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Accélérateur, mécanisme de l'accélérateur
Mécanisme économique mettant en relation la variation de la demande de produits et son effet sur la formation brute de capital fixe (l'investissement de capacité). Si tous les équipements sont utilisés, pour répondre à une augmentation de la demande de produits, il faut acheter de nouveaux équipements. L'effet est d'autant plus grand que le coefficient de capital est plus élevé.retour au moteur
Accumulation du capital
C'est le résultat de la formation nette de capital fixe. En engageant des dépenses d'équipement (investissements) au delà de ce qui est nécessaire pour maintenir en l'état la capacité de production, un producteur augmente sa capacité de production : il accumule du capital. Accumuler du capital c'est augmenter la capacité de production en achetant de nouveaux équipements.retour au moteur
Accumulation primitive
Pour les marxistes c'est la période précédant ll'industrialisation pendant laquelle les capitalistes accumulent de l'argent en faisant du commerce ou par la force. Il s'agit donc d'une étape indispensable pour que le capitalisme se développe.retour au moteur
Actif
En économie ce terme a trois sens différents :
  • l'actif est celui qui exerce ou cherche à exercer une activité rémunérée
  • un actif est un bien ou un droit posséder par une personne physique ou morale
    • il peut s'agir d'un actif matériel comme un terrain, un bâtiment, une machine
    • ou d'un actif immatériel comme un brevet ou une marque déposée
  • l'actif est un des deux en-têtes du bilan d'une entreprise
    • à l'actif du bilan on range tout ce que l'entreprise possède
    • au passif on range toutes les dettes de l'entreprise.
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Action
En économie l'action est un titre financier représentatif de la propriété d'une partie d'une société.
Posséder une action donne droit à participer aux assemblées générales des actionnaires donc à toutes les décisions qui relèvent de ces assemblées. L'action permet aussi de percevoir des dividendes.
Ce revenu de l'action ne doit pas être confondu avec la plus value éventuellement réalisée lors de la vente de cette action sur le marché financier.retour au moteur
Actionnaire
L'actionnaire est celui qui détient une ou plusieurs actions, il est donc propriétaire d'une société par actions car il détient une part du capital social de la société sous forme d'actions.retour au moteur
Actualisation
Calcul économique consistant à convertir des valeurs futures en unités monétaires d'aujourd'hui. C'est une opération nécessaire pour rendre comparables deux valeurs, actuelle et future, car l'on considère que le temps introduit une dépréciation. On utilise pour ce calcul un taux d'actualisation qui est d'autant plus élevé que l'incertitude sur les évènements à venir est plus grande. Le taux d'actualisation est une sorte d'indicateur de la préférence pour le présent.

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Administrations publiques
Ensemble des unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des services non marchands ou d'effectuer des opérations de redistribution du revenu et des richesses nationales. Elles tirent la majeure partie de leurs ressources de contributions obligatoires. Le secteur des administrations publiques comprend les administrations publiques centrales, les administrations publiques locales et les administrations de sécurité sociale. retour au moteur

Agrégat
Grandeur synthétique mesurant le résultat de l'activité économique. Le principal agrégat est le PIB. retour au moteur

Ajustement structurel
Politique imposée par les organisations internationales (principalement le FMI) aux pays endettés.
Il s'agit généralement de :

* lutter contre l'inflation et le déséquilibre des finances publiques
* diminuer les importations
* développer les exportations.

Ces politiques de rigueur ou d'austérité se traduisent par une réduction du pouvoir d'achat des ménages.retour au moteur
Amortissement
Dépréciation subie par le capital fixe (les équipements servant à produire) au cours de la période considérée par suite d'usure normale et d'obsolescence prévisible.

Le terme " brut " dans les expressions comme Produit intérieur brut ou Formation brute de capital fixe signifie que la consommation de capital fixe n'a pas été soustraite. Quand on la soustrait de ces grandeurs, leur valeur est dite " nette ".
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Analyse dichotomique
C'est une d'analyse qui sépare strictement deux domaines.
En économie, la théorie classsique et néo-classique sont dichotomiques parce qu'elles considèrent que les phénomènes réels sont parfaitement séparés et indépendants des phénomènes monétaires. L'analyse keynésienne est une tentative d'intégration de la monnaie dans la compréhension des phénomènes réels.
Exemple : pour les néo-classiques l'augmentation de la quantité de monnaie en circulation ne peut pas durablement modifier le rythme de la croissance économique alors que pour Keynes il en va autrement : la croissance de la masse monétaire peut avoir des effets durables et entraîner des créations d'emplois.
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Anticipations
En économie, hypothèses faites par les agents économiques pour fonder leurs décisions. Les anticipations s'appuient sur des prévisions mais en les interprétant.retour au moteur
Anticipations rationnelles
Les économistes de la "nouvelle école classique", à la suite de Robert Lucas ont repris une idée énoncée d'abord par John Muth. Les agents économiques sont censés former leurs anticipations en utilisant toute l'information économique disponible. Par information économique il faut entendre non seulement les données disponibles mais aussi les modèles théoriques permettant de traiter ces données. Comme cette information est la même pour tous les décideurs importants (responsables des grandes entreprises et des administrations publiques) les décisions qui seront prises par les pouvoirs publics sont parfaitement connues des autres décideurs ce qui leur permet d'adopter une stratégie déjouant ces décisions. Cette théorie est une composante majeure de la critique libérale des politiques économiques conjoncturelles. Si les anticipations sont rationnelles, la politique économique conjoncturelle n'a pas d'effet ! retour au moteur
Appréciation du taux de change
Sur le marché des changes le taux de change d'une monnaie s'apprécie lorsqu'il faut moins d'unités de cette monnaie pour obtenir une unité d'une autre monnaie.
Exemple : à la date t le taux de change euro contre dollar est 1,2 euros contre 1 dollar, à la date t+1 le taux est devenu 1,3 euros contre 1 dollar, l'euro c'est apprécié, le dollar c'est déprécié.retour au moteur
Autofinancement
Utilisation, par une entreprise, des ressources financières provenant de son activité pour le financement de son investissement ; ces ressources financières proviennent des profits non distribués aux actionnaires et des sommes affectées à l'amortissement. retour au moteur
Avantage absolu, Avantage comparatif
Une nation dispose d'un avantage relativement à une autre pour une production lorsque pour cette production elle est plus efficace que l'autre.
Il y a deux formes possibles d'avantages :

* on parle d'avantage absolu lorsque la production est plus efficace et que ce constat conduit à une spécialisation dans la production du produit concerné par l'avantage (Adam Smith)
* on parle d'avantage relatif ou comparatif lorsque une nation disposant de plusieurs avantages absolus, elle se spécialise seulement dans les productions correspondant aux avantages les plus grands (David Ricardo).retour au moteur
Balance commerciale
Document comptable regroupant pour un pays, dans deux colonnes, les exportations et les importations de marchandises pendant une période donnée (le trimestre ou l'année).
La balance commerciale est un élément de la balance des paiements.
Le solde de la balance commercial peut être positif ou négatif. Un solde positif indique que la valeur des exportations est supérieure à celle des importations.

Balance courante
Élément de la balance des paiements, la balance courante est un document comptable qui regroupe tous les échanges de biens et de services et les transferts de revenus intervenant entre résidents et non-résidents dans une période déterminée (le trimestre ou l'année).
La balance courante peut avoir un solde positif ou négatif.

Balance des invisibles
Élément de la balance des paiements, la balance des services (balance des invisibles) est un document comptable qui regroupe tous les échanges de services intervenant entre résidents et non-résidents dans une période déterminée (le trimestre ou l'année).

Balance des paiements
Document comptable enregistrant pour un pays donné et pour une période donnée (le trimestre ou l'année) dans deux colonnes, toutes les opéreations économiques intervenant entre résidents et non-résidents.
La balance des paiements est par construction nécessairement équilibrée puisque toutes les opérations sont inscrites deux fois (en débit et en crédit).
Cela traduit le fait qu'une opération réelle a toujours une contrepartie monétaire.
Lorsque l'on parle de déficit ou d'excédent de la balance des paiements on veut en fait parler du déficit ou de l'excédent de la balance globale qui regroupe toutes les opérations non monétaires.
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Barrières non tarifaires, tarifaires
Les barrières non tarifaires sont des obstacles autres que les droits de douanes par exemple des quotas (limites quantitatives) ou des normes qualitatives ; les barrières tarifaires sont des droits de douanes imposés pour freiner ou interdire l'entrée des produits importés.retour au moteur
Bénéfice ; profit
Au sens large un bénéfice est avantage retirer d'une opération.
Au sens économique le bénéfice c'est le gain qu'une entreprise a réalisé lorsque toutes les recettes et toutes les dépenses ont été enregistrées. Pour les économistes bénéfice est synonyme de profit. Le bénéfice peut être calculé avant ou après impôts. retour au moteur
Besoin de financement ; Capacité de finacement
En comptabilité nationale c'est le solde du compte de capital.
Il est égal à l'épargne brute augmentée des transferts nets en capital et diminuée des dépenses faites à des fins d'accumulation : FBCF, variations de stocks, acquisitions nettes d'objets de valeur et d'actifs non financiers non produits (terrains, actifs incorporels...).
C'est donc l'écart positif ou négatif qui existe entre les ressources de financement à la disposition d'un agent économique (essentiellement son épargne) et les dépenses qu'il engage pour modifier son capital productif (essentiellement sa FBCF).
On parle de capacité de financement si le solde est positif, de besoin de financement s'il est négatif.
On remarquera que si l'épargne est dite "brute" la capacité ou le besoin de financement sont forcément nets puisqu'ils sont obtenus en retirant de l'épargne brute la FBCF (cette dernière contient la consommation de capital fixe, les investissements de remplacements).retour au moteur
Biens collectifs, biens publics
La consommation des biens et services est généralement caractérisée par deux propriétés essentielles :
  • la rivalité entre les consommateurs (celui qui consomme empêche un autre de consommer le même bien ou service au même instant)
  • la possibilité d'exclusion par le marché (celui qui refuse de payer le prix ne peut pas consommer).

De nombreux biens et surtout des services ne sont pas dans ce cas. Dès que le bien ou le service est produit tout le monde le consomme sans que la consommation de l'un soit un obstacle à la consommation de l'autre : quand je consomme de "la défense nationale" je ne prive personne ! De même on ne peut pas me faire payer pour la consommation de défense nationale. Celle-ci est bien financée, mais pas par le paiement d'un prix dans une relation marchande, elle l'est par l'impôt.

Les biens et services qui ont ces deux propriétés de non rivalité et d'impossibilité d'exclusion par le marché sont des biens publics ou biens collectifs. Ils sont produits ou contrôlés par l'État.retour au moteur

Biens et services
Les biens et services sont produits par l'homme.
Un bien est un objet matériel. Un service est "immatériel".
Les biens et services marchands sont produits pour être vendus. Tous les biens économiques sont marchands.
Les services peuvent être marchands ou non marchands.
Les services non marchands sont produits par les administrations publiques et ils ne font pas l'objet d'un échange marchand, puisque l'utilisateur ne règle pas la dépense au moment de l'usage. Le financement de la production des services non marchands est assurée par les prélèvements obligatoires.retour au moteur
Biens d'équipement
Les biens d'équipement sont des biens permettant de produire et utilisables un grand nombre de fois (en comptabilité nationale pendant au moins un an). Ce sont des biens de production au même titre que les consommations intermédiaires mais ces derniers ne sont utilisables qu'une seule fois (ils sont transformés). retour au moteur
BIT, Bureau international du travail
Le Bureau international du travail (BIT) est un organisme rattaché à l'ONU et chargé des questions générales liées au travail dans le monde, il réside à Genève. Il harmonise les concepts et définitions relatives au travail et à l'emploi, en particulier celles relatives à la population active occupée et aux chômeurs.retour au moteur
Branche
Regroupement d'unités de production homogène. Les branches sont définies par référence à une nomenclature de produits : une branche produit tous les biens ou services décrits dans un poste de la nomenclature des produits, et rien que ceux-ci. Par exemple si dans la nomenclature des produitd il existe une catégorie de produits "pneumatiques" alors il y aura une branche "pneumatiques".
La "branche" ne doit pas être confondue avec le secteur d'activité. retour au moteur
Brevet
Pour protéger la propriété intellectuelle les pouvoirs publics délivrent des droits à ceux qui en font la demande. Déposer un brevet ou faire brevetter une invention permet à celui qui obtient les droits correspondants de recevoir une redevance de tous ceux qui souhaitent utiliser l'invention.retour au moteur
Budget de l'État
Le budget de l'État est le compte prévisionnel des recettes et des dépenses de l'État publié dans la loi de finances. La loi de finances est votée à l'automne et autorise le gouvernement à percevoir les recettes et engager les dépenses pour l'année suivante.retour au moteur
Bureaucratie
La bureaucratie est l'exercice autoritaire du pouvoir par une adminsitration. Il peut s'agir d'une adminitration publique ou des organes de gestion d'une entreprise.
Les "bureaucrates" se comportent de manière autoritaire sans tenir compte des circonstances particulières.

En sociologie, la présentation retenue par Max Weber est précise : la bureaucratie est un mode d'organisation poursuivant l'objectif de l'efficacité économique (maximiser les résultats pour des moyens donnés ou minimiser les moyens pour un résultat donné). Dans les sociétés modernes, ce système s'étend à tous les domaines de la vie économique et sociale gagnés par les progrès de la rationalisation des activités.

De nombreux sociologues ont dénoncé les dysfonctionnement qui accompagnent le développement de la bureaucratie.retour au moteur
Capital
Au sens large le capital est l'ensemble des ressources dont disposent les individus.
Ces ressources sont économiques, culturelles et sociales. Il s'agit bien d'un capital pour chacune d'entre elles parce qu'elles peuvent être accumulées.
L'utilisation de ces trois concepts renvoie le plus souvent à l'œvre de Pierre Bourdieu.
Le capital économique c'est le patrimoine c'est-à-dire l'ensemble des biens permettant à une personne d'obtenir un revenu par location ou usage direct.
Le capital culturel c'est le stock de "biens culturels" possédés mais aussi les connaissances, la langue (les registres de langue), les diplômes.
Le capital social c'est l'ensemble des réseaux pouvant être mobilisés pour améliorer une position donnée.retour au moteur
Capital fixe ; circulant
Le capital fixe est l'ensemble des biens de production utilisés durablement (plus d'un an) pour produire des biens et services. Le capital fixe est un stock d'équipements (bâtiments, machines) constitué par les vagues successives de formation brute de capital fixe (FBCF).
En comptabilité privé, le capital circulant c'est l'ensemble des moyens d'exploitation autres que les immobilisations.retour au moteur
Capital humain
Concept développé par l'économiste américain Gary Becker. Le capital humain est le stock de connaissances et de compétences accumulées par une personne et lui permettant d'améliorer son efficacité et son revenu. Dans ces conditions, le travail est un facteur accumulable, il fait l’objet d’investissement (formation) et doit être rentabilisé.retour au moteur
Capitalisation boursière
Valeur totale d'une entreprise cotée en bourse. La capitalisation est le produit du nombre d'actions par le cours du jour de cette action. retour au moteur
Capitalistique
Une activité est capitalistique lorsqu'elle utilise beaucoup de capital.
Le degré capitalistique est le rapport de la valeur du capital fixe utilisé pour produire à la valeur des dépenses de salaires. On dit aussi que c'est le rapport capital/travail.
Les économies industrialisées sont caractérisées par une tendance à l'élévation du degré capitalistique même si cette évolution est ralentie par le développement d'activités de service utilisant surtout du capital humain (connaissances).retour au moteur
Cartel
Un cartel est une entente entre plusieurs entreprises ou plusieurs États leur permettant de contrôler l'offre d'un produit. En réduisant la quantité offerte le cartel peut faire monter le prix et inversement. Le cartel repose sur un accord de partage des quantités produites entre les entreprises ou les États. Le cartel fonctionne bien pour ses membres tant que l'accord est respecté.
C"est une atteinte à la concurrence pure et parfaite ayant des effets négatifs pour les acheteurs du produit.retour au moteur
Catégories socioprofessionnelles CSP
Professions et catégories socioprofessionnelles PCS
La grille des catégories socioprofessionnelles a été définie au début des années 1950. Une nouvelle grille dite des professions et catégories socioprofessionnelles est mise en place depuis 1982.
l'ancienne nomenclature comportait 9 groupes homogènes construits à partir de trois critères (secteur d'activité, niveau de qualification pour les salariés, taille de l'entreprise pour les travailleurs indépendants).
La nouvelle contient seulement 6 groupes d'actifs.retour au moteur
Centile
Les centiles d'une variable sont les valeurs-seuils de cette variable qui, lorsque l'on ordonne la population selon les valeurs de la variable, la partitionnent en 100 sous-populations de taille égale. On les note souvent p01, p02, ... p98, p99.retour au moteur
Changes fixes
Le taux de change d'une monnaie dans une autre est fixé officiellement et les gouvernements des deux États s’engagent à défendre ce taux officiel.
C'est le régime de change qui a prévalu jusqu'à la crise du système monétaire international du début des années 1970. Après les accords de la Jamaïque de 1976 la règle retenue pour organiser les systèmes de change est celle du change flexible. Cependant, la création du SME (Système monétaire européen) en 1979 traduit la volonté des États membres de la CEE (devenue Union européenne plus tard) de conserver unrégime de changes fixes pour les pays qui adhèrent au SME.retour au moteur
Changes flexibles
taux de change variant chaque jour en fonction de l’offre et de la demande de chacune des deux monnaies sur le marché des changes. Les banques centrales des deux États peuvent intervenir si elles le souhaitent mais rien ne les oblige à le faire. Le système monétaire actuel est uns système de changes flexibles mais des ententes régionales comme l'Union européenne peuvent adopter un régime de change fixe voire une monnaie commune (zone euro) si elles le souhaitent.retour au moteur
Chiffre d'affaires
mesure le montant total des ventes de l'entreprise durant un laps de temps déterminé (le mois ou l'année). Il ne faut pas confondre le chiffre d'affaires avec le bénéfice ou la valeur ajoutée.
Une entreprise peut avoir un chiffre d'affaires très élévé sans réaliser de bénéfice (tout dépend de ses coûts de production) et sans dégager une valeur ajoutée importante (c'est le cas lorsqu'elle achète pour revendre sans apporter de modifications importantes aux produits).retour au moteur
Chômage
Le chômage est l'écart entre l'offre de travail émanant des actifs et la demande de travail provenant des entreprises.
Il y a du chômage lorsque l'offre de travail est supérieure à la demande de travail.
Conformément aux directives du Bureau international du travail, les chômeurs sont les personnes ayant dépassé un âgé spécifié qui étaient :
* "sans travail", c'est-à-dire n'étaient pourvues ni d'un emploi salarié ni d'un emploi non salarié ;
* "disponibles pour travailler", dans un emploi salarié ou non salarié ;
* "à la recherche d'un travail", c'est-à-dire qui avaient pris des dispositions spécifiques au cours d'une période récente spécifiée pour chercher un emploi salarié ou non salarié.

Le niveau du chômage est calculé par l’INSEE selon ces principes, il mesure la PSERE (population sans emploi à la recherche d'un emploi). L’ANPE (Agence nationale pour l’emploi) comptabilise par ailleurs les demandeurs d’emplois inscrits en fin de mois (DEFM).
Pour calculer le taux de chômage il faut rapporter l'effectif des chômeurs à la population active.
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Chômage classique
Explication du chômage dominante dans le courant libéral.
Les prix sur le marché des biens et services sont trop bas pour des salaires trop élevés, ce qui revient à dire que le travail coûte trop cher relativement à sa productivité. Les entreprises ne jugent pas rentable de satisfaire la demande et de créer des emplois.
Pour réduire ce type de chômage il faut baisser le coût du travail ou augmenter la productivité des salariés.retour au moteur
Chômage conjoncturel
Le chômage conjoncturel est la partie du chômage qui s'explique par la situation économique du moment. Il s'élève lorsque la croissance économique observée est inférieure à la croissance économique potentielle. Par définition, le chômage conjoncturel disparaît quand la croissance observée est égale à la croissance potentielle.retour au moteur
Chômage de longue durée
Un chômeur de longue durée est un actif au chômage depuis plus d'un an.retour au moteur
Chômage frictionnel
À chaque instant des entreprise disparaissent et d'autres apparaissent. Les salariés des premières se retrouvent au chômage pendant une période plus ou moins longue. On parle de chômage frictionnel pour désigner cette situation de passage entre deux emplois. Le chômage frictionnel est inévitable, c'est un chômage involontaire dont la durée et l'importance dépendent des structures du système d'emploi de l'économie. Plus ce système est rigide, plus le chômage frictionnel est important. Ainsi le chômage frictionnel est une composante du chômage structurel.retour au moteur
Chômage keynésien
Explication keynésienne du chômage. Il s'agit d'un chômage involontaire provoqué par une insuffisance de la demande de biens et de services. Les entrepreneurs n'embauchent pas parce qu'ils estiment qu'ils n'ont pas de débouchés pour leurs produits.
Pour réduire le chômage keynésien il faut stimuler la demande de produits. puisque celle-ci n'est pas anticipée par les entrepreneurs il appartient aux pouvoirs publics d'intervenir pour modifier ces anticipations ou en développant des activités productives publiques (grands travaux par exemple).retour au moteur
Chômage naturel
C'est la conception libérale retenue par l'économiste américain Milton Friedman. Il s'agit du chômage qui s’établit normalement dans une économie lorsque le marché du travail fonctionne sans intervention conjoncturelle de l’État. Le taux naturel de chômage mesure donc la proportion d'actifs qui ne trouvent pas d'emplois dans les conditions normales de fonctionnement du système d'emploi. Ce chômage naturel est d'autant plus élevé que le marché du travail est plus rigide.
L'analyse de Milton Friedman est une critique des politiques keynésiennes de relance visant à réduire le chômage. Selon Milton Friedman, les politiques keynésiennes de relance n'ont pas d'effet durables sur le chômage, elles sont en revanche toujours inflationnistes. On ne peut pas en effet, selon Milton Friedman réduire le chômage en dessous du taux de chômage naturel (à moins de modifier les structures du système d'emploi). Le taux de chômage naturel est donc le taux de chômage compatible avec le maintient du taux d'inflation souhaité. On dit que c'est un taux de chômage n'accélérant pas l'inflation : NAIRU (non accelerating inflation rate of unemployment).retour au moteur
Chômage structurel
Le chômage peut être décomposé en deux parties.
Le chômage structurel est la partie du chômage qui s'explique par les rigidités qui empêchent que les offreurs de travail trouvent sans délai un emploi. C'est un chômage inéliminable (on peut le réduire en rendant le système d'emploi plus flexible mais il faut penser aux effets négatifs de la flexibilité).
Le chômage structurel contient le chômage frictionnel et le chômage technologique.retour au moteur
Chômage technique
Les travailleurs ne sont pas licenciés mais ils ne peuvent pas travailler pour des raisons technique : rupture d'approvisionnement, panne des machines, circonstances climatiques...retour au moteur
Chômage technologique
On utilise ce concept pour décrire le chôamge qui résulte des destructions d'emplois entraînées par le progrès technique. Sous l'effet des innovations, des activités sont détruites et les salariés sont licenciés. Il faut du temps pour qu'ils retrouvent un emploi. Si leurs qualifications ne sont pas adaptées aux nouvelles activités, ils sont au chômage tant que l'adaptation n'est pas réalisée. Dans le pire des cas il est possible que le développement des techniques économisant la main d'œuvre éloigne définitivement ces salariés de l'emploi.retour au moteur
Chômage volontaire / involontaire
Le chômage est involontaire lorsque le chômeur ne peut pas trouver un emploi en acceptant une baisse de sa rémunération ou un changement de qualification ou de localisation pour cet emploi.
Pour les économistes libéraux ce chômage involontaire ne peut pas dépasser le chômage frictionnel si le marché du travail n'est pas entravé par une réglementation inadaptée du marché du travail (salaire minimum par exemple).
Le chômage est volontaire lorsque le salarié refuse de s'adapter aux conditions nouvelles du marché du travail. Il considère alors que la rémunération de son travail ne compense pas la perte de bien être entraînée par l'acceptation de l'emploi : le supplément de consommation auquel il pourrait accéder ne compense pas la pénibilité du travail et la perte des avantages de l'inactivité. Pour les libéraux les prestations compensatoires versées aux chômeurs favorisent le développement du chômage volontaire.retour au moteur

Coefficient budgétaire
Structure de consommation

Part d'une dépense de consommation (l'alimentation par exemple) dans le budget total du ménage.
coefficient budgétaire de l'alimentation = dépense pour l'alimentation / budget total;
le résulat est souvent donné en pourcentage.
Les différents pourcentages représentant les parts de chaque catégorie de dépenses décrivent la structure de consommation
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Coefficient de capital
Rapport du stock de capital fixe productif à la valeur ajoutée. C'est l'inverse de la productivité du capital.
On peut calculer un coefficient moyen ou marginal :
- coefficient moyen = valeur du capital / valeur ajoutée
-coefficient marginal = variation de la valeur du capital / variation de la valeur ajoutée.retour au moteur


Coefficient de Gini
Le coefficient de Gini est une mesure du degré d'inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, développée par le statisticien italien Corrado Gini.
Le coefficient de Gini est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l'égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l'inégalité parfaite (une personne a tout le revenu, les autres n'ont rien).

Le coefficient de Gini peut être représenté par un diagramme de la courbe de Lorenz. Si la zone entre la diagonale d'égalité parfaite (en pointillés) et la courbe de Lorentz (en gras) est A, et la zone à l'extérieur de la courbe de Lorenz est B, alors le coefficient de Gini est A/(A+B).

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Coefficient multiplicateur
Nombre par lequel il faut multiplier une grandeur pour en obtenir une autre.
coef = grandeur A / grandeur Bretour au moteur

Combinaison productive
Association du facteur travail (main d'œuvre) et capital (équipement). La représentation mathématique de la combinaison productive est une fonction de production dans laquelle la quantité de produits est déterminée par la quantité de travail et la quantité de capital : si "q" est la quantité de produits et "k" et "l" respectivement les quantités de capital et de travail alors q= f(k,l) est la fonction de production représentant la combinaison productive.
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Compétitivité
Capacité à supporter la concurrence notamment extérieure.
La compétitivité peut provenir de prix plus bas, on parlera de compétitivité-prix (mesurable par les termes de l'échange), mais aussi de la qualité et des services, on parlera de compétitivité-qualité ou compétitivité-hors prix ou encore de compétitivité structurelle. retour au moteur
Concentration des entreprises
La concentration des entreprises c'est le regroupement volontaire ou subi de plusieurs entreprises pour former une seule entreprise plus grande.
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La concentration conglomérale concerne des entreprises n'ayant pas de relations techniques évidentes (distribution d'eau et produits multimédias).retour au moteur

La concentration horizontale concerne des entreprises ayant la même activité (les entreprises produisant des véhicules automobiles).
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La concentration verticale concerne les entreprsies qui occupent des stades différents dans le processus de production (du puit de pétrole à la fabrication de matière plastque à base de pétrole).
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Concurrence
Pour la majorité des économistes la concurence c'est un "état" donné de l'économie défini relativement à un idéal : celui de la concurrence pure et parfaite. La concurrence est donc plus ou moins pure et plus ou moins parfaite.
Pour d'autres et en particulier pour Joseph Schumpeter, la concurrence c'est un "état d'esprit", une attitude. Ainsi même si les conditions de la concurrence pure te parfaite ne sont pas remplies les entreprises peuvent se comporter de manière concurrentielle.
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Concurrence imparfaite
La concurrence est imparfaite quand au moins l'une des conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas remplie. L'imperfection de la concurrence correspond toujours à une situation dans laquelle l'un des participants au marché dispose d'un pouvoir de marché (une capacité à modifier le ,prix ou la quantité échanger à son avantage).retour au moteur
Concurrence Pure et Parfaite (CPP)
Modèle théorique qui a un caractère normatif et qui s'applique au marché. Pour les néoclassiques, c'est un "idéal à atteindre".
Elle repose sur cinq critères :
  • Atomicité : un grand nombre d'offreurs et de demandeurs de petite taille par rapport au marché.
  • Homogénéité : les produits sont identiques et substituables; on ne peut donc faire de la concurrence par les produits ou par les marques.
  • Fluidité du marché : liberté d'entrée et de sortie sur le marché; il n'y a donc pas de contraintes institutionnelles.
  • Transparence du marché : l'information ne peut pas être source de pouvoir sur le marché.
  • Mobilité des facteurs de production : les agents économiques disposent du travail et du capital en fonction de leurs besoins.
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Consommation de capital fixe
Dépréciation subie par le capital fixe au cours de la période considérée par suite d'usure normale et d'obsolescence prévisible.
La consommation de capital fixe doit être compensée par des achats d'équipements de remplacement qualifiés souvent d'investissements de remplacement. On utilise aussi le verbe "amortir" et le terme "amortissements" lorsqu'on engage des dépenses pour remplacer le matériel usé ou obsolète.
Le terme " brut " dans les expressions comme Produit intérieur brut ou Formation brute de capital fixe signifie que la consommation de capital fixe n’a pas été soustraite. Quand on la soustrait de ces grandeurs, leur valeur est dite " nette ".retour au moteur
Consommation des ménages
La consommation finale des ménages correspond aux dépenses d'acquisition de biens et de services. En comptabilité nationale on parle de dépense de consommation des ménages. Cette dernière se limite aux dépenses que les ménages supportent directement. Elle comprend la part des dépenses de santé, d’éducation, de logement, restant à leur charge, après remboursements éventuels. On y inclut aussi les loyers imputés, que les ménages propriétaires de leur résidence principale se versent implicitement à eux-mêmes.

La consommation effective des ménages est l'ensemble de la consommation des ménages. C’est la somme de la dépense de consommation des ménages et des consommations individualisables incluses dans la dépense de consommation finale des Administrations.

Les consommations individualisables incluses dans la dépense de consommation finale des Administrations sont celles dont les bénéficiaires peuvent être précisément définis. C’est le cas en particulier des dépenses pour l’éducation et pour la santé.retour au moteur
Consommation finale des administrations
Par convention la consommation finale des administrations publiques correspond à la valeur ajoutée par ces administrations publiques. Cela revient à dire que les administrations publiques consomment ce qu'elles produisent.
Cette convention traduit la difficulté d'affecter un utilisateur à chaque unité de service non marchand produit : qui consomme et en quelle quantité le service produit par le ministère de l'intérieur '
Cependant une partie des services fournis par les administrations publiques peut être traitée autrement : leur consommation est individualisable parce que les bénéficiaires peuvent être précisément définis. C’est le cas en particulier des dépenses pour l’éducation et pour la santé. On parle alors de consommations individualisables et elles sont prises en compte pour mesurer la consommation effective des ménages.retour au moteur

Consommations intermédiaires
Valeur des biens et services transformés ou entièrement consommés au cours du processus de production. L’usure des actifs fixes mis en oeuvre n’est pas prise en compte ; elle est enregistrée dans la consommation de capital fixe. retour au moteur

Corrélation
Lien statistique entre deux variables : l'une augmente quand l'autre diminue ou augmente, les deux évolutions se correspondent. Une corrélation n'est pas un lien de causalité : dux phénomènes peuvent être corrélés sans être dépendants l'un de l'autre.retour au moteur
Contingentement
Il s'agit d'une barrière non tarifaire imposée aux échanges entre deux pays. Les importations d'un produit sont contingentées quand la quantité de ce produit qui peut être importée est fixée administrativement. On dit qu'il y a des quotas d'importation. Ces restrictions sont normalement interdites par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) mais elles peuvent être introduites provisoirement dans des circonstances particulières (menaces importantes sur une activité) pour donner un temps d'adaptation. retour au moteur
Contrainte extérieure
Lorsque les entreprises d'un pays ne sont pas compétitives, la politique économique de ce pays supporte une contrainte extérieure. Les pouvoirs publics doivent prendre en compte le risque de détérioration du solde de la balance courante lorsqu'ils engagent une politique économique de relance par exemple. Cette dernière peut en effet entraîner une augmentation des importations se traduisant par un déficit commercial. Si celui-ci est durable il faudra renoncer à cette politique ou bien procéder à une dévaluation (ce qui est contraire aux engagements pris par les États qui pratiquent des changes fixes).
La volonté de réduire la contrainte extérieure a conduit des États membres du Système monétaire européen (SME), la France en particulier, à adopter une politique de désinflation compétitive.retour au moteur
Contrat à durée déterminée
Forme d'emploi précaire ou atypique, particulièrement utilisée pour llexibiliser l'emploi. Au moment de la signature du contrat, l'employeur et le salarié (qui n'a pas souvent le choix) fixent la date de cessation de ce contrat. retour au moteur
Contrat à durée indéterminée
Forme d'emploi traditionnel dans la période de forte croissance qui suit la seconde guerre mondiale. C'est un contrat de travail dans lequel la fin du contrat n'est pas indiquée, le salarié peut rester dans l'entreprise tant que l'employeur et lui respectent les termes du contrat.
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Contrat de travail
Accord par lequel un salarié offre ses services à un employeur en contrepartie d'un salaire. Le contrat peut prévoir les conditions de travail. Le contrat précise les droits et les devoirs du salarié et de l'empoyeur (qualification, salaire, horaires, etc.). Il peut également s'inscrire dans le cadre d'une convention collective en vigueur (accord conclu entre syndicats de salariés et employeurs qui détermine l'ensemble des conditions de travail, des salaires et des avantages qui s'appliquent aux salariés).
Plusieurs types de contrats existent, par exemple : les CDI (contrats de durée indéterminée) les CDD (à durée déterminée) et les contrats aidés (pour réinsérer les jeunes ou les chômeurs, comme les contrats emploi solidarité par exemple).retour au moteur
Contribution au remboursement de la dette sociale ; CRDS
Comme son nom l'indique, cette contribution a été créée dans le but de résorber les déficits de la Sécurité sociale. Tous les contribuables français sont redevables de cette retenue à la source sur leurs revenus d'activité et de remplacement (retraite, indemnités journalières...), sur les revenus du patrimoine et les revenus de placement. L'assiette (les éléments sur lesquels porte le prélèvement) est la même que pour la CSG.
Son taux est de 0,5%, quel que soit le revenu concerné.
La CRDS devait couvrir la période 1996 à 2014 mais la loi de finances de 2005 a reporté la date d'achèvement...retour au moteur
Contribution sociale généralisée ; CSG
La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt destiné à financer l'assurance maladie, les prestations familiales et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Créée par la loi de finances du 28 décembre 1990, elle est due par tous les résidents en France. Elle est prélevée à la source sur la plupart des revenus, à l'exception des prestations sociales et familiales.
La CSG vise à diversifier le mode de financement de la protection sociale qui reposait essentiellement sur les cotisations sociales. Ce système était devenu contestable en raison :
- d'un alourdissement du coût du travail ;
- d'un problème d'efficacité et de justice du prélèvement qui ne pesait que sur les revenus du travail ;
- d'un manque de légitimité car seuls les salariés cotisaient. Or, la Sécurité sociale s'est généralisée à tous les résidents en France.

Source : vie-publique.frretour au moteur
Convention collective
Accord entre les syndicats d'employeurs et de salariés, négociés le plus souvent au niveau d'une branche d'activité. La convention collective définit les termes des contrats de travail qui s'appliquent dans cette branche.retour au moteur
Cotisations sociales
Ensemble des versements que les individus et leurs employeurs effectuent aux administrations de sécurité sociale et aux régimes privés. Elles se décomposent en cotisations à la charge des employeurs, à la charge des salariés, et à la charge des travailleurs indépendants et des personnes n’occupant pas d’emploi.
Les cotisations sociales sont une des formes de prélèvements obligatoires.

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Courbe de Phillips
En 1958 l'économiste néo-zélandais W. Phillips met en évidence une relation de corrélation négative entre taux de chômage et taux de croissance du salaire nominal. Dès 1960, cette relation est transformée en relation entre taux de chômage et taux de croissance des prix. Il y a suivant cette analyse incompatibilité entre réduction du chômage te réduction de l'inflation : il faut arbitrer entre ces deux objectifs.
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Courbe de Laffer
Représentation imagée de l'expression trop d'impôt tue l'impôt. Cette courbe dessinée par l'économiste américain Arthur Laffer, conseiller du président Reagan, porte en abscisses le taux d'imposition et en ordonnées la recette fiscale totale. Elle a une forme en cloche ce qui montre que l'on peut obtenir les mêmes recettes fiscales avec des taux élevés ou faibles d'imposition. C'est un argument utilisé par les libéraux pour demander une réduction de l'intervention publique : les prélèvements sont désincitatifs.retour au moteur
Coût salarial ; Coût du travail:
Le coût du travail est constitué de toutes les dépenses induites par l'utilisation du facteur travail dans l'entreprise.
Il comprend le salaire brut (avec les primes, les congés payés et les cotisations sociales à la charge des salariés) et les cotisations sociales patronales.
Dans la lecture d'un bulletin de salaire il y a donc trois étapes :
- le coût du travail qui est la dépense totale supportée par l'employeur
- le salaire brut qui est le montant du salaire net augmenté des cotisations sociales supportées par le salarié
- le salaire net qui est le salaire perçu par le salarié.

Les comparaisons internationales de coût du travail n'ont aucun sens si le salaire n'est pas corrigé par la productivité. Un salarié du pays A dont le salaire est de 1000 euros par mois et qui produit 200 unités par mois du produit considéré coûte moins cher qu'un salarié d'un pays B dont le salaire est de 500 euros pour une production de 50 unités.retour au moteur
Coût, assurances, frêt ; CAF
Mode d'enregistrement de la valeur des importations et des exportations de marchandises.
Un enregistrement franco à bord (FAB) ou free on board (FOB) se fait au moment ou le produit quitte son territoire d'origine.
En France on utilisait un système différent d'enregistrement en considérant le point de vue du douanier français : l'exportation était bien enregistrée FAB mais l'importation était enregistrée pour la valeur au moment de l'entrée sur le sol français. Cet enregistrement "coût assurances frêt" (CAF) est surévalué relaivement à l'enregistrement FAB dès que les deux États ne sont pas frontaliers.
Actuellement l'enregistrement est fait presque toujours FAB pour les exportations et les importations.retour au moteur
Crise
Une crise est à la fois un danger et une opportunité. L'étymologie renvoie à "Krisis" en grec qui veut dire décision et ne latin "crisis" est le moment décisif d'une maladie.
Dans le langage courant le mot crise a conservé ce sens : c'est un moment de tension critique pouvant déboucher sur une issue positive ou négative.

En économie la crise est, au sens strict, le moment ou la conjoncture se retourne brutalement la croissance cédant le pas à la récession (ou la dépression) dans un cycle long et l'expansion débouchant sur un ralentissement (ou une récession) dans un cycle court.
Au sens large on parle de crise d'un système économique ou d'une forme d'organisation pour décrire le blocage ou le passage vers un autre système : crise du capitalisme, crise du modèle fordiste, crise de l'État providence...
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Critères de Maastrich:
Pour assurer le passage du Système monétaire européen (SME) à l'Union économique et monétaire (UEM) le traité de Maastricht de 1991 fixe des critères d'accès vérifaint qu'un processus de convergence des performances économiques est bien engagé.
Le Traité de Maastricht traite, dans son article 109, de la politique monétaire et des différentes phases de la réalisation de l'union économique et monétaire. Après avoir stipulé que la seconde phase commençait le 1er janvier 1994, le traité aborde les conditions à remplir pour la troisième phase (dont la date a été progressivement repoussée à 2000) débouchant sur la monnaie unique :
  • un protocole sur la procédure concernant les déficits excessifs : c'est dans ce protocole, à l'article premier, que sont définis les valeurs de référence couramment évoquées dans la presse soit : 3% pour le rapport entre le déficit public prévu ou effectif et le produit intérieur brut au prix du marché ; 60% pour le rapport entre la dette publique (dette de l'ensemble des administrations publiques, sécurité sociale comprise) et le produit intérieur brut au prix du marché
  • un protocole sur les critères de convergence qui stipule dans son article premier qu'un État membre a un degré de stabilité des prix durable et un taux d'inflation moyen, observé au cours d'une période d'un an avant l'examen, qui ne dépasse pas de plus de 1,5% celui des trois États membres, au plus, présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. Il faut aussi que le rendement à long terme (taux d'intérêt à long terme) du pays ne dépasse pas de plus de 2% la moyenne des 3 pays de l’UE ayant les plus faibles rendements. L'article 3 évoque lui le respect des marges normales de fluctuation prévues par le mécanisme de change du système monétaire européen sans connaître de tensions graves pendant au moins les deux dernières années précédant l'examen.

Ces critères sont repris dans le traité d'Amsterdam instituant en 1997 le pacte de stabilité et de croissance.retour au moteur

Critique de Lucas
L'économiste américain Robert Lucas utilise la théorie des anticipations rationnelles pour montrer que la politique économique est inéfficace. Comme les agents économiques (ménages et entreprises) sont capables d'interpréter les décisions de politique économique, les paramètres des modèles économétriques sont modifiés sous l'influence de ces décisions. C'est pour cela que les modèles dont les paramètres ont été évalués sur la base des données passées ne permettent pas une évaluation correcte des effets des politiques économiques à venir.retour au moteur
Croissance économique
La croissance d'un élément ou d'un ensemble d'éléments est une augmentation de la taille ou de l'effectif du ou des éléments concernés.
On parle de croissance économique pour un espace géographique (une région, un État, une entente régionale entre plusieurs États comme l'Union européenne) lorsque le niveau de vie moyen des habitants de cet espace géographique augmente de manière durable.
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Croissance extensive / intensive
La croissance est extensive quand elle est obtenue par une utilisation accrue des facteurs de production : plus de travail et/ou plus de capital.
La croissance est intensive quand elle est obtenue par une utilisation plus efficace des facteurs de production : une augmentation de la productivité du travail ou/et du capital.retour au moteur
Cycle économique
L'activité économique est cyclique lorsqu'il y a alternance de phases ascendantes et descendantes (expansion récession ou croissance dépression), et que cette alternance est récurrente avec une périodicité assez régulière.
Un cycle est caractérisé par sa durée (période) et on distingue les cycles longs dits de cycles de Kondratief (une cinquantaine d'années), les cycles courts dits cycles de Juglar (8 à 12 ans).retour au moteur
Cycles courts
Les études sur les cycles économiques courts incluent la double référence aux cycles de Kitchin (Joseph Kitchin 1923) et cycles de Juglar (Clément Juglar 1856), respectivement associés aux fluctuations des stocks circulants et de l'investissement.
Cycles longs et cycles courts se combinent pour définir les fluctuations conjoncturelles observées dans un pays donné.
La conjoncture américaine est essentiellement gouvernée par le cycle long dont l’amplitude est environ trois fois plus forte que celle du cycle court. En revanche, la conjoncture européenne apparaît beaucoup plus duale : le cycle court y est presque aussi ample que le cycle long.retour au moteur
Cycles longs
Souvent qualifiés de cycles de Kondratieff du nom de l'économiste Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff (1892 -1938 ') qui identifia des mouvements longs dans l'évolution des prix et de certaines production. Ces cycles ont une durée moyenne de 50 ans et la phase ascendante est plus longue que la phase descendante. C'est Joseph Schumpeter qui a donné aux cycles longs l'imporatnce qu'ils occupent aujourd'hui dans l'analyse économique en les associant aux innovations majeures.retour au moteur
Décile
Les déciles d'une variable sont les valeurs-seuils de cette variable qui, lorsque l'on ordonne la population selon les valeurs de la variable, la partitionnent en 10 sous-populations de taille égale. On les note souvent p10, p20, ..., p90 ou D1,D2,...D9.retour au moteur
Déficit budgétaire
Le budget de l'État est le compte prévisionnel des recettes et des dépenses de l'État publié dans la loi de finances.
Le solde est généralement déficitaire (car il n'y a pas de raison de prélever des recettes qui ne seraient pas dépensées) mais il peut être excédentaire si en raison de la conjoncture (forte croissance du PIB) des recettes inattendues sont perçues.retour au moteur
Déflater
Déflater une valeur nominale c'est l'exprimer en pouvoir d'achat. C'est passer d'une mesure en valeur ou nominale à une mesure en volume ou réelle.
Pour déflater une valeur nominale et l'exprimer aux prix d'une année de base on divise cette valeur par l'indice des prix actuel et on multiplie par 100 (qui est l'indice des prix de l'année de base).

valeur réelle = (valeur nominale/indice des prix) x 100

En valeur signifie que les prix utilisés sont ceux qui sont utilisés à cette date, il s'agit donc des prix courants : l'augmentation de la valeur de la grandeur (production, consommation..) ainsi calculée peut être due à une hausse des quantités ou à une hausse des prix. on dit aussi qu'il s'agit de la valeur en monnaie courante ou en euros courants ou encore de la valeur nominale.

En volume signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de l'année de base sont utilisés. La hausse de la valeur de la grandeur (production, consommation..) mesurée en volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites. On dit aussi que c'est la valeur réelle ou exprimée en monnaie constante ou à prix constants ou encore en euros constants.
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Déflation
Au sens strict la déflation c'est le contraire de l'inflation c'est-à-dire une contraction de la masse monétaire accompagnée d'une baisse du niveau général des prix.
La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation qui est un simple ralentissement de l'inflation (les prix augmentent mais moins vite qu'avant).retour au moteur
Degré d'ouverure
Mesure la plus ou moins grande ouverture d'une économie.
C'est le rapport de la demi somme des exportations et des importations au PIB

[(exportations + importations)/2]/PIB.retour au moteur
Délocalisation
Transfert géographique de l'activité productive. Une entreprise qui délocalise sa production installe un établissement ou l'entreprise entière dans un autre pays pour bénéficier de conditions plus favorables. Les délocalisations sont commandées par les comparaisons de coûts de production, des conditions de travail ou des avantages fiscaux.retour au moteur
Dépréciation du taux de change
Sur le marché des changes le taux de change d'une monnaie se déprécie lorsqu'il faut plus d'unités de cette monnaie pour obtenir une unité d'une autre monnaie.
Exemple : à la date t le taux de change euro contre dollar est 1,2 euros contre 1 dollar, à la date t+1 le taux est devenu 1,1 euro contre 1 dollar, l'euro c'est déprécié, le dollar c'est apprécié.
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Dépréciation monétaire
Conséquence de l'inflation, la dépréciation monétaire est la perte de valeur de la monnaie relativement aux biens. Il faut plus de monnaie qu'avant pour acheter le même bien. C'est uen perte de pouvoir d'achat de la monnaie.retour au moteur
Dépression économique
On parle de dépression pour qualifier une période pendant laquelle le PIB diminue durablement. S'il y a eu des "grandes dépressions" dans certains pays (1875 à 1896 et 1929 à 1940) elles ont disparu depuis la seconde guerre mondiale. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas des phases de ralentissement de la croissance mais il n'y a plus de "décroissance" prolongée.
On voit que le terme "dépression" s'oppose à celui de "croissance".
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Déréglementation
Politique libérale reposant sur l'idée que la réglementation est une source d'inefficacité économique. Déréglementer c'est rétablir les mécanismes du marché à la place de l'intervention publique.
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Désinflation
Une période de désinflation est caractérisée par le ralentissement de l'inflation (les prix augmentent mais moins vite qu'avant).retour au moteur
Désinflation compétitive
Politique économique destinée à lutter contre la contrainte extérieure et gagner des parts de marché. Il s'agit de réduire le taux d'inflation de manière à faire moins d'inflation que les autres pays pour devenir compétitif.
Cette politique est une politique de rigueur avec une faible croissance de la masse monétaire et des taux d'intérêt élevés elle est donc dans un premier temps peu favorable à la croissance et à l'emploi.
Ses partisans considèrent cependant qu'elle est une condition préalable au retour d'une croissance saine et durable.retour au moteur
Désintermédiation financière
Développement du financement par les marchés (actions et obligations) et recul du financement intermédié (financement bancaire).retour au moteur
Destruction créatrice
Expression rendue célèbre par Joseph Schumpeter qui parle de destruction créatrice pour décrire la nature et les effets des innovation. Une innovation est un processus détruisant des activités anciennes et créant de nouvelles activités.retour au moteur
Dette extérieure
Le montant de la dette extérieure d'un pays est obtenu en faisant la somme de toutes les sommes non encore remboursées que des résidents doivent à des non-résidents.
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Dette publique
Total de toutes les dettes des administrations publiques.retour au moteur
Dévaluation
Une dévaluation ne peut intervenir que dans un régime de changes fixes.
La dévaluation c'est la définition d'un nouveau taux de change officiel, reconnaissant la perte de valeur d'une monnaie relativement à l'autre.
Dans le système monétaire européen (régime de changes fixes entre l'Allemagne et la France), une dévaluation du franc relativement au mark signifiait qu'il fallait plus de francs pour acheter un mark après la dévaluation.retour au moteur
Développement
Ensemble des transformations structurelles (économiques, sociales, politiques, etc.) qui rendent possibles et accompagnent la croissance économique et l'élévation du niveau de vie.
Il s'agit d'une notion qualitative par opposition à la croissance économique qui est une notion quantitative. Le développemnt se manifeste par exemple par le recul des explications traditionnelles et religieuses et au contraire la valorisation de la raison, de la science, ou la valorisation de l’innovation, de l’esprit contre les habitudes et la routine, ou encore l’urbanisation, le développement de la scolarisation, l’amélioration de la santé, la baisse de la fécondité, etc.
Le développement est à la fois une conséquence et une cause de la croissance économique. La croissance permet de financer les progrès de la santé, de la scolarité. Et ces mêmes progrès sont une source de croissance.
Pour Amartya Sen, le développement est plus que cela puisque c'est un processus d’expansion des libertés réelles de tous les individus. Cette liberté est celle de choisir parmi les différents modes de vie possibles (capabilités).
Les organisations internationales qui dépendent de l’ONU définissent , quant à elles, les deux notions suivantes : le développement humain c’est-à-dire la couverture des besoins fondamentaux de tous et le développement durable, c’est-à-dire un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Ainsi, selon ces définitions, le développement pourrait être une des conséquences de la croissance économique.retour au moteur
Développement durable
Le développement durable, ou soutenable, (soutenabilité du développement),est un concept né au début des années 1980. L'ONU définissait en 1987 le développment durable comme « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ».
Il y a aujourd'hui plusieurs définitions :

* celle qui centre le développement sur l'impératif de satisfaction dans l'avenir des besoins humains
* celle qui centre le développement sur l'impératif de préservation des "ressources naturelles" pour les génrations futures (écologie)
* celle qui centre le développement sur l'impératif théorique de préservation du revenu réel par tête en imaginant que l'on pourra toujours substituer des ressources à d'autres pour maintenir l'efficacité économique
* une critique de cette notion abstraite d'équité intergénérationnelle tant que le développement n'est pas plus équitable à l'intérieur de la génération actuelle. L'arbitrage entre consommations futures et consommations actuelles n'a pas de sens tant que l'équité n'est pas établie préalablement.retour au moteur
Devises
Ensemble des moyens de paiements (billets, chèques, dépôts...) libellés en monnaie étrangère. Une devise est toujours étrangère, "devise étrangère" est donc un pléonasme !retour au moteur
Dividendes
Revenus de la propriété versés aux actionnaires qui ont mis des capitaux à la disposition d'une société. L'émission d'actions constitue pour une société une façon de se procurer des capitaux autrement que par l'emprunt par émission d'obligations ou en s'adressant aux banques.
Contrairement aux obligations, les actions ne sont pas à l'origine d'un revenu fixe ou prédéfini puisqu'il dépend des résultats et du comportement de la société par actions. Les dividendes n'existent que si la société réalise des bénéfices et décide de distribuer ces derniers.retour au moteur
Division du travail
La division technique du travail est le fondement de la spécialisation des travailleurs. Appliquée dans une entreprise c'est la décomposition de la production en de nombreuses opérations ou tâches élémentaires, limitées et complémentaires. Chaque tâche peut alors être effectuée par un seul travailleur.
La division technique du travail peut-être horizontale ou verticale. Dans ce dernier cas elle est une division hiérarchique (ceux qui conçoivent et ceux qui exécutent par exemple).

La division sociale du travail consiste en la répartition dans la société des différentes activités entre les individus ou les groupes sociaux (par exemple les différents métiers). Cette division sociale du travail est souvent fondée sur des critères hiérarchiques (tâches plus ou moins prestigieuses et valorisées). Émile Durkheim utilise l'expression division du travail social pour cette notion (De la division du travail social est publié en 1893).retour au moteur
Division internationale du travail
Application aux échanges internationaux des principes de la division du travail.
La division internationale du travail se manifeste par la spécialisation de la production. Certains produits sont fabriqués dans certains pays et échangés pour obtenir ceux que ces pays ne fabriquent pas ou peu.retour au moteur
Dualisme
Lorsque deux parties d'un même ensemble sont juxtaposées sans pouvoir communiquer on parle de dualisme.
Par exemple le dualisme du marché du travail faisant coexister un marché du travail précaire et un marché du travail stable, ou le dualisme des économies du tiers-monde caractérisées par l'absence de relations entre un secteur moderne (industries implantées par l'étranger) et un secteur traditionnel.
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Dumping
Pratique d'une concurrence déloyale par la fixation de niveaux de prix ruinant le concurrent.
Le dumping peut consister à vendre moins cher à l'extérieur qu'à l'intérieur (ce sont en quelque sorte les consommateurs nationaux qui subventionnent les exportateurs).
On parle de dumping social quand un gouvernement abaisse ses prélèvements obligatoires pour attirer des entreprises étrangères entraîanant des délocalisations.retour au moteur

Économie nationale
Ensemble des unités résidentes sur le territoire économique. Le territoire économique français comprend la métropole et les départements d’Outre-mer. Les DOM faisaient partie du reste du monde dans les précédentes bases. retour au moteur

École autrichienne
L'École autrichienne est une école de pensée dont le fondateur, Carl Menger (1840-1921) publie en 1871 les Principes d'économie.
En dehors de Menger, ses principaux représentants sont Eugen von Böhm-Bawerk (1851-1914), Friedrich von Wieser (1851-1926), Ludwig von Mises (1881-1973), Friedrich von Hayek (1899-1992), Ludwig Lachmann (1906-1990), Murray Rothbard (1926-1995).
Adoptant l'individualisme méthodologique, cette école de pensée étudie les processus logiques de l'action humaine (praxéologie) et rejette l'application à l'économie des méthodes d'observation utilisées dans les sciences. En celà elle se distingue nettement de l'école néoclassique même si Carl Menger a participé à la naissance de cette dernière.
C'est un courant souvent qualifié d'ultra-libéral parce qu'il dénonce toutes les entraves à la liberté des contrats et souligne l'importance de l'entreprise, de la propriété privée.retour au moteur
École classique
L'école classique regroupe des auteurs anglais (Adam Smith, David Ricardo, Thomas Malthus, John Stuart Mill) et français (Jean-Baptiste Say) défenseurs du libéralisme économique. Tous les auteurs classiques considèrent que des lois naturelles assurent le fonctionnement des relations économiques. Le respect de ces lois est assuré par des mécanismes de marché libérés des entraves du contrôle étatique ce qui garantit un équilibre spontané entre offre et demande par l'ajustement des prix.retour au moteur
École néoclassique
Les économistes néoclassiques reprennent les idées des classiques comme l'économie de marché, une intervention minimale de l'État dans l'économie, la neutralité de la monnaie ou la libre concurrence.
Les auteurs du courant néoclassique s’intéressent plus particulièrement, à l’analyse de l’équilibre de l’offre et de la demande sur les marchés.
Les économistes classiques se demandaient comment expliquer la croissance. Les néoclassiques se demandent comment le marché peut-il conduire à l'équilibre économique. Ils se référent par ailleurs à une autre théorie de la valeur abandonnant la théorie de la valeur travail pour adopter la théorie de la valeur utilité.
Les méthodes d'analyse des économistes néoclassiques se distinguent de celles des classqiues. Leur approche est plus formelle (c'est à dire mathématisée) et ils sont à l'origine du raisonnement marginaliste où les agents comparent le prix d’une unité supplémentaire avec l’utilité que leur procure cette unité supplémentaire : c'est l'application de l'individualisme méthodologique.

Les auteurs qui ont historiquement marqués ce courant de pensée sont :
  • MENGER Carl, économiste autrichien (1840-1921)
  • JEVONS William Stanley, économiste anglais (1835-1882)
  • WALRAS Léon, économiste français (1834-1910)
  • PARETO Vilfredo, économiste italien (1848-1923) retour au moteur
Économie d'échelle
Il y a économie d'échelle lorsqu'en changeant "l'échelle" de la production le coût moyen diminue.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de salariés (salariés et machines sont identiques) on obtient plus de 2 fois plus de produits, il y a des économies d'échelle. Les économies d'échelle se manifestent lorsque les rendements d'échelle sont croissants.retour au moteur
Économie d'endettement
Économie dans laquelle le financement se fait principalement par le crédit bancaire. C'est une économie fortement intermédiée (les intermédiaires financiers jouent un rôle important).
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Économie de marché
Organisation de l'économie dans laquelle les relations entre les agents obéissent de manière principale à 3 principes :
  • des entreprepreneurs privés combinent le travail des salariés et le capital technique acquis grace aux apports en capitaux financiers
  • pour produire des biens et services vendus sur des marchés
  • dans le but de réaliser des profits qui seront ensuite réinvestis.

L'économie de marché s'oppose à l'économie administrée dans laquelle l'activité économique est placée principalement sous le contrôle des pouvoirs publics.retour au moteur

Économie de marchés financiers
Économie dans laquelle le financement se fait principalement par les marchés financiers. C'est une économie désintermédiée.retour au moteur
Économie informelle, économie souterraine, parallèle.
Économie non officielle regroupant les activités qui ne sont pas enregistrées par les comptes nationaux. Dans les pays en développement ce sont les activités traditionnelles ou/et les activités domestiques qui se déroulent largement hors marché ; dans les pays développés ce sont les activités dissimulées de manière à échapper aux contraintes légales et en particulier à l'impôt.retour au moteur
Effet de cliquet
Lorsqu'un phénomène de croissance est irréversible on dit qu'il y a un effet de cliquet pour exprimer que le retour vers la situation antérieure est impossible ou fortement freiné. L'économiste américain James Duesenberry (né en 1918) utilise cette idée pour la consommation des ménages. Lorsque le revenu augmente la consommation augmente, mais si le revenu diminue ensuite, la consommation ne diminue pas immédiatement et elle diminue moins fortement.retour au moteur
Effet de levier d'endettement
Plus le ratio d'endettement (dette totale / capitaux propres) est élevé plus la rentabilité financière augmente lorsque le taux d'intérêt est supérieur à la rentabilité économique.Plus le ratio d'endettement (dette totale / capitaux propres) est élevé plus la rentabilité financière diminue lorsque le taux d'intérêt est inférieur à la rentabilité économique.retour au moteur
Effet d'éviction
Lorsque la demande de capitaux s'accroit sur un marché financier le taux d'intérêt s'élève si l'épargne disponible est entièrement utilisée. Certains emprunteurs sont évincés de ce marché à cause de cet effet. La référence à l'effet d'éviction est utilisée par ceux qui critiquent les politique de relance keynésiennes finacées par l'emprunt public. Les emprunts publics provoquent l'éviction des emprunteurs privés. L'État peut investir davantage mais les entreprises privées investiront moins. La stimulation de la croissance par augmentation de la dépense est donc annulée.économique.retour au moteur

Égalitarisme
Recherche par le moyen de l'intervention de l'État (en particulier par la loi) de l'égalité la plus grande possible entre les individus (ou les citoyens). L'égalitarisme peut viser l'égalité des droits (ce qui est rarement contesté) l'égalité des chances (ce qui est objectif affiché par de nombreux gouvernements) ou l'égalité réelle (ce qui est généralement exprimé autrement : la réduxtion des inégalités économiques).

Pour Alexis de Tocqueville l'égalitarisme prend la forme de la passion pour l'égalité et conduit à une mise en cause des libertés individuelles, et à l'individualisme constituant uen menace pour la démocratie (la citoyenneté devient passive, on attend tout des pouvoirs publics...)retour au moteur

Égalité ressources/emplois
En comptabilité nationale les opérations des agents (des secteurs institutionnels quand les agents sont regroupés) sont traitées comme des ressources lorsqu'elles permettent de fiancer une dépense et comme des emplois lorsqu'il s'agit d'une dépense. Le versement d'un salaire est une ressource pour le ménage qui en bénéficie et un emploi pour l'entreprise qui règle la somme.
Au plan global il y a nécessairement égalité entre les ressources et les emplois à la fin de la période retenue pour analyser les opérations entre agents.
Tous les biens et services produits et importés sur le territoire (toutes les ressources) reçoivent une utilisation (un emploi).
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Élasticité
Rapport de deux variations relatives (deux variations exprimées en pourcentage) mesurant la sensibilité d'une grandeur aux variations d'une autre grandeur.
Par exemple : l'élasticité de la demande d'un produit par rapport au prix de ce produit est le rapport

variation de la demande du produit (en %) / variation du prix du produit (en %)retour au moteur

Emploi
Ensemble des personnes, salariés et travailleurs indépendants, exerçant une activité rentrant dans le domaine de la production.
Pour un pays donné, l'écart entre le nombre des emplois et le nombre d'actifs mesure le chômage. Un chômeur est un actif qui n'a pas d'emploi (un actif est celui qui occupe un emploi ou qui cherche un emploi).
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Emploi équivalent temps-plein
Nombre total d'heures travaillées divisé par la moyenne annuelle des heures travaillées dans des emplois à plein temps sur le territoire économique. retour au moteur

Endettement intérieur total (EIT)
Mesure l'ensemble des financements des agents non financiers résidents obtenus par voie d'endettement (donc à l'exclusion des émissions d'actions ou des renforcements de fonds propres), que ce soit auprès des établissements de crédit ou sur les marchés de capitaux, tant auprès des résidents que des non-résidents. L'EIT se compose des crédits obtenus auprès des agents résidents, des financements obtenus en contrepartie d'émissions de titres sur les marchés internes monétaire ou obligataire et, enfin, des crédits obtenus directement à l'étranger et des obligations émises sur les marchés internationaux.retour au moteur
Entreprise
C'est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché.
On distingue :
  • l'entreprise individuelle qui n’a pas la forme juridique de sociétés. En comptabilité nationale, les entreprises individuelles ne sont pas dissociées des ménages qui les possèdent.
  • l'entreprise sociétaire qui a la forme juridique de société : Société Anonyme (SA), Société à Responsabilité Limitée (SARL).retour au moteur
Entreprise multinationale ; firme multinationale (FMN)
Entreprise ayant des filiales dans plusieurs pays avec une stratégie et des structures d'organisation pensées à l'échelle internationale (mondiale). On dit parfois firme transnationale pour évoquer le cas d'une entreprise vraiment mondialisée c'est-à-dire n'ayant plus d'attache nationale centrale. La plus grande partie des firmes multinationales restent attachés au pays d'origine de la sociétés mères : il y ades multinationales américaines, japonaises, françaises, ce qui peut sembler paradoxale mais traduit une situation réelle.retour au moteur
Entreprise publique
Une entreprise publique est une entreprise sur laquelle l'Etat peut exercer directement ou indirectement une influence dominante du fait de la propriété ou de la participation financière, en disposant soit de la majorité du capital, soit de la majorité des voix attachées aux parts émises.retour au moteur
En valeur ; en volume
En valeur signifie que les prix utilisés sont ceux qui sont utilisés à cette date, il s'agit donc des prix courants : l'augmentation de la valeur de la grandeur (production, consommation..) ainsi calculée peut être due à une hausse des quantités ou à une hausse des prix. on dit aussi qu'il s'agit de la valeur en monnaie courante ou en euros courants ou encore de la valeur nominale.

En volume signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de l'année de base sont utilisés. La hausse de la valeur de la grandeur (production, consommation..) mesurée en volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites. On dit aussi que c'est la valeur réelle ou exprimée en monnaie constante ou à prix constants ou encore en euros constants.

Passer de la valeur nominale à la valeur réelle c'est déflater.
Pour déflater une valeur nominale et l'exprimer aux prix d'une année de base on divise cette valeur par l'indice des prix actuel et on multiplie par 100 (qui est l'indice des prix de l'année de base).

valeur réelle = (valeur nominale/indice des prix) x 100

Déflater une valeur nominale c'est l'exprimer en pouvoir d'achat.retour au moteur
Épargne
La partie du revenu qui n'est pas consommée. Solde du compte d’utilisation du revenu disponible et du compte d’utilisation du revenu disponible ajusté. Pour les ménages, elle est égale au revenu disponible diminué de la dépense de consommation, ou au revenu disponible ajusté diminué de la consommation effective.
L’épargne peut être calculée nette, si l’on retranche la consommation de capital fixe. retour au moteur
Épistémologie
Étude critique des principes, des hypothèses et des résultats des diverses sciences, destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective (Dictionnaire philosophique de Lalande).retour au moteur
Équité
Rechercher l'équité c'est aller au delà de l'application de l'égalité des droits en introduisant l'idée de justice. L'équité ne consiste pas à traiter tous les citoyens de la même manière mais à prendre en compte les caractères particuliers de chacun pour corriger les inégalités de fait. C'est la recherche de l'équité qui justifie l'application d'une discrimination positive : ceux qui souffrent d'un handicap (quelque soit sa nature) bénéficie d'un traitement différent (plus avantageux).retour au moteur
'Espace économique européen (EEE)
L'accord sur l'Espace économique européen (EEE), signé en mai 1992, concerne 28 pays et plus de 380 millions d'habitants.
Il consacre les quatre libertés qui fondent le marché unique de l'Union européenne : la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux et des services.Il ne reprend cependant pas l'ensemble des dispositions du marché unique. Sont exclus les secteurs de l'agriculture et de la pêche, les politiques fiscales et la politique commerciale commune à l'égard des tiers. Les pays de l'EEE sont tenus de respecter les règles en vigueur dans l'Union en matière de concurrence, d'aides publiques, de concentrations et d'ouverture des marchés publics. Une coopération est établie en matière d'éducation, de recherche et de développement.

L'Espace économique européen (EEE) regroupe les 25 états membres de l'Union européenne et 3 des 4 états membres de l'association européenne de libre-échange (AELE) : l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège. La Suisse, qui fait également partie de l'AELE, n'est pas membre de l'EEEretour au moteur
Espérance de vie
Durée de vie restant à courir en moyenne pour une génération qui conserverait les taux de mortalité mesurés à la date de ce calcul. Le plus souvent l'espérance de vie est donnée "à la naissance" et on dira que l'espérance de vie à la naissance des hommes en 2004 est de 75 ans. Mais on peut calculer l'espérance de vie à chaque âge.
L'espérance de vie est une prévision. La durée moyenne de vie est une réalisation. Elle est calculée pour une génération lorsque tous les individus constituant cette génération sont décédés. C'est une statistique plus exacte mais moins utile parce qu'elle est connue très tardivement.retour au moteur
Etablissement
L'établissement est une unité de production localisée géographiquement, individualisée mais dépendant juridiquement d'une entreprise. L'établissement constitue le niveau le mieux adapté à une approche géographique de l'économie. Il est relativement homogène et son activité principale apparaît proche du produit. retour au moteur
Étapes de la croissance économique
Selon W.W. Rostow, la croissance économique serait un enchaînement de 4 étapes pour une société caractérisée par des sciences et techniques pré-newtoniennes, fondée sur l'agriculture (75% de la population) et dont les structures sociales sont figées :
  • la mise en place des conditions préalables au démarrage
    • un changement des mentalités qui rend possible et même nécessaire la notion de progrès économique ainsi que l'apparition d'entrepreneurs et le développement de leurs qualités
    • la transformation de l'agriculture et le progrès agricole nécessaire pour nourrir la croissante population urbaine et fournir les capitaux nécessaires à l'industrie
  • le démarrage ou take-off, période durant laquelle la société finit par renverser les obstacles qui s'opposent à sa croissance régulière : le taux d'investissement passe alors de 5 à 10 %.
  • la marche vers la maturité
  • l'ère de la consommation de masse où les biens de consommation de masse et les services deviennent les principaux secteurs de l'économie.
    retour au moteur
État providence
Expression qui désigne l'extension de l'intervention de ll'État dans le domaine économique et social. Celui-ci est responsable de la croissance économique qu'il doit réguler (politique conjoncturelle) et du bien être social qu'il doit assurer (assurances sociales).
Dans un sens plus restreint, cette expression désigne uniquement l'intervention de l'État dans le domaine de la protection sociale (l'État intervient pour protéger les individus contre les risques liés à l'emploi, la vieillesse, la santé et à la famille).
On oppose souvent la notion d'État providence à celle d'État gendarme, terme qui désigne un État qui n'assure que les fonctions régaliennes (celles du roi) comme la sécurité (police, armée, justice), le fonctionnement des administrations et la prise en charge des infrastructures non rentables (les routes par exemple ou les ponts, etc.). Cette conception d'un État minimal reste cependant très théorique, l'État étant intervenu fréquemment et de plus en plus dans ll'activité économique et sociale et ce même dans les pays les plus libéraux (Grande Bretagne, Etats-Unis).
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Ex ante Ex post
Expression latine pour dire avant et après un fait. En économie ces expressions sont utilisées pour comparer la réalisation (ex post) à la situation initiale (ex ante).retour au moteur
Excédent brut d'exploitation
En comptabilité nationale c'est le solde du compte d’exploitation.
Pour les sociétés, il est égal à la valeur ajoutée, diminuée de la rémunération des salariés, des impôts sur les produits, et augmentée des subventions sur les produits.
Pour les entreprises individuelles, le solde du compte d’exploitation est un revenu mixte puisqu'il est le résultat d'une activité dans laquelle l'entrepreneur apporte du travail et du capital.
L’excédent d’exploitation peut être calculé net, si l’on retranche la consommation de capital fixe.
L'excédent d'exploitation ne doit pas être confondu avec le bénéfice ou le profit. Le bénéfice c'est ce qui reste de l'excédent d'exploitation quand toutes les dépenses autres que la rémunération des salariés et les impôts sur les produits sont déduites à leur tour.
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Expansion ; récession
L'expansion est une période d'accélération du rythme de croissance du PIB. Par analogie on parle de phase d'expansion ou d'expansion pour désigner une période de croissance rapide.
L'expansion, phénomène de court terme, est donc une phase dans un processus d'évolution. La croissance, phénomène de moyen ou long terme, contient des phases d'expansion et de ralentissement.
La récession correspond au sens strict à une période de baisse du PIB durant au moins trois trimestres consécutifs. Après 1945 dans les pays riches, les phases de récession au sens strict sont devenues exceptionnelles (on les observe plus souvent aux USA) et on utilise souvent le terme de récession pour décrire un simple ralentissement de la croissance.
L'expansion et la récession se succèdent à l'intérieur des cycles courts.retour au moteur
Exportations ; importations
Les exportations regroupent l'ensemble des biens et des services fournis par des résidents à des non-résidents, à titre onéreux ou gratuit.
Les importations regroupent l'ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents, à titre onéreux ou gratuit. retour au moteur
Externalisation
Il y a externalisation quand une entreprise abandonne une partie annexe de sa production ou des opérations liées à la production (comptabilité, maintenance, etc..) à des entreprises extérieures. Celles-ci deviennent le plus souvent des sous traitants.
L'externalisation est une forme de recentrage des activités autour du métier principal de l'entreprise.
Il y a internalisation dans le cas contraire.retour au moteur
Externalité, effet externe
Une externalité se manifeste quand le comportement d'un agent économique modifie la situation d'un autre sans que cette modification puisse faire l'objet d'une contre-partie marchande (par un mécanisme de marché). Les externalités peuvent être positives (l'amélioration des transports par la construction d'infrastructures de qualité) ou/et négatives (ce même exemple peut conduire à une augmentaion de la pollution).
Les biens et services qui sont fortement chargés d'effets externes sont souvent pris en charge par l'État : les biens publics ou biens collectifs sont des sources importantes d'externalités (éducation nationale, santé...)retour au moteur
Facteurs de production
Le travail et le capital fixe sont des facteurs de production parce qu'ils contribuent à la production lorsqu'ils sont mis en œuvre par un producteur.
On considère souvent par extension que les consommations intermédiaires sont des facteurs de production (en réalité ce sont des produits mais c'est aussi le cas des biens d'équipement constituant le capital fixe).retour au moteur
Filiale
Société dont plus de 50% des actions sont possédées par une autre, appelée maison mère ou société mère. retour au moteur
Filière
Activités économiques liées entre elles techniquement (aval vers l'amont). La filière bois contient l'exploitation des forêts, les scieries...l'industrie du papier, l'industrie du meuble... retour au moteur
Financement externe / interne
Une entreprise qui ne se finance pas à partir de ses propres ressources utilise le financement externe : elle emprunte ou émet des titres financiers. Si elle utilise des ressources propres elle fait un financement interne appelé autofinancement. retour au moteur
Fiscalité
Définition et modalités des prélèvements par impôts et taxes et modalités. retour au moteur
Flexibilité des salaires
Les salaires varient en fonction des réultats et/ou de la situation générale de l'entreprise.retour au moteur
Flexibilité du travail
La flexibilité du travail est une politique de gestion de la main d'oeuvre mise en place dans les entreprises pour adapter la production et l'emploi correspondant aux fluctuations rapides de la demande.

La flexibilité peut revêtir de multiples aspects : variation des horaires, des salaires, des effectifs.
Traditionnellement, on distingue la flexibilité externe et interne et la flexibilité quantitative et qualitative.

externe
interne
quantitative
se réalise par le recours au marché du travail. Elle consiste à faire varier les effectifs de l'entreprise en fonction des besoins par le recours aux contrats de travail précaires (par exemple les CDD) et les licenciements.
s'obtient par la variation de la durée de l'activité en fonction de la production : variation des horaires de travail, utilisation de temps partiels, annualisation de la durée du travail ce qui évite le recours aux heures supplémentaires plus onéreuses)
qualitative consiste à remplacer le contrat de travail par un contrat commecial plus souple à rompre. On peut citer le recours aux travailleurs intérimaires, ou à l'externalisation des activités annexes à la production (gardiennage, restauration, transport, nettoyage, etc.). ou flexibilité fonctionnelle, les travailleurs polyvalents sont utilisés en fonction des besoins de la production, sur les postes ou dans les ateliers ou bureaux où il y a le plus de travail
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Fonction de production
La fonction de production est la représentation mathématique de la combinaison productive. C'est une fonction dans laquelle la quantité de produits est déterminée par la quantité de travail et la quantité de capital : si "q" est la quantité de produits et "k" et "l" respectivement les quantités de capital et de travail alors q= f(k,l) est la fonction de production représentant la combinaison productive.
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Fonds monétaire international
Créé par les accords de Bretton Woods (1944) le FMI est une organisation international chargée de gérer les problèmes de paiements internationaux. Le FMI présente ainsi ses activités :« Le FMI est une organisation regroupant 184 pays. Il a pour mission de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi et à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté. »retour au moteur
Fordisme
Dans ses usines automobiles, Henri Ford améliore l'organisation scientifique du travail de Frédéric Winslow Taylor de trois manières :
  • le travail à la chaîne est imposé par la mise en place de convoyeurs déplaçant automatiquement les produits, imposant ainsi les cadences et la parcellisation des activités (travail à la chaîne) ;
  • la standardisation est poussée à l’extrême (un modèle unique : la Ford T, noire), permettant la production en grande série ;
  • en contrepartie, les ouvriers reçoivent un salaire supérieur aux moyennes observées dans l’industrie à l’époque ("five dollars day").
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Formation brute de capital fixe
Acquisitions moins cessions d'actifs fixes réalisées par les producteurs résidents.
Les actifs fixes sont les actifs corporels (bâtiments, terrains, équipements) ou incorporels (brevets, marques...) issus du processus de production et utilisés de façon répétée ou continue dans d'autres processus de production pendant au moins un an. Il s'agit donc de l'acquisition des "moyens de production" intervenues dans une période donnée (le plus souvent l'année).
La FBCF contient la consommation de capital fixe c'est-à-dire l'acquisition des moyens de production de remplacement pour les équipements usés ou obsolètes.
La FNCF, formation nette de capital fixe, est mesurée par la différence entre la formation brute de capital fixe et la consommation de capital fixe (les amortissements).retour au moteur
France (pour l'INSEE)
Dans la diffusion des statistiques, on distingue trois ensembles géographiques de la France. La France métropolitaine comprend les 96 départements d'Europe. Toutes les statistiques sont disponibles sur ce territoire. Dans la comptabilité nationale, c'était le territoire économique de référence jusqu'à la base 1980 (les échanges entre la France métropolitaine et les départements d'outre-mer sont alors considérés comme des échanges extérieurs). La France comprend en plus les 4 départements d'outre-mer (DOM) : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, soit 100 départements. C'est le territoire économique de référence de la comptabilité nationale à partir de la base 1995 (premiers comptes relatifs à l'année 1998 diffusés en 1999). Cet ensemble est celui qui fait partie de l'Union européenne. Le Territoire de la République française comprend également les territoires suivants : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, îles Wallis et Futuna, Terres australes et antarctiques françaises, îles éparses de l'Océan indien ainsi que les deux collectivités territoriales à statut particulier : Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte. Ces territoires sont assimilés à l'extérieur en comptabilité nationale. Ils ne font pas partie de l'Union européenne.
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Franco à bord ; FAB
Mode d'enregistrement de la valeur des importations et des exportations de marchandises.
Un enregistrement franco à bord (FAB) ou free on board (FOB) se fait au moment ou le produit quitte son territoire d'origine.
En France on utilisait un système différent d'enregistrement en considérant le point de vue du douanier français : l'exportation était bien enregistrée FAB mais l'importation était enregistrée pour la valeur au moment de l'entrée sur le sol français. Cet enregistrement "coût assurances frêt" (CAF) est surévalué relaivement à l'enregistrement FAB dès que les deux États ne sont pas frontaliers.
Actuellement l'enregistrement est fait presque toujours FAB pour les exportations et les importations.retour au moteur
GATT
Accord général sur les tarifs et le commerce (AGETAC) General Agreement on Tariffs and Trade. Après l'échec de la création d'une organisation mondiale du commerce (OMC) en 1944, un accord a été signé en 1947. Cet accord a été régulièrement prolongé dans le cadre des négociations du GATT jusqu'à la création de l'OMC en 1995. Ces négociations poursuivaient l'objectif de réduire les droits de douanes de manière à favoriser le libre échange.retour au moteur
Globalisation
Autre manière de dire mondialisation. La globalisation est l'intégration de la production dans une stratégie mondiale. Si on veut être plus précis on dira que
  • la mondialisation, en termes économiques, est un processus de décloisonnement entre États-nations. Le fait de retirer les barrières entre les nations produit la mondialisation (par exemple sur un marché donné comme le marché mondial des télécoms) ; on a décloisonné les frontières qui pouvaient exister entre les États-nations et on a une mondialisation de marchés particuliers
  • la globalisation est aussi un processus de décloisonnement, mais cette fois-ci entre les marchés (donc la globalisation englobe la mondialisation) ; une firme a une stratégie globale quand elle définit cette stratégie par rapport à l'ensemble des marchés mondiaux, qu'il s'agisse du marché des capitaux, des technologies, des services, etc. retour au moteur
Groupe d'entreprises
Un groupe d'entreprises est un ensemble de sociétés contrôlées majoritairement, directement ou indirectement, par une même société dite "tête de groupe". Celle-ci n'est contrôlée par aucune autre société mais elle fait partie du groupe. retour au moteur
Groupe de pression:
Un groupe de pression rassemble des personnes physiques ou des personnes morales (c'est-à-dire des entreprises ou des associations diverses) pour défendre des intérêts communs auprès des personnes et des institutions chargées de prendre des décisions (ou de faire des dossiers qui serviront à prendre des décisions).
C'est ce que l'on appelle aussi, en anglais, des lobbies, et on appelle leur action le lobbying.
Ainsi, Bruxelles, qui héberge l'essentiel des services administratifs de l'Union européenne, héberge aussi de très nombreux groupes de pression qui font pression auprès des autorités compétentes pour que telle ou telle décision soit prise. Ces groupes sont alors organisés et permanents. On peut citer comme exemple les industries pétrolières ou de l'acier.
D'autres groupes de pression sont moins organisés et plus temporaires : ainsi, quand on envisage de construire une autoroute dans une région donnée, il se peut que les maires des communes concernées, qui souhaitent tous que l'autoroute passe un peu plus loin, s'organisent pour défendre leurs intérêts auprès de la Préfecture, du Ministère, etc...
Les pressions exercées peuvent être très visibles, dans le cas de manifestations par exemple, ou beaucoup plus occultes quand il s'agit d'entreprises qui souhaitent que telle ou telle décision soit prise.retour au moteur
Holding
Société financière qui détient et gère les titres des sociétés qui font partie du groupe de la société holding.retour au moteur
Holisme
Du grec "tout entier". Théorie d'après laquelle le tout est plus que la somme des parties. Le holisme méthodologique est une méthode d'analyse des faits sociaux ou économiques. Pour expliquer un fait social il faut le mettre en relation avec un autre fait social qui le détermine. Le holisme méthodologique est un déterminisme. Un fait social ou économique ne peut être compris en dehors de son environnement. ..retour au moteur
Immigré
Selon la définition adoptée par le Haut Conseil à l'Intégration, un immigré est une personne née étrangère à l'étranger et résidant en France. Les personnes nées françaises à l'étranger et vivant en France ne sont donc pas comptabilisées. À l'inverse, certains immigrés ont pu devenir français, les autres restant étrangers. Les populations étrangère et immigrée ne se confondent pas totalement : un immigré n'est pas nécessairement étranger et réciproquement, certains étrangers sont nés en France (essentiellement des mineurs). La qualité d'immigré est permanente : un individu continue à appartenir à la population immigrée même s'il devient français par acquisition. C'est le pays de naissance, et non la nationalité à la naissance, qui définit l'origine géographique d'un immigré.retour au moteur
Importation
Quand une opérations portant sur des biens ou services met en relation un résident et un non-résident on parle d'exportation et d'importation.
Un produit fabriqué par un producteur résidant en Pologne et livré à un utilisateur résidant en France est une importation pour la France et une exportation pour la Pologne.
Par extension on parle parfois d'exportation ou d'importation de capital pour désigner un transfert de capitaux d'un État vers un autre, mais c'est une expression imagée, pas l'utilisation correcte du concept.retour au moteur
Impôts
Versements obligatoires sans contrepartie, en espèces ou en nature, prélevés par les administrations publiques ou par les institutions de l'Union européenne

* sur la production et les importations : qui frappent la production et l'importation de biens et de services, l'emploi de main-d'oeuvre et la propriété ou l'utilisation de terrains, bâtiments et autres actifs utilisés à des fins de production; ces impôts sont dus indépendamment de la réalisation de bénéfices d'exploitation. Ils comprennent les impôts sur les produits et les Autres impôts sur la production
* sur les produits : Impôts dus par unité de bien ou de service produite ou échangée; ils font partie des Impôts sur la production et les importations; ils comprennent notamment la TVA
* sur le revenu (IRPP): Impôts frappant les revenus, les bénéfices et les gains en capital; ils sont établis sur les revenus effectifs ou présumés des personnes physiques, ménages, sociétés et institutions sans but lucratif au service des ménages
* sur le patrimoine : droits de succession, impôts locaux (foncier) ei impôt sur la fortune (ISF)
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Indexation
Une valeur est indexée à une autre quand son évolution est proportionnelle à celle de l'autre. Si les salaires sont indexés sur le niveau général des prix cela implique que l'augmentation du niveau général des prix induira une augmentation équivalente des salaires.retour au moteur
Indicateur de développement humain
L'Indicateur de Développement Humain, ou I.D.H., sert à mesurer le niveau de développement des pays, sans en rester simplement à leur poids économique mesuré par le P.I.B. ou le P.I.B. par habitant. Il intégre donc des données plus qualitatives.
C'est un indicateur qui fait la synthèse (on l'appelle indicateur composite ou synthétique) de trois séries de données :

* l'espérance de vie à la naissance (qui donne une idée de l'état sanitaire de la population du pays),
* le niveau d'instruction mesuré par la durée moyenne de scolarisation et le taux d'alphabétisation,
* le P.I.B. réel (c'est-à-dire corrigé de l'inflation) par habitant, calculé en parité de pouvoir d'achat (c'est-à-dire en montant assurant le même pouvoir d'achat dans tous les pays) ; le P.I.B. par habitant donne une indication sur le niveau de vie moyen du pays.

L'I.D.H. est calculé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (P.N.U.D.). Il se présente comme un nombre sans unité compris entre 0 et 1. Plus l'I.D.H. se rapproche de 1, plus le niveau de développement du pays est élevé. Le calcul de l'I.D.H. permet l'établissement d'un classement annuel des pays.
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Indice
L'indice d'une grandeur est le rapport entre la valeur de cette grandeur au cours d'une période courante et sa valeur au cours d'une période de base. Il mesure la variation relative de la valeur entre la période de base et la période courante. Souvent, on multiplie le rapport par 100 ; on dit : indice base 100 à telle période.
Les indices permettent de calculer et de comparer facilement les évolutions de plusieurs grandeurs entre deux périodes données.retour au moteur
Indice des prix à la consommation

L'indice des prix à la consommation (IPC) est l'instrument de mesure de l'inflation. Il permet d'estimer, entre deux périodes données, la variation moyenne des prix des produits consommés par les ménages. C'est une mesure synthétique de l'évolution de prix des produits, à qualité constante.
A partir de la diffusion de l'IPC de janvier 1999, l'Insee publie un nouvel indice en base 1998 = 100 en lieu et place de l'indice base 1990 = 100. Cet indice rénové constitue la septième génération de l'indice depuis 1914.

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) est l'indicateur permettant d'apprécier le respect du critère de convergence portant sur la stabilité des prix, dans le cadre du traité de l'Union européenne (Maastricht). Pour la France, le territoire national économique comprend la France métropolitaine et les départements d'outre-mer, à l'exclusion des territoires d'outre-mer. retour au moteur
Individualisme
Dans le langage courant, lindividualisme désigne une situation dans laquelle l'individu est tourné vers son intérêt propre sans préoccupation d'autrui, c'est une forme d’égoïsme , l’individualiste ne pensant qu’à lui sans se préoccuper des autres.
Du moint de vue de l'organisation politique un système individualiste met les libertés individuelles et les droits de la personne au premier rang à l'image de la société des États-Unis.
Sociologiquement, il y a un processus de développement de l'individualisme correspond à l'affranchissement progressif pour chaque individu des normes collectives.retour au moteur
Individualisme méthodologique:
Courant d'analyse économique et sociologique dans lequel les phénomènes observés sont expliqués par les comportements rationnels des agents.
En sociologie, l'individualisme méthodologique est généralement rattaché à Max Weber et à la sociologie compréhensive.
En économie, l'individualisme méthodologique est le fondement de la microéconomie traditionnelle qui s'est développée à partir du dernier quart du XIXème siècle (analyse marginaliste et école néoclassique).retour au moteur
Inflation
Au sens courant, l'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui traduit une augmentation générale et durable des prix.
Pour la théorie économique l'inflation renvoie à une augmentation de la masse monétaire (d'où l'idée de gonflement qui donne enfler...) plus rapide que celle de la production. C'est cette augmenattion de la masse monétaire qui rend possible l'augmentation des prix.
Pour évaluer le taux d'inflation on utilise l'indice des prix à la consommation. Cette mesure n'est pas toujours exacte car les variations de l'indice des prix ne sont pas toutes d'origine inflationniste.retour au moteur
Input output
Expression anglo-saxonne pour désigner les produits intégrés dans une production et les produits issus de cette production.retour au moteur
Institutions sans but lucratif au service des ménages ; ISBLSM
Ensemble des unités privées dotées de la personnalité juridique qui produisent des biens et services non marchands au profit des ménages. Leurs ressources principales proviennent de contributions volontaires en espèces ou en nature effectuées par les ménages en leur qualité de consommateurs, de versements provenant des administrations publiques, ainsi que de revenus de la propriété. ( les "associations sans but lucratif" de la loi de 1901 en font partie) retour au moteur
Inter-branche intra-branche
Les échanges de produits d'un pays à l'autre peuvent concerner des produits d'une même branche (des voitures françaises et des voitures allemandes) ou de branches différentes (des voitures françaises contre des réfrigérateurs italiens). Dans le premier il s'agit d'échanges intra-branche dans le second d'échanges inter-branches.. retour au moteur
Intérim
Un salarié propose son travail à une entreprise d'interim qui cherche un employeur ayant besoin pour un temps donné d'un travailleur de cette catégorie. C'est donc une relation de travail triangulaire pour un contrat à durée déterminée qui définit l'intérim .
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Intermédiation financière
Activité par laquelle une unité institutionnelle acquiert des actifs financiers et, simultanément, contracte des passifs pour son propre compte par le biais d'opérations financières sur le marché. Les actifs des intermédiaires financiers et leurs passifs présentent des caractéristiques différentes, ce qui suppose que, dans le processus d'intermédiation financière, les fonds collectés soient transformés ou regroupés en fonction de leur échéance, leur volume, leur degré de risque.
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Intervention de l'État
L'intervention de l'État se justifie selon l'économiste américain Richard Musgrave, parce que l'État remplit 3 fonctions :
  • une fonction d’allocation des ressources c'est-à-dire de production de certains biens et services (avec la politique structurelle et la prise en compte des externalités)
  • une fonction de redistribution des revenus (prélèvements et prestations)
  • une fonction de stabilisation de la conjoncture (croissance équilibrée et lutte contre l’inflation et le chômage par la politique conjoncturelle).retour au moteur
Investissement
Au sens commun, l'investissement est l'opération réalisée par l'agent économique qui engage une dépense pour en tirer un profit.
Pour les économistes l'investissement réalisé par un agent économique c'est l'achat des biens de production c'est-à-dire ceux qui permettent la production d'autres biens et services et qui sont durables (ils servent plusieurs fois et plus d'un an). Le terme correspondant en comptabilité nationale c'est formation brute de capital fixe (FBCF).
Il s'agit des investissements matériels.
L'investissement matériel est l'achat de biens durables permettant d'augmenter le stock de capital de l'entreprise. Il consiste souvent en l'achat de machines ou de bâtiments, ces machines et ces bâtiments ayant pour objet de contribuer à la production de biens et services. Ils sont donc le fait des agents producteurs.
Pour les ménages cependant, les achats d'habitations sont des investissements car, par exemple, un appartement permet de produire un service de logement si le ménage décide de mettre ce logement en location.

En rapprochant les deux conceptions on voit qu'il y a des dépenses qui ne sont pas des achats de biens de production mais qui correspondent au même objectif : produire plus ou mieux. ce sont les investissements immatériels.

L'investissement immatériel consiste par exemple en l'achat de brevets ou de logiciels, par exemple. Mais quand l'entreprise fait des dépenses de recherche-développement, il s'agit aussi d'investissement immatériel dans la mesure où ces dépenses doivent normalement déboucher sur des innovations (de produits ou de procédés) qui vont contribuer à la production. De même, quand l'entreprise fait des dépenses pour former son personnel, elle réalise un investissement immatériel puisque, mieux formée, sa main d'oeuvre contribuera de manière plus efficace à la production.
Actuellement la comptabilité nationale intègre certains investissements immatériels dans la FBCF mais pas les dépenses de recherche-développement ni les dépenses de formation.
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Investissement de capacité : Il désigne l'acquisition de capital visant à accroître les capacités de production de l'entreprise. Le stock de capital augmente.
Investissement de productivité : Il désigne l'achat d'un capital plus performant, plus efficace en raison du progrès technique. Il permet de réaliser des gains de productivité et donc de réduire les coûts unitaires de production dans la mesure où il permet d'économiser de la main-d'oeuvre par substitution du capital au travail.
Investissement de renouvellement ou de remplacement : Il désigne l'investissement destiné à remplacer le capital usé ou obsolète (obsolescence = usure économique d'un capital liée à l'apparition d'un capital plus performant) ; le stock de capital de l'entreprise reste inchangé puisque les nouvelles machines prennent la place des anciennes.
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Investissements de portefeuille
Acquisition de titres financiers d'une entreprise étrangère par une entreprise nationale mais ne constituant pas un investissement direct à l'étranger parce que ce n'est pas une prise de participation dans le but d'exercer un contrôle durable. Il s'agit donc d'un placement spéculatif.
Investissements directs étrangers
Investissements qu'une unité institutionnelle (une entreprise) résidente d'une économie effectue dans le but d'acquérir un intérêt durable dans une unité institutionnelle résidente d'une autre économie et d'exercer, dans le cadre d'une relation à long terme, une influence significative sur sa gestion.
Les investissements directs comprennent non seulement l'opération initiale qui établit la relation entre les deux unités, mais également toutes les opérations en capital ultérieures entre elles et entre les unités institutionnelles apparentées, qu'elles soient ou non constituées en sociétés.retour au moteur
Joint venture
Société mixte (plusieurs pays) associant des capitaux étrangers et des capitaux nationaux.retour au moteur
Libre échange
Le libre échange est une doctrine et une situation de fait. Le libre échange existe quand il n'y a aucun obstacle aux échanges de produits et des capitaux entre deux pays.retour au moteur
Loi de finances
La loi de finances est votée à l'automne et autorise le gouvernement à percevoir les recettes et engager les dépenses budgétaires pour l'année suivante.retour au moteur
Loi des débouchés
Énoncée par Jean-Baptiste Say (1767-1832) peut prendre trois formes équivalentes :
  • l'offre crée sa propre demande,
  • les produits s'échangent contre des produits
  • la monnaie n'est qu'un voile.

Cela signifie que toute offre nouvelle s'accompagne d'une distribution de revenus qui permettra d'écouler la nouvelle production, de telle sorte qu'il ne peut y avoir de crise de surproduction. Toute la production se transforme en revenu et tout le revenu se transforme en dépense parce que l'épargne est instantanément transformée en investissements (il ne peut pas y avoir d'épargne inemployée car les épargnants confrontés à cette situation baisseraient le taux d'intérêt ce qui attirerait forcément les emprunteurs).

John Maynard Keynes refuse cette loi des débouchés et s'efforce de montrer que l'économie peut être déséquilibrée.retour au moteur

Macroéconomie
Analayse économique des relations qui s'établissent entre des grandeurs économiques globales sans qu'il soit nécessaire de faire référence aux comportements des agents.retour au moteur
Marché financier
Au sens étroit c'est le marché boursier, la bourse des valeurs. Au sens large c'est le marché des titres financiers à long terme (en particulier des actions et des obligations mais aussi de nombreux autres titres).retour au moteur
Marché monétaire
Le marché monétaire depuis 1986 comprend deux compartiments.
  • Le marché des titres de créance négociables à court terme ouverts à tous les agents (les titres sont émis par les entreprises, les administrations ou les sociétés financières).
  • Le marché interbancaire (marché monétaire proprement dit) réservé aux banques et destiné aux opérations de refinancement.retour au moteur
Marginal
Se rapporte à une unité particulière : la dernière unité.
Par exemple la productivité marginale du travail est la productivité de la dernière unité de travail utilisée (lorsqu'on augmente la quantité de travail d'une unité).
On dira aussi que le taux marginal de prélèvements c'est le taux de prélèvements appliqué sur la dernière unité de revenu perçu.retour au moteur
Ménages
Individus ou groupes d'individus considérés tant dans leur fonction de consommateurs que dans celle, éventuelle, d'entrepreneurs produisant des biens marchands ou des services financiers et non financiers marchands.
On distingue les ménages ordinaires et les entrepreneurs individuels.
Les ménages peuvent être collectifs par exemple une communauté religieuse est un ménage collectif.retour au moteur
Microéconomie
Analayse économique fondées sur la simulation des comportements des agents. On définit des règles de comportement et une "nature humaine" et on en déduit les décisions prises par les agents dans un environnement donné. retour au moteur
Mode de production
Dans l'analyse marxiste un mode de production est la combinaison des rapports de production et de l'organisation des forces productives. Les marxistes distinguent 3 modes de production historiquement observables : esclavagiste, féodal, capitaliste et un mode de production à venir, le mode de production socialiste.retour au moteur
Mode de vie
Si le niveau de vie est mesuré par le revenu moyen par habitant et indique quelle quantité de biens et services on peut consommer, le mode de vie indique comment les ménages dépensent ce revenu moyen. Un même niveau de vie peut correspondre à des modes de vie différents. Le mode de vie est décrit par les structures de consommation et les coefficients budgétaires.retour au moteur
Mondialisation
Autre manière de dire globalisation. La mondialisation est l'intégration de la production dans une stratégie mondiale. Si on veut être plus précis on dira que
  • la mondialisation, en termes économiques, est un processus de décloisonnement entre États-nations. Le fait de retirer les barrières entre les nations produit la mondialisation (par exemple sur un marché donné comme le marché mondial des télécoms) ; on a décloisonné les frontières qui pouvaient exister entre les États-nations et on a une mondialisation de marchés particuliers
  • la globalisation est aussi un processus de décloisonnement, mais cette fois-ci entre les marchés (donc la globalisation englobe la mondialisation) ; une firme a une stratégie globale quand elle définit cette stratégie par rapport à l'ensemble des marchés mondiaux, qu'il s'agisse du marché des capitaux, des technologies, des services, etc. retour au moteur
Mondialisation culturelle
Conséquence et renforcement de la mondialisation de l'économie, la mondialisation culturelle correspond à une homogénéisation des valeurs et des normes qui commandent les pratiques culturelles.retour au moteur
Monétarisme
Courant de pensée dont le chef de file est Milton Friedman. Les monétaristes considèrent que les pouvoirs publics doivent éviter absolument d'agir sur les variables monétaires. Ils transforment la théorie quantitative puisque pour eux, la monnaie n'est pas neutre à court terme, elle a même des effets importants mais la neutralité à long terme est conservée. Selon Friedman une politique de relance keynésienne est toujours inflationniste et ne réduit le chômage dans le meilleur des cas que pendant une période courte. Le taux de chômage ne peut pas durablement s'éloigner du taux naturel de chômage.retour au moteur
Moratoire de la dette du tiers monde
Décision prise par les prèteurs de suspendre le remboursement de la dette pour certains pays pauvres. Le moratoire peut être provisoire ou définitifretour au moteur
Multiplicateur keynésien
Principe créant un lien entre une dépense supplémentaire (un investissement public dans le cadre de grands travaux par exemple) et la croissance de la production qui en résulte. Selon les keynésiens, le supplément de revenu (ou de production) engendré est un multiple du supplément de dépense initial.retour au moteur
Niveau de vie d'un ménage
Le niveau de vie est mesuré par le revenu disponible du ménage divisé par le nombre d'unités de consommation (uc). Le niveau de vie est donc le même pour tous les individus d'un même ménage.
Les unités de consommation sont généralement calculées selon l'échelle d'équivalence dite de l'OCDE modifiée qui attribue 1 uc au premier adulte du ménage, 0,5 uc aux autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 uc aux enfants de moins de 14 ans.retour au moteur
Obligations
Titre financier négociable représentatif d'une dette d'une société. La société émet des obligations pour se procurer des capitaux. Chaque obligation comporte une valeur nominale, une échéance et un taux de'intérêt.
Par exemple une société émet pour 7 ans avec un taux d'intérêt de 4 %, 10000 obligations d'un nominal de 100 euros pour se procurer 1 million d'euros. Elle remboursera contre chaque obligation 100 euros 7 ans plus tard en ayant servi chaque année 4 euros d'intérêt aux propriétaires des obligations.retour au moteur
Obsolescence
Un équipement, un bien ou une méthode sont obsolètes lorsqu'un nouvel équipement, un nouveau bien ou une nouvelle méthode "déclassent" l'équipement, le bien ou la méthode qui deviennent "dépassés".
L'obsolescence peut-être objective mais elle est souvent subjective lorsque le progrès technique incorporé dans la nouveauté n'est pas vraiment indispensable pour l'utilisateur.
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OPEP
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) créée en 1960 (Conférence de Bagdad), siège à Vienne et regroupe onze pays (Arabie saoudite, Irak, Iran, Koweït, Venezuela, Qatar, Indonésie, Libye, Emirats arabes unis, Algérie et Nigeria). Elle se fixe pour objectif de coordonner les politiques pétrolières des Etats membres, à la fois pour rentabiliser les investissements des producteurs et assurer l'approvisionnement des consommateurs.retour au moteur
Opérations
Opérations financières
Ensemble des opérations entre deux unités institutionnelles portant sur des actifs ou des passifs financiers. Certaines opérations sont purement financières : prêts, émission ou cessions de titres. D’autres sont la contrepartie d’une opération sur biens et services ou d’une opération de répartition, qui se traduit par un transfert de moyens de paiement ou la naissance d’un crédit. retour au moteur

Opérations de répartition.
Opérations par lesquelles la valeur ajoutée générée par la production est distribuée entre la main-d'oeuvre, le capital et les administrations publiques, et opérations de redistribution du revenu et de la richesse. retour au moteur
Organisation mondiale du commerce
Mise en place en janvier 1995 l'OMC est une organisation internationale chargée de veiller aux respects des accords réglementant le commerce des marchandises, des services, des droits de propriété intellectuelle. L'OMC remplace le GATT
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Organismes de placement collectif (OPC)
Sociétés financières dont la fonction consiste à placer, sur les marchés monétaires, des capitaux ou en biens immobiliers, les capitaux qu'elles collectent auprès du public.
Les OPC sont souvent des OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières, les deux grandes catégories d'OPCVM sont :
  • les sociétés d'investissement à capital variable (SICAV)
  • les fonds communs de palcement (FCP)
    retour au moteur
Pacte de stabilité et de croissance
Signé en 1997 dans le traité d'Amsterdam par les pays de la zone euro. Le pacte de stabilité et de croissance engage les États signataires à mettre en place des poiltiques budgétaires visant à faire disparaître les déficits et à réduire la dette publique. Les critères de Maastricht se sont appliqués jusqu'au début de 2005 date à laquelle ils ont été aménagés.retour au moteur
Paradigme
Ensemble de concepts et de méthodes donnat une explication scientifique des phénomènes observés. Plusieurs paradigmes peuvent être concurrents pour un même phénomène, ils renvoient simplement à des hypothèses théoriques différentes.retour au moteur
Parité de pouvoir d'achat (PPA)
La parité de pouvoir d'achat (PPA) est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même " panier " de biens et de services.
Ce taux de conversion peut être différent du " taux de change " ; en effet, le taux de change d'une monnaie par rapport à une autre reflète leurs valeurs réciproques sur les marchés financiers internationaux et non leurs valeurs intrinsèques pour un consommateur.retour au moteur
Patrimoine
Le patrimoine est l’ensemble des biens possédés par un individu ou un ménage à un moment donné. Le patrimoine doit être mesuré en valeure nette c'est-à-dire qu'il faut déduire de la valeur des biens possédés celui des dettes.
Le patrimoine est composé d’éléments très divers :
  • des immeubles (au sens juridique du terme) : appartement, maison, terrains,
  • des biens meubles : des objets bijoux, livres ou meubles anciens,
  • de la monnaie et des titres : montant des dépôts sur les livrets d’épargne, des titres représentatifs de créances ou de propriété, obligations, ou Bons du Trésor), etc…

L'évaluation du patrimoine est difficile parce que la valeur de nombreux éléments du patrimoine change avec le temps et ne prend forme qu'au moment de la vente.
Le patrimoine peut permettre d’obtenir des revenus (revenus du patrimoine) : les actions procurent des dividendes, les livrets d’épargne des intérêts, les immeubles possédés et loués des loyers...retour au moteur

Pauvreté
La pauvreté c'est la situation d’individus ou de groupes, démunis de ressources jugées essentielles.
La pauvreté n'est pas l'exclusion mais la pauvreté peut conduire à l'exclusion.
Pour mesurer la pauvreté on utilise un critère monétaire relatif en disant le plus souvent que les pauvres sont les personnes aynat un revenu inférieur à ma moitié du revenu médian de la population à laquelle ils appartiennent.
C'est une conception réductrice de la pauvreté.retour au moteur
Petites et moyennes entreprises PME
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont des entreprises dont la taille, définie par un ensemble de critères, dont essentiellement le nombre de salariés, ne dépasse pas certains seuils. Les autres critères de taille utilisés sont le chiffre d'affaires annuel ou le total du bilan, et on utilise parfois de plus un critère d'indépendance s'exprimant sous la forme de non-appartenance à un groupe trop important.
Les seuils retenus, et en particulier le seuil du nombre de salariés, sont variables suivant les pays et l'objet de la définition : application d'une réglementation ou calcul de statistiques. Eurostat et la plupart des pays emploient le seuil de 250 salariés. En France il n'existe pas de définition officielle unique, mais on utilise le plus souvent dans les statistiques soit le seuil de 250 salariés, soit celui de 500 salariés.retour au moteur
Plus value
Une plus value c'est une différence de valeur entre deux dates pour un même objet.
Sur les marchés financiers le détenteur de titres peut réaliser une plus-value au moment où il vend les titres si le prix de vente est à cette date supérieur au prix qu'il a payé lorsqu'il a acheté ces titres. Dans le cas contraire il peut subir une moins-value.
Dans l'analyse marxiste, la plus-value est la différence entre la valeur créée par le salarié et la valeur qui lui est restituée en contre-partie de son travail (la valeur de sa force de travail, c'est-à-dire son salaire). Cette différence provient du fait que le travailleur qui ne possède pas les moyens de production est obligé de vendre sa force de travail et que le propriétaire des moyens de production (le capitaliste) en payant cette force de travail à sa valeur (il n'y a pas de vol sur le prix de la force de travail) obtient le droit de faire travailler le salarié. Il n'embauche le salarié que si la plus value existe c'est-à-dire si l'utilisation de la force de travail produit plus de richesse qu'elle n'en coûte.
Le taux de plus value est mesuré par le rapport

plus-value / dépenses de salairesretour au moteur

Politique agricole commune
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics dans le cadre du marché commun puis de l'union européenne pour organiser la production et la distribution (y compris dans les échanges internationaux) dans l'agriculture européenne. Cette politique qui protège les producteurs européens doit être abandonnée pour respecter les règles de l'OMC ce qui pose des problèmes politiques importants et provoque la résistance des agriculteurs européens.
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Politique commerciale
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour stimuler les exportations et freiner les importations.
La politique commerciale peut passer par la mise en place d'obstacles traifaires (droits de douanes) ou non-tarifaires (contingentements), mais ces mesures sont aujourd'hui interdites par l'OMC.
Elle peut s'appuyer sur une manipulation du taux de change puisque une dévaluation ou une dépréciation volontaire permet d'abaisser le prix des produits nationaux exprimés en monnaie étrangère.
La politique commerciale stratégique vise à améliorer la compétitivité des entreprises d'un pays soit par des subventions à la recherche développement soit par des contrats publics permettant d'atteindre un seuil de rentabilité minimale, soit encore en favorisant les implantations étrangères par une politique fiscale attractive.retour au moteur
Politique conjoncturelle
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour traiter les chocs conjoncturels.
La politique conjoncturelle vise la réalisation d'objectifs de court ou moyen terme relativement à une situation jugée acceptable : une croissance économique équilibrée la plus forte possible.
L'équilibre recherché concerne l'emploi, les prix et le commerce extérieur. Un taux de chômage réduit, une inflation faible ou nulle, des comptes extérieurs équilibrés ou excédentaires.retour au moteur
Politique économique
La politique économique est l'ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour réaliser des objectifs améliorant ou orientant la situation économique.

On distingue les politiques économiques en fonction de leur domaine d'application :

  • politique agricole (par exemple la politique agricole commune)
  • politique industrielle
  • politique commerciale

ou en fonction des moyens qu'elles utilisent

  • politique monétaire
  • politique budgétaire
  • politique fiscale
  • politique commerciale

ou encore en fonction de l'horizon

  • politique conjoncturelle
  • politique structurelle.retour au moteur
Politique de l'emploi
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour réduire le taux de chômage.
La politique de l'emploi prend deux formes
  • les politiques actives qui cherchent à augmenter le nombre des emplois
  • les politiques passives qui cherchent à rendre le chôamge supportable (traitement social du chômage). retour au moteur
Politique structurelle
Ensemble des actions menées par les pouvoirs publics pour traiter les faiblesses structurelles.
La politique structurelle vise des objectifs de long terme de correction des handicaps liés aux structures de l'économie : insuffisance de l'innovation, relations professionnelles mal adaptées, spécialisation non dynamique, système de financement peu performant, faible compétitivité...
Les mesures de politique structurelle passent par des réformes demandant du temps. retour au moteur
Population active
Ensemble des personnes des deux sexes qui sont pourvues d'un emploi ou sont au chômage (au sens du Bureau international du travail). retour au moteur
Population inactive
Ensemble des personnes des deux sexes qui n'exercent pas ou ne cherchent pas à exercer une activité rémunérée. La population inactive contient deux catégories : les inactifs par âge (ceux qui ne peuvent pas être actifs en raison de l'âge légal d'activité) et les inactifs par choix (ceux qui pourraient mais ne veulent pas être actifs).retour au moteur
Population totale
Ensemble des personnes, nationaux ou étrangers, établies de façon durable sur le territoire économique du pays, même si ces personnes en sont temporairement absentes. La population totale est calculée à une date déterminée. Toutefois, la moyenne annuelle du nombre d'habitants fournit une base appropriée pour l'estimation des variables de la comptabilité nationale ou comme dénominateur en cas de comparaisons. retour au moteur
Pouvoir d'achat
Le pouvoir d'achat c'est la valeur de la monnaie.
Combien vaut une pièce d'1 euro ' Ce que je peux acheter avec 1 euro (par exemple un café expresso).
La notion de pouvoir d'achat est au centre de la distinction entre réel et nominal ou volume et valeur.
Pour avoir une mesure d'une grandeur économique monétaire (en euros ou en dollars par exemple) exprimée en pouvoir d'achat il faut déflater c'est-à-dire éliminer l'inflation dans l'évolution de la valeur de cette grandeur.
On l'exprime alors en volume et non plus en valeur, ou en monnaie constante et non plus en monnaie courante.retour au moteur
Praxis
Etymologiquement action ou activité.
Terme marxiste qui caractèrise l'interaction entre la théorie et la pratique, l'homme et son activité. Selon Jean-Paul Sartre (1905-1980) la praxis c'est : « faire et en faisant, se faire ». retour au moteur
Précarité du travail
Les emplois précaires sont des emplois salariés dont la durée n'est pas garantie par exemple les contrats de durée déterminée (CDD), stages, emplois aidés (contrats emplois solidarité, contrats initiative emploi, emplois jeunes, sles emplois intérimaires.retour au moteur
Préférence pour la liquidité
Les agents préfèrent conserver la monnaie disponible (liquide veut dire en fait sur un compte courant) plutôt que faire un placement qui les conduirait à perdre les avantages de la liquidité.
La préférence pour la liquidité varie d'une personne à l'autre. Pour l'estimer il faut poser la question suivante : quelle somme faut-il vous donner pour vous faire renoncer à conserver 100 euros et vous décider à faire un placement '
Si l'individu répond 3 euros cela indique une préférence faible (3 %) mais s'il indique 20 euros cela veut dire qu'il a une forte préférence pour la liquidité (20 %).retour au moteur
Préférence pour le présent
Les agents préfèrent dépenser aujourd'hui plutôt que demain parce que l'avenir est risqué. La préférence pour le présent varie d'une personne à l'autre. Pour l'estimer il faut poser la question suivante : quelle somme faut-il vous donner pour vous faire renoncer à utiliser immédiatement 100 euros en reportant cette dépense à l'année prochaine '
Si l'individu répond 3 euros cela indique une préférence faible (3 %) mais s'il indique 20 euros cela veut dire qu'il a une forte préférence pour le présent (20 %).retour au moteur
Prélèvements obligatoires
Ensemble des impôts et des cotisations sociales effectives perçues par les administrations publiques et l’Union européenne. Le taux de prélèvements obligatoires est le rapport des prélèvements au PIB. retour au moteur
Prestations sociales
Transferts, en espèces ou en nature, aux ménages qui sont destinés à alléger la charge financière que représente pour ceux-ci la protection contre un certain nombre de risques ou de besoins ; ils sont effectués par l'intermédiaire de régimes organisés de façon collective ou, en dehors de ces régimes, par des unités des administrations publiques ou des ISBLSM. retour au moteur
Prix
Mesure la quantité d'un produit qui peut être obtenue contre une unité d'un autre bien ou service.
Prix nominaux ou monétaires : le plus souvent les prix sont exprimés en monnaie et indique combien d'unités monétaires il faut donner pour avoir une unité du produit = un café expresso contre 1 euro.
Prix réels : les prix sont parfois exprimés en termes réels, dans ce cas ils sont en monnaie constante ou en unités de bien = un café expresso vaut 0,8 dollar de 1998 ou un café expresso vaut 25 morceaux de sucre.retour au moteur
Prix courants, prix constants
Les prix courants sont les prix tels qu'ils sont indiqués à une période donnée, ils sont dits en valeur nominale. Les prix constants sont les prix en valeur réelle c'est-à-dire corrigés de la hausse des prix par rapport à une donnée de base ou de référence.On utilise de la même façon les termes euros ou francs constants et euros ou francs courants.retour au moteur
Prix de base
Le prix de base est le prix effectivement payé par l'acheteur diminué des impôts sur les produits (ne pas confondre avec les impôts sur la production qui constituent une catégorie plus large) et augmenté des subventions sur les produits (même remarque). C'est cohérent avec le désir de mesurer la recette effective du vendeur. retour au moteur
Production:
La production est l'activité exercée sous le contrôle et la responsabilité d'un agent économique (une unité institutionnelle) qui combine des ressources en main-d'oeuvre, capital et biens et services pour fabriquer des biens ou fournir des services, et résultat de cette activité. Les processus purement naturels sans intervention ou contrôle humain ne font pas partie de la production.

On distingue : la production marchande, la production non marchande et la production autoconsommée.

La production marchande est une production écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché. Elle comprend :
  • les produits vendus à un prix économiquement significatif (c’est-à-dire un prix couvrant plus de 50 % des coûts de production)
  • les produits troqués
  • les produits utilisés pour effectuer des paiements en nature, y compris les rémunérations des salariés en nature
  • les produits livrés par une unité d’activité économique locale à une autre unité d’activité économique locale appartenant à la même unité institutionnelle et destinés à être utilisés par cette dernière pour sa consommation intermédiaire
  • les produits ajoutés aux stocks de biens finis et de travaux en cours, destinés à une ou plusieurs des utilisations précédentes.

La production non marchande est celle des administrations publiques lorsqu'elle ne conduit pas à la fixation d'un prix et la production pour usage final propre (production autoconsommée).

La production pour usage final propre correspond aux biens ou services qu'une unité institutionnelle produit et conserve pour sa consommation finale ou sa formation brute de capital fixe. retour au moteur

Productivité du capital
La productivité du capital est la relation qui s'établit entre la production et la quantité de capital qui a permis la production.
Elle est mesurée par le rapport de la valeur produite à la valeur du capital fixe utilisé pour produire.
Cette définition concerne la productivité moyenne mais on peut aussi calculer la productivité marginale du capital.
C'est le rapport de la variation de la production à la variation de la quantité de capital correspondante. retour au moteur
Productivité du travail:
La productivité du travail est la relation qui s'établit entre la production et la quantité de travail qui a permis la production.
Elle est peut être mesurée de plusieurs manières :
  • rapport de la quantité de produits à la quantité de travail utilisée (tant de pièces à l'heure par exemple)
  • rapport de la valeur produite à la quantité de travail utilisée (tant d'euros par heure par exemple)
  • rapport de la valeur produite à la dépense de travail correspondante (tant d'euros produits par euros de salaire)

Les définitions précédentes concernent la productivité moyenne mais on peut aussi calculer la productivité marginale du travail.
C'est le rapport de la variation de la production à la variation de la quantité de travail correspondante. retour au moteur

Productivité globale des facteurs
La productivité globale des facteurs de production est le rapport de la valeur de la production à la valeur totale des dépenses de production (coût du travail, dépenses en capital, consommations intermédiaires).
On peut calculer cette productivité globale des facteurs en volume en remplaçant les valeurs par des volumes (valeurs réelles).retour au moteur
Produits dérivés
Actifs financiers basés sur ou dérivés d'un autre instrument dit "sous-jacent", généralement un autre actif financier, mais parfois une matière première ou un indice. retour au moteur
Produit intérieur brut PIB
Agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.
Il peut se définir de trois manières :
  • le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels ou des différentes branches d'activité, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits (lesquels ne sont pas affectés aux secteurs et aux branches d'activité) 
  • le PIB est égal à la somme des emplois finals intérieurs de biens et de services (consommation finale effective, formation brute de capital fixe, variations de stocks), plus les exportations, moins les importations 
  • le PIB est égal à la somme des emplois des comptes d'exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d'exploitation et revenu mixte. retour au moteur
Produit national brut PNB
Mesure la somme des valeurs ajoutées par les producteurs nationaux alors que le PIB (produit intérieur brut) mesure la somme des valeurs ajoutées par les producteurs résidents. La différence tient donc au passage des producteurs résidents (PIB) aux producteurs nationaux (PNB).
Depuis 2002, le nouveau Système Européen des Comptes (SEC 95) est appliqué pour établir le Produit National Brut, désormais appelé Revenu National Brut (RNB).

Le RNB (autrefois PNB) = PIB + revenus reçus du reste du monde - revenus versés au reste du monde + subventions reçues du reste du monde - impôts sur la production versés au reste du monde.

Application pour la France en 2003.

Produit intérieur brut (PIB)
1557
Rémunération des salariés versées par le reste du monde diminuée de la rémunération des salariés reçue par le reste du monde
1,3
Revenus de la propriété versés par le reste du monde diminués des revenus de la propriété reçus par le reste du monde
-1,4
Impôts nets des subventions
3,1
Revenu national brut ou Produit national brut
1560


Le PNB ou RNB est un indicateur souvent utilisé dans les comparaisons internationales de niveau de vie lorsqu'il est exprimé par habitant, car il regroupe l'ensemble des revenus reçus par les unités nationales. retour au moteur

Profitabilité
C'est un indicateur de rentabilité. La profitabilité permet la comparaison entre le rendement anticipé des opérations productives (rentabilité financière) et le rendement des placements financiers.
Une faible profitabilité détourne l'épargne des investisements productifs (FBCF) vers les placements financiers.retour au moteur
Progrès technique
Ensemble des changements permettant une augmentation de l'efficacité des méthodes de production et un accroissement de la productivité.retour au moteur
Propension moyenne ; propension marginale

Propension moyenne à consommer : Consommation / revenu disponible.
C'est la part du revenu qui va à la consommation.
Propension marginale à consommer : rapport entre la variation de la consommation et celle du revenu disponible.

Propension moyenne à épargner c'est le taux d'épargne c'est-à-dire le rapport de l'épargne au revenu disponible.
Propension marginale à épargner : rapport entre la variation de l’épargne à celle du revenu disponible.

Propension moyenne à exporter = Exportations / Produit Intérieur Brut.
Propension moyenne à importer = Importations / Produit Intérieur Brut.
Propensions marginales : rapports entre la variation des importations ou des exportations et celle du PIB.retour au moteur
Protection sociale
Ensemble des dispositifs mis en place pour assurer et aider les individus devant les risques majeurs de l'existence (chômage, maladie, vieillesse, famille). Elle a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux (réduire l'inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d'être intégrés à la société).

En France la protection sociale est assurée par des institutions : la Sécurité sociale (protection contre la maladie, la vieillesse, etc...), et l'État lui-même dont le budget assure certaines dépenses (bourses scolaires, indemnisation des chômeurs en fin de droits, par exemple) ou des collectivités territoriales (les Communes peuvent prendre en charge certaines dépenses des retraités ayant peu de ressources, comme les dépenses de transport, par exemple).
Dans d'autres pays le financement et l'organisation fait une place plus ou moins importante aux entreprises.
Enfin, les administrations privées (les organisations caritatives,comme le Secours catholique ou le Secours populaire, par exemple) prennent en charge également une partie de la protection sociale, souvent en direction des populations les plus marginalisées.retour au moteur
Protectionnisme
Les mesures protectionnistes prises par un pays sont destinées à freiner les importations. La protection peut être tarifaire (droits de douane) ou non tarifaire (normes, contingents...). Le protectionnisme s'oppose au libre échange.
On parle de protectionnisme éducateur lorsque le protectionnisme est mis en place provisoirement pour protéger les activités qui démarrent avec un retard pénalisant relativement à des pays qui sont en avance. Cette doctrine du protectionnisme éducateur fait référence à l'économiste allemand Frederic List (1789-1846).retour au moteur
Qualification
La qualifiaction c'est l'attribution d'une qualité, d'un titre, il s'agit donc d'une opération sociale de reconnaissance.
On distingue la qualification individuelle qui renvoie aux capacités acquises par la formation ou/et l'expérience, la qualification de l'emploi qui désigne le profil de l'emploi proposé (capacités attendues) généralement énoncé dans l'offre d'emploi.
Pour de nombreux auteurs il faut distinguer la qualification de la compétence : la qualification est statutaire et reconnue socialement, la compétence est établie par un diagnostic de l'employeur, elle comporterait une part d'arbitraire (qui peut être positive si le salarié se voit reconnaitre une compétence supérieure à sa qualification).retour au moteur
Rapport interdécile
Le rapport interdécile des revenus D9/D1 est utilisé pour mettre en évidence les écarts entre les plus riches et les plus pauvres.
Ce ratio rapporte le revenu au-dessus duquel se situent les 10 % d'individus les plus riches (neuvième décile ou D9) au revenu en dessous duquel se situent les 10 % les plus pauvres (premier décile ou D1).retour au moteur
Rapports sociaux
Au sens large les rapports sociaux sont les relations que les groupes sociaux entretiennent.
Dans l'analyse marxistes les rapports sociaux sont les rapports qu'entretiennent les classes. Ils sont nécessairement conflictuels puisque l'existence des classes suppose qu'il y a lutte des classes.
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Rationalité
La rationalité c'est la capacité d'ajuster les moyens aux fins (aux objectifs).
Il n'y a jamais dans une entreprise humaine une seule rationalité car il y a toujours plusieurs moyens pour atteindre les objectifs recherchés.
Dans les sociétés modernes faire référence à la rationalité c'est se placer dans un modèle de pensée mathématique et cartésien à la fois. La rationalité consiste alors en l'application du principe d'économicité : maximiser le résultat compte tenu des ressources dont on dispose ou minimiser la dépense en ressources pour un niveau donné du résultat.

Max Weber distinguait la rationalité en valeur, la rationalité en finalité à l'intérieur de 4 types idéaux d'activités :
  • activité rationnelle en finalité caractérisée par le fait que l'agent choisit les moyens les plus appropriés pour atteindre son but, compte tenu des conséquences prévisibles qui peuvent ou non troubler le déroulement de son action
  • activité rationnelle en valeur qui est au service d'une conviction, indépendamment de la considération des chances de succès et des conséquences
  • activité affective, qui se développe sous l'empire d'une émotion ou d'une passion, éventuellement sous forme sublimée (par exemple celui qui se venge d'un affront ou qui se livre à la félicité contemplative)
  • activité traditionnelle, qui obéit parfois machinalement à la routine.retour au moteur
Rationalité limitée
Concept introduit par l'économiste américain Herbert Simon (1916-2001). La rationalité limitée est la forme de ratinalité utilisée réellement par les agents économiques par opposition à la rationalité omnisciente des théoriciens néoclassiques. selon Herbert Simon la rationalité limitée est une rationalité procédurale traduisant le fait que le décideur cherche à atteindre un niveau de satisfaction suffisant et pas forcément le plus élevé possible. Le but n'est pas l'optimum mais ce qui est conforme aux attentes. Par exemple un taux de profit jugé normal et pas le taux de profit le plus élevé possible.retour au moteur
Recherche développement
La recherche développment est le troisième du processus de recherche destiné à découvrir un nouveau nproduit ou une transformation d'un produit :
  • recherche fondamentale
  • recherche appliquée
  • recherche développement.retour au moteur
Redistribution
La redistribution est une modification des revenus primaires par un transfert de revenus : une partie des revenus primaires est prélevée par les impôts et cotisations sociales puis reversée par les aides ou prestations sociales.
Le revenu disponible est le revenu après redistribution.

Les revenus primaires sont les revenus perçus en contrepartie du travail ou du capital engagé dans la production (salaires, intérêts, dividendes, loyers, fermages, excédent d'exploitation).
Le revenu disponible c'est le revenu primaire augmenté des prestations sociales reçues et diminué des prélèvements obligatoires supportés.retour au moteur
Rééchelonnement
Modification du calendrier des remboursements d'une dette. le rééchelonnement consiste à reporter la dette pas à la suspendre contrairement au moratoire. retour au moteur
Réévaluation
Une réévaluation ne peut intervenir que dans un régime de changes fixes.
La réévaluation c'est la définition d'un nouveau taux de change officiel, reconnaissant le gain de valeur d'une monnaie relativement à l'autre.
Dans le système monétaire européen (régime de changes fixes entre l'Allemagne et la France), une réévaluation du mark relativement au franc signifiait qu'il fallait plus de francs pour acheter un mark après la réévaluation.retour au moteur
Régulation sociale
Au sens de Durkheim c'est le processus par lequel la société parvient à maintenir les désirs des individus pour les rendre compatibles et maintenir la cohésion sociale.retour au moteur
Régionalisation des échanges
Importante croissance du commerce à l'intérieur des zones, c'est-à-dire du commerce intra-zone.retour au moteur
Rémunération du travail
Ensemble des rémunérations en espèces et en nature que les employeurs versent à leurs salariés en paiement du travail accompli par ces derniers : salaires et traitements bruts en espèces et en nature, cotisations sociales effectives et imputées à la charge des employeurs. retour au moteur
Rendements d'échelle
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de salariés (salariés et machines sont identiques) on obtient plus de 2 fois plus de produits, on dit que les rendements d'échelle sont croissants.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de salariés (salariés et machines sont identiques) on obtient moins de 2 fois plus de produits, on dit que les rendements d'échelle sont décroissants.
Si en multipliant par 2 le nombre de machines et le nombre de salariés (salariés et machines sont identiques) on obtient exactement 2 fois plus de produits, on dit que les rendements d'échelle sont constants.retour au moteur
Rentabilité économique ; financière
La rentabilité d'une entreprise s'apprécie de plusieurs manières :
  • la rentabilité économique mesure l'efficacité des équipements ; c'est le rapport de l'excédent brut d'exploitation (EBE) à la valeur du capital fixe utilisé (K)
  • la rentabilité financière cherche à mesurer l'efficacité des capitaux financiers engagés par les actionnaires; c'est le rapport du bénéfice distribuable aux capitaux propres.retour au moteur
Réserves de change
Ce sont les réserves en devises détenues par la banque centrale. Une devise est une monnaie autre que la monnaie nationale (il est incorrect de parler de devise étrangère, une devise est toujours étrangère). Les réserves de change permettent d'intervenir sur le marché des changes. Si par exemple la Banque centrale européenne considère le dollar s'échange à un taux excessif relativement à l'euro, elle vendra des dollars contre des euros pour faire baisser le taux de change du dollar (en euros).retour au moteur
Résidents ; non-résidents

Les résidents sont

  • Personnes physiques :
    • les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile principal en France, à l'exception des fonctionnaires et militaires étrangers en poste en France qui sont non-résidents quelle que soit la durée de leur mission ;
    • les fonctionnaires et militaires français en poste à l'étranger ;
    • les fonctionnaires français mis à la disposition d'une organisation internationale ou de tout autre employeur non-résident
  • Personnes morales :
    • les personnes morales (françaises ou étrangères) pour leurs seuls établissements situés en France, à l'exception des personnes morales non-résidentes énumérées ;
    • les ambassades, missions diplomatiques, consulats français à l'étranger et les unités de l'armée française stationnées à l'étranger.

Les non-résidents sont

  • Personnes physiques :
    • les personnes, quelle que soit leur nationalité, française ou étrangère, qui ont leur domicile principal à l'étranger ;
    • les fonctionnaires et militaires étrangers en poste en France
  • Personnes morales :
    • les personnes morales (françaises ou étrangères) pour leurs seuls établissements situés à l'étranger, à l'exception, pour les françaises, des personnes morales résidentes énumérées ci-dessous ;
    • les ambassades, missions diplomatiques et consulats étrangers en France ainsi que les unités d'armée étrangère venant à séjourner en France ;
    • les organismes internationaux de caractère inter-gouvernemental installés en France.retour au moteur
Reste du monde
Les comptes du reste du monde retracent les relations économiques entre les unités qui font partie du territoire économique et celles qui n’en font pas partie. retour au moteur
Retraites
Un système de retraite peut prendre trois frormes :
  • retraites par capitalisation : les actifs (futurs retraités) épargnent volontairement ou par obligation en se constituant un capital qui leur permettra de toucher une rente lorsqu'ils seront en retraite
  • retraites par répartition : les actifs paient des cotisations sociales obligatoires servant à financer les retraites de ceux qui sont retraités à cette date
  • régime mixte : mélange des deux régimes précédents.retour au moteur
Revenu
Le revenu c'est ce que l'on peut dépenser dans une période sans réduire le patrimoine possédé en début de période.
C'est donc une somme d'argent ou un avantage en nature qui a été gagné dans la période sans cession d'éléments du patrimoine.

Les revenus peuvent être classés en différentes catégories :
  • les revenus primaires sont versés en contrepartie d'une participation à la production
    • les revenus du travail, ou revenus d'activité (salaires et traitements de la fonction publique, mais aussi honoraires des professions libérales, par exemple)
    • les revenus du capital, ou revenus de la propriété (dividendes et intérêts, loyers perçus, par exemple).
  • les revenus de transfert sont versés quand l'individu ou le ménage remplissent un certain nombre de conditions, ce sont des revenus sociaux (les allocations familiales, le RMI revenu minimum d'insertion...) retour au moteur
Revenu brut
Les statistiques de revenus portent généralement sur des revenus bruts. Il faut faire attention et ne pas penser qu'il s'agit de revenus avant impôts ou prélèvements sociaux. Les revenus après impôts et prélèvements (augmentés des prestations reçues) sont des revenus disponibles et non pas des revenus nets.
La différence entre revenu brut et revenu net est ailleurs.
Quand on fait la somme des revenus distribués aux ménages, par exemple, on inclut les revenus touchés par les entrepreneurs individuels (comme un boulanger ou un agriculteur). Or ces revenus (qui n'ont rien à voir avec des salaires) sont « bruts », c'est-à-dire qu'on n'a pas déduit l'amortissement (ou compensation de l'usure) du capital possédé par ces entrepreneurs individuels. C'est la raison pour laquelle on parle de « revenus bruts ».retour au moteur
Revenu d'activité
Les revenus primaires prennent trois formes :
  • revenus du travail : traitements et salaires (on parle de traitement pour le salaire des fonctionnaires)
  • revenus de la propriété : ce sont les revenus que reçoit le propriétaire d'un actif financier ou d'un actif corporel non produit en échange de sa mise à la disposition d'une autre unité institutionnelle. Ils comprennent principalement les dividendes versés par les sociétés, les intérêts et les loyers des terrains (les loyers des logements, actifs corporels produits, sont considérés comme le paiement d'un service)
  • revenus mixtes constitués par le solde du compte d'exploitation pour les entreprises individuelles; il contient deux éléments indissociables : la rémunération du travail effectué par le propriétaire et éventuellement les membres de sa famille, et son profit en tant qu'entrepreneurretour au moteur
Revenu de transfert
Les revenus de transfert sont versés quand l'individu ou le ménage remplissent un certain nombre de conditions, ce sont des revenus sociaux (les allocations familiales, le RMI revenu minimum d'insertion...).retour au moteur
Revenu disponible
Le revenu disponible c'est le revenu primaire augmenté des prestations sociales reçues et diminué des prélèvements obligatoires supportés.

Revenu disponible = Revenu primaire + Revenu de transfert - (cotisations sociales + impôts directs)

La déduction des impôts ne concerne pas les impôts sur la dépense comme la TVA (taxe à la valeur ajoutée). Celle-ci n'est payée que dans la mesure où on consomme, or consommer c'est utiliser le revenu disponible.retour au moteur

Revenu médian
C'est le niveau de revenu qui partage la population en deux catégories représentant 50 % de l'effectif total : ceux qui ont un revenu supérieur au revenu médian et ceux qui ont un revenu inférieur.retour au moteur
Revenu minimum d'insertion
Prestation différentielle versée à toute personne répondant aux conditions suivantes :
  • Être âgé d'au moins 25 ans ou assumer la charge d'un ou plusieurs enfants ou attendre un enfant à naître.
  • Résider en France (aucune durée de résidence n'est fixée ; toutefois, les étrangers devront fournir une carte de résident ou une carte de séjour et de travail de 3 ans).
  • Ne pas être élève, étudiant ou stagiaire (à moins que la formation suivie soit considérée comme une « activité d'insertion »).
  • Disposer de ressources inférieures à un plafond (le plafond est égal au montant maximum du RMI c'est-à-dire celui qui serait versé à une personne sans aucunes ressources). On compte l'ensemble des ressources du foyer, c'est-à-dire : salaires, pensions, allocations de chômage, prestations familiales
  • Faire valoir ses droits aux prestations sociales, en particulier ses droits à la retraite, si l'on remplit les conditions.
  • S'engager à participer aux actions d'insertion sociale dans les 3 mois du versement des allocations.

le montant du RMI dépend du type de ménage : en 2005, pour une personne seule 425,40 euros et 638,10 euros pour un couple sans enfants, 893,34 euros pour un couple avec deux enfants, chaque enfant supplémentaire donne droit à 170,16 euros.retour au moteur

Revenu moyen
C'est le niveau de revenu obtenu en faisant la somme des revenus de l'ensemble de la population et la rapportant à l'effectif de la population.
le revnu moyen est généralement supérieur au revenu médian parce que certains "riches" sont "très riches".retour au moteur
Revenus primaires
Les revenus primaires sont les revenus perçus en contrepartie du travail ou du capital engagé dans la production (salaires, intérêts, dividendes, loyers, fermages, excédent d'exploitation).retour au moteur
Revenu national brut PNB
Depuis 2002, le nouveau Système Européen des Comptes (SEC 95) est appliqué pour établir le Produit National Brut, désormais appelé Revenu National Brut (RNB).

Le RNB (autrefois PNB) = PIB + revenus reçus du reste du monde - revenus versés au reste du monde + subventions reçues du reste du monde - impôts sur la production versés au reste du monde.

Application pour la France en 2003.

Produit intérieur brut (PIB)
1557
Rémunération des salariés versées par le reste du monde diminuée de la rémunération des salariés reçue par le reste du monde
1,3
Revenus de la propriété versés par le reste du monde diminués des revenus de la propriété reçus par le reste du monde
-1,4
Impôts nets des subventions
3,1
Revenu national brut ou Produit national brut
1560


Le PNB ou RNB est un indicateur souvent utilisé dans les comparaisons internationales de niveau de vie lorsqu'il est exprimé par habitant, car il regroupe l’ensemble des revenus reçus par les unités nationales. retour au moteur

Salaire
Le salaire est la rémunération du travail.
Le salaire est généralement payé en monnaie mais il peut être payé en partie ou en totalité en nature, il s'agit alors des biens, services ou autres avantages fournis gratuitement ou à prix réduit par les employeurs à leurs salariés et que ceux-ci peuvent utiliser à leur convenance pour satisfaire leurs besoins ou ceux des autres membres de leur ménage. retour au moteur
Salaires et traitements en nature
Biens, services ou autres avantages fournis gratuitement ou à prix réduit par les employeurs à leurs salariés et que ceux-ci peuvent utiliser à leur convenance pour satisfaire leurs besoins ou ceux des autres membres de leur ménage. retour au moteur
Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC)
Salaire minimum légal en France. Il se réfère à l'heure de travail. Il a été institué par une loi du 2 janvier 1970 et a pris la succession du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti), créé en 1950. Le Smic est révisé de droit à chaque hausse d'au moins 2 % de l'indice des prix (hors tabac).retour au moteur
Salaire nominal ; salaire réel
Le salaire mentionné sur la feuille de paie est exprimé en monnaie.
C'est le salaire nominal.
Lorsque l'on veut faire des comparaisons dans le temps ou dans l'espace il faut mesurer le pouvoir d'achat du salaire nominal c'est-à-dire le salaire réel.
Le salaire réel est une expression du salaire en monnaie constante (comme si les prix n'avaient pas varié pendant la période).
Pour faire ce calcul on divise le salaire nominal en fin de période par l'indice des prix en fin de période et on multiplie le résultat par 100 (indice des prix pour l'année de base).
Exemple : salaire nominal en 2005 = 1500 euros
indice des prix en 2005 = 110 base 100 en 1998
salaire réel 2005 en euros de 1998 = (1500/110)x100 soit 1363 euros.retour au moteur
Salariat
Le salariat ou le régime salarial, est une organisation des relations professionnelles dans laquelle il y a un lien de subordination du salarié à l'égard de l'employeur, le versement d'un salaire et le financement des droits sociaux (protection sociale).
Pour les marxistes comme le salariat est le fondement des relations capitalistes entre propriétaires des moyens de production et travailleurs vendant leur force de travail, la disparition du capitalisme passe par l'abolition du salariat.
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Secteur d'activité
Un secteur regroupe des établissements de fabrication , de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité d'un secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré. Au contraire, une branche regroupe des unités de production homogènes.retour au moteur
Secteur institutionnel
Les différents acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles considérés comme pertinents. Les unités, dites institutionnelles, constituent les unités de base de la comptabilité nationale : ce sont des unités susceptibles de posséder elles-mêmes des actifs, de souscrire des engagements, de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres unités. Les secteurs institutionnels regroupent les unités institutionnelles ayant des comportements économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de leur activité.

On distingue cinq secteurs institutionnels résidents :

  • les sociétés non financières (SNF - S.11),
  • les sociétés financières (SF - S.12),
  • les administrations publiques (APU - S.13),
  • les ménages (S.14),
  • les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM - S.15).

L'ensemble des unités non-résidentes, dans la mesure où elles entretiennent des relations économiques avec des unités résidentes, sont regroupées dans le reste du monde (S.2).retour au moteur

Secteur primaire, secondaire, tertiaire
Les économistes et les géographes utilisent souvent une décomposition des activités économique en distinguant trois secteurs :

* le secteur primaire regroupe les activités agricoles, la pêche et les activités minières
* le secteur secondaire regroupe les activités industrielles
* le secteur tertiaire regroupe toutes les autres activités.retour au moteur
Segmentation d'un marché
Le marché segmenté est partagé en deux ou plusieurs morceaux ne communiquant pas ou mal entre eux (dualisme). C'est une imperfection de la concurrence puisque cela freine la mobilité des facteurs de production et des produits.retour au moteur
Segmentation du marché du travail
Le marché du travail est segmenté lorsqu'il existe plusieurs compartiments nettement séparés. Il y a souvent un marché du travail stable et un marché du travail précaire par exemple. Le second concerne principalement les jeunes et les travailleurs peu qualifiés..retour au moteur
Service
Les biens et services sont produits par l'homme.
Un bien est un objet matériel. Un service est "immatériel".
Les biens et services marchands sont produits pour être vendus. Tous les biens économiques sont marchands.
Les services peuvent être marchands ou non marchands.
Les services non marchands sont produits par les administrations publiques et ils ne font pas l'objet d'un échange marchand, puisque l'utilisateur ne règle pas la dépense au moment de l'usage. Le financement de la production des services non marchands est asuurés par les prélèvements obligatoires.retour au moteur
Service public
Activité d'intérêt général assurée sous contrôle des pouvoirs publics.retour au moteur
Service universel
Conception des services publics développée par la Commission européenne : garantie d'accès pour tous les consomateurs à certains services jugés essentiels à des prix abordables.retour au moteur
Service de la dette
Somme qui doit être remboursée chaque année quand on a emprunté. Le service de la dette comporte donc deux parties : les intérêts et la partie du capital qui est remboursée.
Exemple : 100 000 euros à 10 % sur 10 ans donne la première année un service de la dette valant 100 000 x 10 % (intérêts annuels) + 10 000 (capital remboursé) soit 20 000 euros.retour au moteur
Sociétés
Une société est une personne morale créée par contrat entre des associés.
On distingue en comptabilité nationale :
  • les sociétés d'assurance regroupant des sociétés financières dont la fonction principale consiste à fournir des services d'intermédiation financière résultant de la mutualisation de risques
  • les sociétés financières dont la fonction principale consiste à fournir des services d'intermédiation financière (intermédiaires financiers) et/ou à exercer des activités financières auxiliaires (auxiliaires financiers)
  • les sociétés non financières qui sont des producteurs marchands dont la fonction principale consiste à produire des biens et des services non financiers, et dont les opérations de répartition et les opérations financières sont séparées de celles de leurs propriétaires.
    retour au moteur
Solde
Différence entre des ressources et des emplois. Exemples :
Solde des échanges extérieurs résulte de la différence entre le montant des exportations et le montant des importations. retour au moteur
Solde budgétaire
Solde du budget de l'État.
Le budget de l'État est le compte prévisionnel des recettes et des dépenses de l'État publié dans la loi de finances. La loi de finances est votée à l'automne et autorise le gouvernement à percevoir les recettes et engager les dépenses pour l'année suivante.
Ce solde est généralement déficitaire (car il n'y a pas de raison de prélever des recettes qui ne seraient pas dépensées) mais il peut être excédentaire si en raison de la conjoncture (forte croissance du PIB) des recettes inattendues sont perçues.retour au moteur
Solde migratoire
Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l'année. Ce concept est indépendant de la nationalité.retour au moteur
Solde naturel
Le solde naturel (ou accroissement naturel ou excédent naturel de population) est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période. Les mots " excédent " ou " accroissement " sont justifiés par le fait qu'en général le nombre de naissances est supérieur à celui des décès. Mais l'inverse peut se produire, et l'excédent naturel est alors négatif.

Le taux d'excédent naturel pendant une période est le rapport de l'excédent naturel à la population moyenne de cette période. Il est aussi égal à la différence entre le taux de natalité et le taux de mortalité.retour au moteur
Sous-emploi
Les actifs ayant un emploi ne correspondant pas à leur attente sont dans une situation de sous-emploi. C'est le cas des actifs à temps partiel recherchant un emploi pour travailler davantage (à temps partiel ou à temps complet) ou souhaitant travailler davantage mais ne cherchant pas d'autres emploi.retour au moteur
Stagflation
Situation conjoncturelle caractérisée par une faible croissance et une forte inflation alors que normalement l'inflation se manifeste surtout en période de croissance forte.retour au moteur
Structure de consommation des ménages
La structure de consommation des ménages indique comment les ménages dépensent leur revenu disponible en consommant. La consommation fait l'objet d'un classement en postes regroupant des biens et services d'une même catégorie (alimentation, hygiène et santé, transports et déplacements...). Les dépenses de chacun de ces postes sont ensuite rapportées à la valeur totale de la dépense de consommation pour calculer les coefficients budgétaires.retour au moteur
Structure économique
Étudier les structures économiques, c’est décomposer ou classer les activités économiques selon certains critères et examiner les proportions des différents éléments et leurs relations entre eux, par exemple selon les secteurs d’activité (secteur primaire, secondaire, tertiaire), ou selon les branches ou la taille des entreprises..retour au moteur
Substitution du capital au travail
Remplacement du travail par le capital dans le processus productif. retour au moteur
Subventions
Transferts courants sans contrepartie que les administrations publiques ou les institutions de l'Union européenne versent à des producteurs résidents dans le but d'influencer leurs niveaux de production, leurs prix ou la rémunération des facteurs de production. On distingue les Subventions sur les produits, versées par unité de bien ou de service produite ou importée, et les Autres subventions sur la production. retour au moteur
Système monétaire international SMI
Ensemble des règles et des institutions chargées de les mettre en œuvre, concernant les paiements internationaux. retour au moteur
Syndicat
Un syndicat est une association chargée de défendre les intérêts professionnels tant individuels que collectifs de ses membres. Les syndicats de salariés existent officiellement depuis la loi Waldeck-Rousseau de 1884 qui les a autorisés.
Il existe aujourd'hui des syndicats patronaux (MEDEF, CGPME), des syndicats corporatistes défendant une seule profession (MG-France pour les médecins généralistes, La FNSEA pour les agriculteurs, etc.) et des syndicats dit "confédérés", rassemblant tous les travailleurs par branche d'activité (CGT, FO, CFDT, CFTC, SUD...)retour au moteur
Taux (en économie) :

Le taux d'activité est le rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et la population totale correspondante.retour au moteur

Le taux d'autofinancement est le rapport de l'épargne brute à la formation brute de capital fixeretour au moteur

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).
On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme ...retour au moteur

Le taux de couverture est le rapport Exportations / importations.
On dit taux de couverture pour indiquer que les entrées de monnaie liées aux exportations "couvrent" plus ou moins les sorties de monnaie liées aux imporations.
Quand les exportations et les importations sont enregistrées de la même manière (coût assurances frêt), la balance commerciale est équilibrée quand ce taux est égal à 100 % puisque cela signifie que les exportations et les importations ont la même valeur.
Elle est excédentaire quand il est supérieur à 100. Enfin, elle est déficitaire quand il est inférieur à 100.retour au moteur

Le taux de croissance indique comment une grandeur augmente relativement à sa valeur de départ, donc c'est un rapport :
(valeur d'arrivée - valeur de départ) / valeur de départretour au moteur

Le taux d'emploi est la proportion de personnes disposant d'un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans). Le taux d'emploi reflète la capacité d'une économie à utiliser ses ressources en main-d'œuvre.retour au moteur

Le taux d'épargne est le rapport entre l'épargne des ménages et le revenu disponible brut (non ajusté).retour au moteur

Le taux d'épargne financière est le rapport entre la capacité de financement des ménages et le revenu disponible brut (non ajusté).retour au moteur

Le taux de prélèvements obligatoires est le rapport de la valeur des prélèvements obligatoires au PIB.retour au moteur

Le taux d'investissement est le rapport de l'investissement à la valeur ajoutéeretour au moteur

Le taux de marge est le rapport de l'excédent brut d'exploitation (EBE) à la valeur ajoutée.

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Taux (en démographie) :

Le taux de divorce est le rapport du nombre de divorces de l'année à la population totale moyenne de l'année.retour au moteur

Le taux de fécondité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population féminine moyenne de l'année.
Population féminine : femmes fécondes (entre 15 et 50 ans).retour au moteur

Le taux de mortalité est le rapport du nombre de décès de l'année à la population totale moyenne de l'année.retour au moteur

Le taux de mortalité infantile est le rapport entre le nombre d'enfants décédés à moins d'un an et l'ensemble des enfants nés vivants.retour au moteur

Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année.retour au moteur

Le taux de nuptialité est le rapport du nombre de mariages de l'année à la population totale moyenne de l'année.retour au moteur

Le taux de reproduction mesure dans quelles conditions se fait le remplacement des générations.
Ce calcul peut être effectué en tenant compte de la mortalité (taux net de reproduction) ou en l'absence de mortalité (taux brut de reproduction).retour au moteur

Taux d'intérêt réel, nominal
Le taux d'intérêt indique quel pourcentage il faut appliquer au capital restant dû pour calculer les intérêts que l'emprunteur doit versé.
Ce taux est inscrit dans le contrat de prêt. C'est pourquoi on l'appelle taux d'intérêt nominal.
Si on veut mesurer ce que coûte réellement une emprunt il faut prendre en compte la perte de valeur de la monnaie sous l'effet de la hausse des prix (inflation).
Le taux d'intérêt réel c'est le taux d'intérêt nominal diminué du taux d'inflation.
Le taux d'intérêt réel peut donc être négatif, il suffit que le taux d'inflation soit plus élevé que le taux d'intérêt nominal.retour au moteur
Taux de change
Prix d'une monnaie exprimé dans une autre monnaie.
Le taux de change indique par exemple combien d'euros on peut obtenir contre un dollar et inversement.
Le taux de change de marché est celui qui s'établit sur les marchés des changes à chaque moment de la journée compte tenu des offres et des demandes de chacune des deux monnaies.
Le taux de change est dit fixe lorsque les deux États s'engagent à défendre un taux de change officiel en intervenant sur le marché des changes.
Il est dit flexible si il n'y a pas de taux de change officiel.retour au moteur
Taylorisme
L'ingénieur américain Frédéric Winslow Taylor propose à la fin du XIXème siècle, une organisation du travail qui repose sur une double division du travail (division horizontale et division verticale).
Horizontalement le travail est décomposé en gestes élémentaires faisant l'objet d'une définition rigioureuse en particulier pour le temps d'exécution (chronométrage).
Verticalement il y a une séparation radicale entre les fonctions de conception et les fonctions d'exécution.
Ce système est renforcé par un contrôle rigoureux des salariés (pointeuse, salaire aux pièces, sanctions en cas d'erreur).retour au moteur
Termes de l'échange
rapport, pour un produit donné, entre l'indice du prix des exportations et celui des importations. Voir le dossier "commerce extérieur" retour au moteur
Tertiarisation
Augmentation de la part des services dans l'emploi et dans la création de richesses (Produit Intérieur Brut). La tertiarisation est une évolution remarquable des économies industrialisées. Dans la première phase d'industrialisation la part du secteur primaire (agriculture) diminue et celle de l'industrie augmente, ensuite les activités de services se développent rapidement et la part de l'industrie diminue à son tour.retour au moteur
Théorie de la régulation
Cette théorie considère qu'il faut absolument prendre en compte le caractère historique des relations économiques et sociales. Chaque période est carcatérisée par un mode d'accumulation (croissance intensive ou extensive) et un mode de régulation qui règle les rapports sociaux (en particulier la formation des salaires).retour au moteur
Théorie des contrats implicites
Selon la théorie dominante le salaire est un prix de marché, il se forme sur le marché du travail.
Selon la théorie des contrats implicites, le salaire est une des composantes d'un contrat plus large dans lequel il y a plusieurs éléments : le salaire et son évolution prévisible, la productivité et les conditions de sa mise en œuvre (conditions de travail), la stabilité de l'emploi (risque de licenciement).
Il s'agit donc d'une convention qui n'est pas toujours entièrement écrite (c'est pourquoi on dit "contrats implicites") portant sur plusieurs dimension de la relation entre le salaire et l'emploi.
Une même productivité marginale des travailleurs peut conduire à des salaires différents si les salariés obtiennent une meilleure protection contre les licenciements par exemple.
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Théorie des conventions
La théorie des conventions est une tentative de dépassement du manque de réalisme de la théorie néoclassique dominante. Dans cette dernières, la coordination des décisions des agents passe par des mécanismes de marché. Les prix donnent des indications et les agents modifient leur comportement à partir de ces indiactions.
La théorie des conventions considère que les relations marchandes sont en fait des conventions et non pas des mécanismes de marché. Une convention est l'expression d'un rapport socialement construit et relativement stable. Les conventions comportent toujours deux caractères : elles sont mimétiques (chacun fait comme les autres ou comme il croit que les autres font) et routinières (on fait comme cela parce que cela "marche" d'habitude). retour au moteur
Théorie du déversement
Selon Alfred Sauvy (1898-1990), le progrès technique détruit souvent des emplois dans l'activité concernée mais parce qu'il se traduit par des gains de productivité il y a une augmentation de la demande adressée aux autres activtés. Le partage des gains de productivité entre augmentation des salaires et des profits voire la baisse des prix permise par une plus grande efficacité productive entraîne une augmentation de la demande intérieure (consommation et investissements) et extérieure (gain de compétitivité).
On peut dire que les gains de productivité réalisé dans un secteur se "déversent" dans l'économie.
Il y a le plus souvent compensation des emplois supprimés par les emplois créés sous l'effet du déversement c'est pourquoi on parle aussi de théorie de la compensation.retour au moteur
Théorie du salaire d'efficience:
Pour les tenants de cette théorie, dans certains contrats de travail, la liaison entre la productivité marginale du travail et le montant du salaire doit être inversée.
La théorie dominante considère que le marché du travail permet au salaire de se fixer à un niveau correspondant à la productivité marginale du travail. Le raisonnement est le suivant : l'employeur peut acheter le travail tant que celui-ci lui rapporte plus qu'il ne lui coûte. C'est le cas tant que la dernière unité de travail achetée coûte moins que la valeur qu'elle peut créer c'est-à-dire la productivité marginale.
Dans certains cas, particulièrement si l'information dont il dispose est incomplète, l'employeur peut adopter une autre attitude : il proposera un salaire supérieur à la productivité marginale du travailleur en espérant que cela aura un effet favorable sur cette productivité marginale. Le travailleur, conscient des avantages de cet emploi, fera tout pour donner satisfaction à son employeur, il améliorera sa productivité marginale. retour au moteur
Théorie quantitative de la monnaie
La théorie quantitative déduit de l'équation des transactions une explication de l'inflation.
L'équation des transactions est en fait une identité (une identité est une égalité toujours vérifiée) entre la valeur des transactions et la valeur de la monnaie nécessare pour effectuer ces transactions.
Cette identité s'écrit :
quantité de biens et services (PIB en volume) x prix des biens et services (indice des prix) = quantité de monnaie en circulation x prix d'une unité monétaire x vitesse de circulation de la monnaie.
Le prix d'une unité monétaire est égal à 1 par définition (un euro "vaut" un euro, et si on écrit p pour l'indice des prix, Q pour le PIB en volume, M pour la masse monétaire (quantité de monnaie en circulation) et v pour la vitesse de circulation de la monnaie la relation devient

Mv = pQ

La liaison entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des prix se déduit de cette relation : si le volume de la production est indépendant de la quantité de monnaie (analyse dichotomique selon laquelle les variables monétaires n'affectent pas l'économie réelle) et si la vitesse de circulation de la monnaie est stable, alors une augmentation de la masse monétaire entraîne automatiquement une augmentation des prix.
Une même quantité de produits confrontée à une demande plus garnde (il y aplus de monnaie) ne peut être écoulée et satisfaire tous les demandeurs que si les prix augmentent.
Pour faire simple on peut dire que les libéraux adhèrent à cette théorie alors que les keynésiens la refusent parce qu'ils rejettent l'analyse dichotomique. Selon les keynésiens, les variables monétaires ont un effet sur l'économie réelle, celle-ci n'est pas séparée de l'économie monétaire. La variation de la quantité de monnaie en circulation a un effet sur les taux d'intérêt et sur les anticipations des producteurs qui vont modifier leurs plans de production.retour au moteur

Théories de la valeur
Deux grandes théories de la valeur cherchent à expliquer comment se forment les valeurs des produits.
La théorie de la valeur travail retenue par les économistes de l'école classique, sauf les français Jean-Baptiste Say (1767-1832) et Frédéric Bastiat (1801-1850), et par Karl Marx. Ces auteurs considèrent que les produits économiques (ceux qui ont une utilité et sont reproduits pour être vendus) ont une valeur qui dépend du temps de travail nécessaire à leur production. Pour obtenir la valeur d'échange il faut donc comparer les temps de production de deux produits.
La théorie de la valeur utilité est introduite de manière indépendante et simultanée par le français Léon Walras (1834-1910), l'autrichien Carl menger (1840-1921) et l'anglais William Stanley Jevons (1835-1882). La valeur d'un bien dépend selon eux de son utilité mais celle-ci varie en fonction de sa rareté : la dernière unité consommée d'un bien a moins de "valeur" parce qu'elle est moins utile. C'est pour cette raison qu'on parle d'utilité marginale.retour au moteur
Thésaurisation
Thésauriser c'est conserver de la monnaie non échangée, non utilisée dans l'échange et non placée.
Pour les économistes libéraux, la monnaie n'est pas un bien comme les autres, la monnaie n'a pas d'utilité autre que celle de l'échange. Il n'y a donc aucune raison de conserver de la monnaie inemployée. La monnaie alimente la consommation ou est épargnée ce qui signifie ici qu'elle est placée (donc elle rapporte un intérêt et est utilisée par un emprunteur).
La conception de la monnaie retenue par John Maynard Keynes est différente : la monnaie présente des carctères propres qui font qu'elle peut être "demandée" pour elle même et pas seulement comme instrument d'échange. C'est le rejet de l'analyse dichotomique.
Il existe une préférence pour la liquidité conduisant les agents à conserver de la monnaie sans la placer. La thésaurisation constitue alors un écart entre l'épargne totale et l'épargne employée (épargne financière = placements, et épargne non financière = achat d'immeubles).retour au moteur
Toyotisme
Le Toyotisme est une réponse aux difficultés du modèle taylorien-fordien, cherchant une plus grande réactivité face aux variations de la demande de marché.
Les procédés de fabrication reposent sur
  • une meilleure intégration des personnels, plus polyvalents et donc capables d’effectuer la conception, le dépannage et la maintenance, de même que le contrôle qualité des productions.
  • un fonctionnement en flux tendus en produisant à la commande grâce à la méthode Kanban.
  • l’objectif des 5 zéros : zéro stock, zéro défaut, zéro papier, zéro panne, zéro délai.

La qualité est privilégiée, de même que l’enrichissement des tâches des salariés. Le toyotisme est parfois qualifié de post-taylorisme.retour au moteur

Union économique et monétaire UEM
Zone dans laquelle plusieurs pays ont adopté une monnaie commune et pratiquent des politiques communes. La zone euro est une UEM.retour au moteur
Unité institutionnelle
Centre élémentaire de décision économique caractérisé par une unicité de comportement et une autonomie de décision dans l'exercice de sa fonction principale. Une unité résidente est dite institutionnelle dès lors qu'elle dispose d’une autonomie de décision dans l'exercice de sa fonction principale et qu'elle dispose d'une comptabilité complète, ou au moins qu'elle serait en mesure d'en établir une pertinente du point de vue économique ou juridique. retour au moteur
Valeur ajoutée
En comptabilité nationale la valeur ajoutée est « le solde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire » (glossaire de l'INSEE).

La valeur ajoutée mesure la valeur créée par un producteur (société financière, société non financière, administration publique, ménage, institution sans but lucratif au service des ménages). Cette valeur ajoutés ne doit pas être confondue avec la valeur vendue ou chiffre d'affaires. Ce dernier intègre la valeur des produits achetés et transformés (les consommations intermédiaires) par le producteur pour réaliser sa propre production. Il faut donc déduire la valeur de ces consommations intermédiaires pour mesurer correctement la contribution effective du producteur. Pour les productions marchandes, la déduction est simple puisque la valeur vendue est connue (c'est le chiffre d'affaires) mais pour les productions non marchandes c'est plus compliqué. Comment mesurer la contribution à la création de richesse d'une administration qui fournit un service non marchand ' Certes on connaît ses consommations intermédiaires mais on ne connaît pas la valeur "vendue". On fait donc l'hypothèse, discutable, que la valeur produite est au moins égale au coût total de production. C'est donc le coût total de production qui remplace le chiffre d'affaires pour le calcul de la valeur ajoutée des services non marchands.
VA marchande
=
Chiffre d'affaires - valeur des consommations intermédiaires
VA non marchande
=
Coût total de production - valeur des consommations intermédiaires
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Valeur, Volume, Euros constants ou courants
en valeur
signifie que les prix utilisés sont ceux courants : l'augmentation de la grandeur (production, consommation..) ainsi calculée peut être due à une hausse des quantités ou à une hausse des prix.
en volume signifie que l'inflation a été éliminée : les prix de l'année de base sont utilisés. La hausse de la grandeur (production, consommation..) en volume n'est donc due qu'à la hausse des quantités produites.
Voir les dossiers "croissance" et "consommation" retour au moteur
Valeur d'usage
La valeur d'usage désigne l'utilité d'un bien évalué, parfois de manière objective et générale — par exemple, le nombre de calories fournies par telle nourriture —, mais le plus souvent, de manière subjective, et donc variable d'un individu à l'autre. La valeur d'usage est relative au besoin.
La valeur d'échange exprime la valeur d'un bien relativement à celle d'un autre. C'est le prix réel d'un bien exprimé dans un autre : une table = deux chaises. La valeur d'échange dans les sociétés utilisant la monnaie est le prix monétaire d'un bien.retour au moteur
Variation des stocks
Valeur des entrées en stocks diminuée de la valeur des sorties de stocks et des pertes courantes sur stocks. retour au moteur
Vitesse de circulation de la monnaie
La vitesse de circulation de la monnaie exprime le nombre de fois qu'une même unité monétaire (un euro par exemple) est utilisée dans les transactions effectuées dans une période donnée.
Si 500 milliards d'euros suffisent pour échanger des biens et services d'une valeur totale de 1500 milliards d'euros, chaque unité monétaire (chaque euro) est utilisé 3 fois en moyenne : la vitesse de circulation de la monnaie est égale à 3.
Il s'agit donc d'un coefficient obtenu en faisant le rapport du PIB (Produit Intérieur Brut) en valeur à la quantité de monnaie en circulation.

On peut calculer plusieurs vitesses de circulation de la monnaie puisqu'il existe plusieurs définitions de la quantité de monnaie en circulation (agrégats monétaires) M1, M2, M3.

Le concept de vitesse de circulation de la monnaie est utilisé dans la théorie quantitative qui établit un lien arithmétique entre l'augmentation de la quantité de monnaie en circulation (masse monétaire) et l'inflation.
Sans adhérer à cette théorie on observe cependant que lorsqu'il y a inflation, les agents économiques anticipent une croissance des prix. Il est donc préférable de consommer aujourd'hui; ainsi la circulation s'accélère. En période de désinflation, on pourra observer le phénomène inverse. retour au moteur