Le       système étudié ici est purement théorique mais c'est le plus simple que       l'on puisse envisager pour l'étude de couplages multiples entre des oscillateurs.       On trouvera la description d'un dispositif un peu plus complexe (chaîne       de pendules reliés par des ressorts) mais effectivement réalisable dans       l'article de R. Duffait paru dans le BUP n° 867 (octobre 2004).
					    On considère       une chaîne de N masses identiques, équidistantes de a au repos et reliées       par des ressorts identiques de raideur k. On pose ω0 = (k / m)½. Cette quantité correspond  à la pulsation d'un       oscillateur unique. Pour étudier la mise en équations et la résolution du       système cliquer ici.
					    Il est relativement simple       de       déterminer  les N fréquences propres du système mais il faut bien noter que       la solution dans le cas général est une combinaison linéaire de termes correspondants       à l'ensemble des N fréquences propres l'amplitude de chaque terme étant       fonction des conditions initiales.
					    En régime forcé, un tel système va       présenter une résonance à chaque fois que la fréquence d'excitation       sera égale à une fréquence propre.
					    Pour ce système simple (masses et       ressorts tous identiques), il est assez facile de calculer la relation de       dispersion  et d'en déduire les valeurs des fréquences propres.       Pour des dispositifs plus complexes (masses et ressorts différents) seule       la diagonalisation de la matrice est utilisable.
					    Rappel : Un système       est dispersif quand la vitesse de propagation des ondes est fonction de       la fréquence de l'onde. Si le signal n'est pas une onde pure il se déforme       en cours de propagation.
					    Remarque : Les cas N = 2  et N = 3       sont traités complètement       dans les pages 2 oscillateurs et 3       oscillateurs. On peut y voir en particulier       l'influence des conditions initiales et de la superposition des modes propres.
Utilisation  :
                      La liste de choix permet de la   sélection du nombre N de masses. Les boutons [+] et [−] permettent de choisir   l'indice M du mode propre (1 < M < N+1).
                      Enfoncer le   bouton droit de la souris pour geler l'animation. Le relâcher pour poursuivre.
                      La   fenêtre du haut représente l'évolution du phénomène avec le temps. Les valeurs   des pulsations propres indiquées doivent être multipliées par  ω0 .
                      Comme   les vibrations longitudinales sont souvent difficiles à visualiser, dans la   fenêtre du bas j'ai représenté l'évolution temporelle des déplacements de chaque   masse par rapport à sa position d'équilibre.
                      La courbe en bleu (d'équation   A.sin (π.x.M / L).cos(ωM.t)   avec L = (N + 1).a est un simple guide pour les yeux et n'a pas de sens physique.
                      Pour   la calcul des vecteurs propres et des valeurs propres nous avons utilisé la   méthode de Jacobi. On trouvera une excellente description de cette méthode dans   "Méthodes mathématiques pour calculateur arithmétique" de A. Ralston (Dunod 1965).    Le code en Fortran, C et Pascal est disponible dans les différentes versions   de "Numerical Recipes" de A. Press et al (Cambridge University Press)
                    
