quand on a emprunté. Le service de la dette
comporte donc deux parties : les intérêts et la
partie du capital qui est remboursée.
Exemple : 100 000 euros à 10 % sur 10 ans donne la
première année un service de la dette valant 100
000 x 10 % (intérêts annuels) + 10 000 (capital
remboursé) soit 20 000 euros. |
Sociétés
Une société est une personne morale
créée par contrat entre des associés.
On distingue en comptabilité nationale :
- les sociétés d'assurance
regroupant des sociétés financières
dont la fonction principale consiste à fournir des services
d'intermédiation financière résultant
de la mutualisation de risques
- les sociétés
financières dont la fonction principale consiste
à fournir des services d'intermédiation
financière (intermédiaires financiers) et/ou
à exercer des activités financières
auxiliaires (auxiliaires financiers)
- les sociétés non
financières qui sont des producteurs marchands dont la
fonction principale consiste à produire des biens et des
services non financiers, et dont les opérations de
répartition et les opérations
financières sont séparées de celles de
leurs propriétaires.
|
Solde
Différence entre des ressources et des
emplois. Exemples :
Solde des échanges extérieurs
résulte de la différence entre le montant des
exportations et le montant des importations.  |
Solde
budgétaire
Solde du budget de l'État.
Le budget de l'État est le compte prévisionnel
des recettes et des dépenses de l'État
publié dans la loi de finances. La loi de finances est
votée à l'automne et autorise le gouvernement
à percevoir les recettes et engager les dépenses
pour l'année suivante.
Ce solde est généralement déficitaire
(car il n'y a pas de raison de prélever des recettes qui ne
seraient pas dépensées) mais il peut
être excédentaire si en raison de la conjoncture
(forte croissance du PIB) des recettes inattendues sont
perçues. |
|
Solde
migratoire
Le solde migratoire est la différence entre
le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et
le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de
l'année. Ce concept est indépendant de la
nationalité. |
Solde
naturel
Le solde naturel (ou accroissement naturel ou
excédent naturel de population)
est la différence entre le nombre de naissances et le nombre
de décès enregistrés au cours d'une
période. Les mots " excédent " ou " accroissement
" sont justifiés par le fait qu'en
général le nombre de naissances est
supérieur à celui des
décès. Mais l'inverse peut se produire, et
l'excédent naturel est alors négatif.
Le taux d'excédent naturel pendant une
période est le rapport de l'excédent naturel
à la population moyenne de cette période. Il est
aussi égal à la différence entre le
taux de natalité et le taux de mortalité. |
Sous-emploi
Les actifs ayant un emploi ne correspondant pas à leur
attente sont dans une situation de sous-emploi. C'est le cas des actifs
à temps partiel recherchant un emploi pour travailler
davantage (à temps partiel ou à temps complet) ou
souhaitant travailler davantage mais ne cherchant pas d'autres emploi. |
Stagflation
Situation conjoncturelle caractérisée par une
faible croissance et une forte inflation alors que normalement
l'inflation se manifeste surtout en période de croissance
forte. |
Structure
de consommation des ménages
La structure de consommation des ménages indique comment les
ménages dépensent leur revenu disponible en
consommant. La consommation fait l'objet d'un classement en postes
regroupant des biens et services d'une même
catégorie (alimentation, hygiène et
santé, transports et déplacements...). Les
dépenses de chacun de ces postes sont ensuite
rapportées à la valeur totale de la
dépense de consommation pour calculer les coefficients
budgétaires. |
Structure
économique
Étudier les structures économiques,
c’est décomposer ou classer les
activités économiques selon certains
critères et examiner les proportions des
différents éléments et leurs relations
entre eux, par exemple selon les secteurs
d’activité (secteur primaire, secondaire,
tertiaire), ou selon les branches ou la taille des entreprises.. |
|
Substitution
du capital au travail
Remplacement du travail par le capital dans le processus productif. 
|
Subventions
Transferts courants sans contrepartie que les administrations publiques
ou les institutions de l'Union européenne versent
à des producteurs résidents dans le but
d'influencer leurs niveaux de production, leurs prix ou la
rémunération des facteurs de production. On
distingue les Subventions sur les produits, versées par
unité de bien ou de service produite ou importée,
et les Autres subventions sur la production. 
|
Système
monétaire international SMI
Ensemble des règles et des institutions chargées
de les mettre en œuvre, concernant les paiements
internationaux. 
|
Syndicat
Un syndicat est une association chargée de
défendre les intérêts professionnels
tant individuels que collectifs de ses membres. Les syndicats de
salariés existent officiellement depuis la loi
Waldeck-Rousseau de 1884 qui les a autorisés.
Il existe aujourd'hui des syndicats patronaux (MEDEF, CGPME), des
syndicats corporatistes défendant une seule profession
(MG-France pour les médecins
généralistes, La FNSEA pour les agriculteurs,
etc.) et des syndicats dit
"confédérés", rassemblant tous les
travailleurs par branche d'activité (CGT, FO, CFDT, CFTC,
SUD...) |
Taux
(en économie) :
Le taux d'activité est le
rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et
chômeurs) et la population totale correspondante.
Le taux d'autofinancement est le
rapport de l'épargne brute à la formation brute
de capital fixe
Le taux de chômage est le
pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs
occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en
mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge
avec les actifs de cette classe d'âge. De la même
manière se calculent des taux de chômage par sexe,
par PCS, par région, par nationalité, par niveau
de diplôme ...
Le taux de couverture est le rapport
Exportations / importations.
On dit taux de couverture pour indiquer que les entrées de
monnaie liées aux exportations "couvrent" plus ou moins les
sorties de monnaie liées aux imporations.
Quand les exportations et les importations sont enregistrées
de la même manière (coût assurances
frêt), la balance commerciale est
équilibrée quand ce taux est égal
à 100 % puisque cela signifie que les exportations et les
importations ont la même valeur.
Elle est excédentaire quand il est supérieur
à 100. Enfin, elle est déficitaire quand il est
inférieur à 100.
Le taux de croissance indique
comment une grandeur augmente relativement à sa valeur de
départ, donc c'est un rapport :
(valeur d'arrivée - valeur de départ) / valeur de
départ
Le taux d'emploi est la proportion
de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de
travailler (15 à 64 ans). Le taux d'emploi
reflète la capacité d'une économie
à utiliser ses ressources en main-d'œuvre.
Le taux d'épargne est le
rapport entre l'épargne des ménages et le revenu
disponible brut (non ajusté).
Le taux d'épargne
financière est le rapport entre la
capacité de financement des ménages et le revenu
disponible brut (non ajusté).
Le taux de prélèvements
obligatoires est le rapport de la valeur des
prélèvements obligatoires au PIB.
Le taux d'investissement est le
rapport de l'investissement à la valeur ajoutée
Le taux de marge est le rapport de
l'excédent brut d'exploitation (EBE) à la valeur
ajoutée.

|
Taux
(en démographie) :
Le taux de divorce est le rapport du
nombre de divorces de l'année à la population
totale moyenne de l'année.
Le taux de fécondité est
le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année
à la population féminine moyenne de
l'année.
Population féminine : femmes fécondes (entre 15
et 50 ans).
Le taux de mortalité est
le rapport du nombre de décès de
l'année à la population totale moyenne de
l'année.
Le taux de mortalité infantile
est le rapport entre le nombre d'enfants
décédés à moins d'un an et
l'ensemble des enfants nés vivants.
Le taux de natalité est
le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année
à la population totale moyenne de l'année.
Le taux de nuptialité est
le rapport du nombre de mariages de l'année à la
population totale moyenne de l'année.
Le taux de reproduction mesure dans
quelles conditions se fait le remplacement des
générations.
Ce calcul peut être effectué en tenant compte de
la mortalité (taux net de reproduction) ou en l'absence de
mortalité (taux brut de reproduction).
|
Taux
d'intérêt réel, nominal
Le taux d'intérêt indique quel pourcentage il faut
appliquer au capital restant dû pour calculer les
intérêts que l'emprunteur doit versé.
Ce taux est inscrit dans le contrat de prêt. C'est pourquoi
on l'appelle taux d'intérêt nominal.
Si on veut mesurer ce que coûte réellement une
emprunt il faut prendre en compte la perte de valeur de la monnaie sous
l'effet de la hausse des prix (inflation).
Le taux d'intérêt réel c'est le taux
d'intérêt nominal diminué du taux
d'inflation.
Le taux d'intérêt réel peut donc
être négatif, il suffit que le taux d'inflation
soit plus élevé que le taux
d'intérêt nominal. |
Taux
de change
Prix d'une monnaie exprimé dans une autre monnaie.
Le taux de change indique par exemple combien d'euros on peut obtenir
contre un dollar et inversement.
Le taux de change de marché est celui qui
s'établit sur les marchés des changes
à chaque moment de la journée compte tenu des
offres et des demandes de chacune des deux monnaies.
Le taux de change est dit fixe lorsque les deux États
s'engagent à défendre un taux de change officiel
en intervenant sur le marché des changes.
Il est dit flexible si il n'y a pas de taux de change officiel. |
Taylorisme
L'ingénieur américain
Frédéric Winslow Taylor propose à la
fin du XIXème siècle, une organisation du travail
qui repose sur une double division du travail (division horizontale et
division verticale).
Horizontalement le travail est décomposé en
gestes élémentaires faisant l'objet d'une
définition rigioureuse en particulier pour le temps
d'exécution (chronométrage).
Verticalement il y a une séparation radicale entre les
fonctions de conception et les fonctions d'exécution.
Ce système est renforcé par un contrôle
rigoureux des salariés (pointeuse, salaire aux
pièces, sanctions en cas d'erreur). |
Termes
de l'échange
rapport, pour un produit donné, entre
l'indice du prix des exportations et celui des importations. Voir
le dossier "commerce extérieur"  |
Tertiarisation
Augmentation de la part des services dans l'emploi et dans la
création de richesses (Produit Intérieur Brut).
La tertiarisation est une évolution remarquable des
économies industrialisées. Dans la
première phase d'industrialisation la part du secteur
primaire (agriculture) diminue et celle de l'industrie augmente,
ensuite les activités de services se développent
rapidement et la part de l'industrie diminue à son tour. |
Théorie
de la régulation
Cette théorie considère qu'il faut absolument
prendre en compte le caractère historique des relations
économiques et sociales. Chaque période est
carcatérisée par un mode d'accumulation
(croissance intensive ou extensive) et un mode de régulation
qui règle les rapports sociaux (en particulier la formation
des salaires). |
Théorie
des contrats implicites
Selon la théorie dominante le salaire est un prix de
marché, il se forme sur le marché du travail.
Selon la théorie des contrats implicites, le salaire est une
des composantes d'un contrat plus large dans lequel il y a plusieurs
éléments : le salaire et son évolution
prévisible, la productivité et les conditions de
sa mise en œuvre (conditions de travail), la
stabilité de l'emploi (risque de licenciement).
Il s'agit donc d'une convention qui n'est pas toujours
entièrement écrite (c'est pourquoi on dit
"contrats implicites") portant sur plusieurs dimension de la relation
entre le salaire et l'emploi.
Une même productivité marginale des travailleurs
peut conduire à des salaires différents si les
salariés obtiennent une meilleure protection contre les
licenciements par exemple.
 |
Théorie
des conventions
La théorie des conventions est une tentative de
dépassement du manque de réalisme de la
théorie néoclassique dominante. Dans cette
dernières, la coordination des décisions des
agents passe par des mécanismes de marché. Les
prix donnent des indications et les agents modifient leur comportement
à partir de ces indiactions.
La théorie des conventions considère que les
relations marchandes sont en fait des conventions et non pas des
mécanismes de marché. Une convention est
l'expression d'un rapport socialement construit et relativement stable.
Les conventions comportent toujours deux caractères : elles
sont mimétiques (chacun fait comme les autres ou comme il
croit que les autres font) et routinières (on fait comme
cela parce que cela "marche" d'habitude).  |
Théorie
du déversement
Selon Alfred Sauvy (1898-1990), le progrès technique
détruit souvent des emplois dans l'activité
concernée mais parce qu'il se traduit par des gains de
productivité il y a une augmentation de la demande
adressée aux autres activtés. Le partage des
gains de productivité entre augmentation des salaires et des
profits voire la baisse des prix permise par une plus grande
efficacité productive entraîne une augmentation de
la demande intérieure (consommation et investissements) et
extérieure (gain de compétitivité).
On peut dire que les gains de productivité
réalisé dans un secteur se "déversent"
dans l'économie.
Il y a le plus souvent compensation des emplois supprimés
par les emplois créés sous l'effet du
déversement c'est pourquoi on parle aussi de théorie
de la compensation. |
Théorie
du salaire d'efficience:
Pour les tenants de cette théorie, dans certains contrats de
travail, la liaison entre la productivité marginale du
travail et le montant du salaire doit être
inversée.
La théorie dominante considère que le
marché du travail permet au salaire de se fixer à
un niveau correspondant à la productivité
marginale du travail. Le raisonnement est le suivant : l'employeur peut
acheter le travail tant que celui-ci lui rapporte plus qu'il ne lui
coûte. C'est le cas tant que la dernière
unité de travail achetée coûte moins
que la valeur qu'elle peut créer c'est-à-dire la
productivité marginale.
Dans certains cas, particulièrement si l'information dont il
dispose est incomplète, l'employeur peut adopter une autre
attitude : il proposera un salaire supérieur à la
productivité marginale du travailleur en espérant
que cela aura un effet favorable sur cette productivité
marginale. Le travailleur, conscient des avantages de cet emploi, fera
tout pour donner satisfaction à son employeur, il
améliorera sa productivité marginale.  |
Théorie
quantitative de la monnaie
La théorie quantitative déduit de
l'équation des transactions une explication de l'inflation.
L'équation des transactions est en fait une
identité (une identité est une
égalité toujours vérifiée)
entre la valeur des transactions et la valeur de la monnaie
nécessare pour effectuer ces transactions.
Cette identité s'écrit :
quantité de biens et services (PIB en volume) x prix des
biens et services (indice des prix) = quantité de monnaie en
circulation x prix d'une unité monétaire x
vitesse de circulation de la monnaie.
Le prix d'une unité monétaire est égal
à 1 par définition (un euro "vaut" un euro, et si
on écrit p pour l'indice des prix, Q pour le PIB en volume,
M pour la masse monétaire (quantité de monnaie en
circulation) et v pour la vitesse de circulation de la monnaie la
relation devient
La liaison entre la quantité de monnaie en
circulation et le niveau des prix se déduit de cette
relation : si le volume de la production est indépendant de
la quantité de monnaie (analyse dichotomique selon laquelle
les variables monétaires n'affectent pas
l'économie réelle) et si la vitesse de
circulation de la monnaie est stable, alors une augmentation de la
masse monétaire entraîne automatiquement une
augmentation des prix.
Une même quantité de produits
confrontée à une demande plus garnde (il y aplus
de monnaie) ne peut être écoulée et
satisfaire tous les demandeurs que si les prix augmentent.
Pour faire simple on peut dire que les libéraux
adhèrent à cette théorie alors que les
keynésiens la refusent parce qu'ils rejettent l'analyse
dichotomique. Selon les keynésiens, les variables
monétaires ont un effet sur l'économie
réelle, celle-ci n'est pas séparée de
l'économie monétaire. La variation de la
quantité de monnaie en circulation a un effet sur les taux
d'intérêt et sur les anticipations des producteurs
qui vont modifier leurs plans de production.
|
Théories
de la valeur
Deux grandes théories de la valeur cherchent à
expliquer comment se forment les valeurs des produits.
La théorie de la valeur travail retenue par les
économistes de l'école classique, sauf les
français Jean-Baptiste Say (1767-1832) et
Frédéric Bastiat (1801-1850), et par Karl Marx.
Ces auteurs considèrent que les produits
économiques (ceux qui ont une utilité et sont
reproduits pour être vendus) ont une valeur qui
dépend du temps de travail nécessaire
à leur production. Pour obtenir la valeur
d'échange il faut donc comparer les temps de production de
deux produits.
La théorie de la valeur utilité est introduite de
manière indépendante et simultanée par
le français Léon Walras (1834-1910), l'autrichien
Carl menger (1840-1921) et l'anglais William Stanley Jevons
(1835-1882). La valeur d'un bien dépend selon eux de son
utilité mais celle-ci varie en fonction de sa
rareté : la dernière unité
consommée d'un bien a moins de "valeur" parce qu'elle est
moins utile. C'est pour cette raison qu'on parle d'utilité
marginale. |
Thésaurisation
Thésauriser c'est conserver de la monnaie non
échangée, non utilisée dans
l'échange et non placée.
Pour les économistes libéraux, la monnaie n'est
pas un bien comme les autres, la monnaie n'a pas d'utilité
autre que celle de l'échange. Il n'y a donc aucune raison de
conserver de la monnaie inemployée. La monnaie alimente la
consommation ou est épargnée ce qui signifie ici
qu'elle est placée (donc elle rapporte un
intérêt et est utilisée par un
emprunteur).
La conception de la monnaie retenue par John Maynard Keynes est
différente : la monnaie présente des
carctères propres qui font qu'elle peut être
"demandée" pour elle même et pas seulement comme
instrument d'échange. C'est le rejet de l'analyse
dichotomique.
Il existe une préférence pour la
liquidité conduisant les agents à conserver de la
monnaie sans la placer. La thésaurisation constitue alors un
écart entre l'épargne totale et
l'épargne employée (épargne
financière = placements, et épargne non
financière = achat d'immeubles). |
Toyotisme
Le Toyotisme est une réponse aux difficultés du
modèle taylorien-fordien, cherchant une plus grande
réactivité face aux variations de la demande de
marché.
Les procédés de fabrication reposent sur
- une meilleure intégration des personnels,
plus polyvalents et donc capables d’effectuer la conception,
le dépannage et la maintenance, de même que le
contrôle qualité des productions.
- un fonctionnement en flux tendus en produisant
à la commande grâce à la
méthode Kanban.
- l’objectif des 5 zéros :
zéro stock, zéro défaut,
zéro papier, zéro panne, zéro
délai.
La qualité est
privilégiée, de même que
l’enrichissement des tâches des
salariés. Le toyotisme est parfois qualifié de
post-taylorisme.
|
Union économique et
monétaire UEM
Zone dans laquelle plusieurs pays ont adopté une monnaie
commune et pratiquent des politiques communes. La zone euro est une UEM. |
Unité
institutionnelle
Centre élémentaire de décision
économique caractérisé par une
unicité de comportement et une autonomie de
décision dans l'exercice de sa fonction principale. Une
unité résidente est dite institutionnelle
dès lors qu'elle dispose d’une autonomie de
décision dans l'exercice de sa fonction principale et
qu'elle dispose d'une comptabilité complète, ou
au moins qu'elle serait en mesure d'en établir une
pertinente du point de vue économique ou juridique. 
|
Valeur
ajoutée
En comptabilité nationale la valeur ajoutée est
« le solde du compte de production. Elle est égale
à la valeur de la production diminuée de la
consommation intermédiaire » (glossaire de
l'INSEE).
La valeur ajoutée mesure la valeur
créée par un producteur
(société financière,
société non financière, administration
publique, ménage, institution sans but lucratif au service
des ménages). Cette valeur ajoutés ne doit pas
être confondue avec la valeur vendue ou chiffre d'affaires.
Ce dernier intègre la valeur des produits achetés
et transformés (les consommations intermédiaires)
par le producteur pour réaliser sa propre production. Il
faut donc déduire la valeur de ces consommations
intermédiaires pour mesurer correctement la contribution
effective du producteur. Pour les productions marchandes, la
déduction est simple puisque la valeur vendue est connue
(c'est le chiffre d'affaires) mais pour les productions non marchandes
c'est plus compliqué. Comment mesurer la contribution
à la création de richesse d'une administration
qui fournit un service non marchand ' Certes on connaît ses
consommations intermédiaires mais on ne connaît
pas la valeur "vendue". On fait donc l'hypothèse,
discutable, que la valeur produite est au moins égale au
coût total de production. C'est donc le coût total
de production qui remplace le chiffre d'affaires pour le calcul de la
valeur ajoutée des services non marchands.
VA marchande
|
=
|
Chiffre d'affaires - valeur des consommations
intermédiaires |
VA non marchande
|
=
|
Coût total de production - valeur des
consommations intermédiaires |
 |
Valeur,
Volume, Euros constants ou courants
en valeur signifie que les prix utilisés sont
ceux courants : l'augmentation de la grandeur (production,
consommation..) ainsi calculée peut être due
à une hausse des quantités ou à une
hausse des prix.
en volume signifie que l'inflation a
été éliminée : les prix de
l'année de base sont utilisés. La hausse de la
grandeur (production, consommation..) en volume n'est donc due
qu'à la hausse des quantités produites.
Voir les dossiers "croissance" et "consommation"
 |
Valeur
d'usage
La valeur d'usage désigne
l'utilité d'un bien évalué, parfois de
manière objective et générale
— par exemple, le nombre de calories fournies par telle
nourriture —, mais le plus souvent, de manière
subjective, et donc variable d'un individu à l'autre. La
valeur d'usage est relative au besoin.
La valeur d'échange exprime la valeur
d'un bien relativement à celle d'un autre. C'est le prix
réel d'un bien exprimé dans un autre : une table
= deux chaises. La valeur d'échange dans les
sociétés utilisant la monnaie est le prix
monétaire d'un bien. |
Variation
des stocks
Valeur des entrées en stocks diminuée de la
valeur des sorties de stocks et des pertes courantes sur stocks. 
|
|
Vitesse
de circulation de la monnaie
La vitesse de circulation de la monnaie exprime le nombre de fois
qu'une même unité monétaire (un euro
par exemple) est utilisée dans les transactions
effectuées dans une période donnée.
Si 500 milliards d'euros suffisent pour échanger des biens
et services d'une valeur totale de 1500 milliards d'euros, chaque
unité monétaire (chaque euro) est
utilisé 3 fois en moyenne : la vitesse de circulation de la
monnaie est égale à 3.
Il s'agit donc d'un coefficient obtenu en faisant le rapport du PIB
(Produit Intérieur Brut) en valeur à la
quantité de monnaie en circulation.
On peut calculer plusieurs vitesses de circulation de la monnaie
puisqu'il existe plusieurs définitions de la
quantité de monnaie en circulation (agrégats
monétaires) M1, M2, M3.
Le concept de vitesse de circulation de la monnaie est
utilisé dans la théorie quantitative qui
établit un lien arithmétique entre l'augmentation
de la quantité de monnaie en circulation (masse
monétaire) et l'inflation.
Sans adhérer à cette théorie on
observe cependant que lorsqu'il y a inflation, les agents
économiques anticipent une croissance des prix. Il est donc
préférable de consommer aujourd'hui; ainsi la
circulation s'accélère. En période de
désinflation, on pourra observer le
phénomène inverse.  |