Introduction
Les mécaniciens ont toujours eu pour habitude, de décrire le processus d'industrialisation d'un produit,de manière séquentielle. Les grandes lignes étaient jalonnées par l'établissement de documents de référence tels que
Le dessin industriel sur calque,
des notes de calcul pour le dimensionnement,
des contrats de phase pour la fabrication,
des gammes de contrôle pour la métrologie.
Comme dans une course de relais ils devaient être transmis comme un témoin. Mais là s'arrête la comparaison, car la progression était souvent ralentie par des retours en arrière, comme par exemple des modifications demandées au B.E[1] par le B.M[2].
L'ensemble de ces documents papiers constituent ce que les spécialistes nomment la liasse[3].
Le développement de l'informatique a permis de proposer des modèles numériques dédiés à chaque étape de ce processus ce qui a permis la dématérialisation cette liasse.
Des modèles géométriques 3D pour le B.E,
Des analyses en éléments finis pour le dimensionnement,
Des gammes de fabrication modélisé en F.A.O,
Des processus de contrôle numérique pour la métrologie.
Cette liasse dématérialisée, autrement dit cet ensemble de fichiers constitue la chaîne numérique. Cette chaîne numérique peut être inerte ou bien interagir entre chaque maillon
.
Échanger des informations entre les services reste une réalité, et ce, que la la liasse soit matérielle ou numérique. Rendre ces opérations plus efficaces en terme de rapidité et de fiabilité n'est plus à démontrer.
