| 
                         A une altitude donnée, la pression atmosphérique correspond au poids de la colonne d'air qui surmonte l'unité de surface. 
                          Si ρ est la masse spécifique de l'air au niveau z, à la différence d'altitude dz, correspond la différence de pression 
                          dp = − ρ.g.dz (1) 
                          ρ est lié à la pression par l'équation d'état des gaz parfaits : 
                          p = ρ.R.T / M 
                          (M = 29 g/mole, R = 8,31 MKSA) 
                          Dans l'hypothèse de l'atmosphère en équilibre adiabatique, on a pour l'air la relation (Loi de Laplace) : 
                          p.vγ = Const. avec γ = 1,404 
                          De la relation (1), on déduit : 
p−1/γ.dp = − r0.g.p0.dz 
                          En intégrant cette équation, on trouve : 
z = 100.T0(1 − (p / p0)0,29)                           
                          | 
                      
                      
                         
                          Si on exprime l'altitude z en km, montrer que pour T0 = 300 K, cette relation est équivalente à p = p0(1 − z / 30)3,44 (2).  
                        Remarque : Dans le modèle adiabatique, la température décroit régulièrement avec l'altitude. En fait au delà de 11 km, la température reste égale à − 55°C.
                            
                          Utilisation : 
                           La courbe en rouge correspond aux valeurs calculées au moyen de la relation (2). La courbe en vert correspond à des mesures expérimentales et représente "l'atmosphère standard". On constate que l'accord avec les valeurs calculées dans le modèle adiabatique est excellent jusqu'à 5 km. 
Il est possible de modifier la pression de référence avec la boite de texte. 
On peut remplacer la relation (2) par un polynome p = Σai.zi. 
A l'ordre 2 et pour p0 = 1015 hPa, on a a0 = 1013,84; a1 = -117,07; a2 = 4,368.  |