Action du vent
L'effet du vent est une action très complexe. Il est donc indispensable de prendre des hypothèses simplificatrices, sans trop s'éloigner des phénomènes réels.
Cas d'un mur isolé :
Analysons le parcours de l'air :

- le vent bute sur la face qu'il rencontre (face au vent) ;
- puis passe au dessus de l'obstacle.
- Des tourbillons se forment de l'autre coté du mur (face sous le vent).
Ce filet de vent provoque des pressions ou dépressions très aléatoires (forces surfaciques normales aux parois).
L'effet du vent est dynamique. Il varie d'intensité au cours du temps.
Mais par souci de simplification, nous nous rapprocherons d'un effort statique, constant par zone, et qui soit sécuritaire (plus défavorable).

Lorsque le vent agit latéralement sur la paroi, des forces de frottement se développent.

Généralement, le vent souffle selon une direction quelconque. Cependant, nous pouvons considérer que les effets les plus défavorables sont obtenus lorsqu'il suit les directions principales de l'ouvrage

Cas d'un bâtiment fermé :
Le vent arrivant sur la première face est chassé latéralement ou dévié au dessus de l'ouvrage. Des turbulences sont ainsi engendrées.

En fonction de la position horizontale et verticale de la paroi, les pressions du vent peuvent varier.
Un phénomène de pression ou dépression intérieure se superpose à ces efforts extérieurs (forces normales et frottements).
Si les ouvertures sont majoritairement au vent, le vent s'engouffre dans la construction. Une surpression se forme à l'intérieur de l'ouvrage.
Si les ouvertures sont majoritairement sous le vent, l'air à l'intérieur de la construction est aspiré. Le bâtiment se met alors en dépression.