Plusieurs méthodes sont envisageables :
a) La lettre de crédit :
C’est la garantie apportée par le banquier du débiteur qui certifie le paiement des échéances de son client. La banque ne prend pas de risque et n’accorde en pratique sa garantie qu’à des clients solvables.
b) L’assurance crédit :
Des compagnies d’assurances couvrent les risques inhérents aux créances-clients. Cette garantie permet au fournisseur d’accorder un crédit à des clients en difficultés. Cependant, l’assurance n’est possible que si l’entreprise globalise se principe pour l’ensemble de son chiffre d’affaires. Ce qui est coûteux.
Les conditions d’indemnisation sont limitées :
- remboursement de 60 à 90 % de la créance impayée
- délai de remboursement de 2 à 5 mois,
- plafonnement des indemnités.
c) Le cautionnement :
C’est l’engagement pris par un tiers (banque, société d’assurance) de payer une dette à la place du débiteur insolvable à l’échéance. Les banques n’apportent leur cautionnement que lorsque le risque d’insolvabilité est nul et que pour des clients dont la notoriété est reconnue.
d) L’affacturage :
Les sociétés d’affacturage rachètent les créances auprès des entreprises et se chargent ensuite de leur recouvrement auprès des clients. Elles peuvent couvrir les risques d’insovabilité. Le coût de l’affacturage est fonction du degré de risque (commission en moyenne de 15 à 20 % du chiffre d’affaires).