L'essai destructif  
Une première séance consistera à calculer les caractéristiques géométriques de la section en I.
Une seconde partie de la même séance consitera à calculer toutes les pertes de précontrainte liées au procédé de précontrainte..etc
 
Enfin, pendant la séance d'essai destructif, le calcul de l'allongement du toron à sa mise en tension permettra de respecter les conditions imposées par le règlement B.P.E.L.

Les étudiants enfileront les torons et procèderont à la mise en tension de ceux ci à l'aide du vérin hydraulique ci contre.


Les torons sont enfilés dans les gaines laissées dans la poutre.





Le système d'ancrage passif des torons : des clavettes, un ressort, un tronc de cone.




Le système d'ancrage actif des totrons : partie sur laquelle le vérin va venir
prendre appuis pour "attraper le toron" et le mettre en tension.
(Avant la mise en tension du toron et la rentrée des clavettes).



Mise en tension du toron à l'aide du vérin hydraulique.
La tension est mesurée indirectement. La mesure de l'allongement
du toron sur le vernier du vérin, permet d'avoir l'effort dans le toron.




Après la mise en tension du premier toron, les clavettes sont rentrées.
Le recul d'ancrage pris en compte est de 5 mm dans le calcul théorique,
on peut le vérifier en mesurant son recul exact.




Relevé de l'allongement du toron pour les paliers de chargement.














Le mode de ruine généralement observé est celui du béton en compression.
Les aciers de montage ont flambé vers l'extérieur.
On observe également
que les aciers de montage à mi hauteur ont flambé encompression.




En partie inférieure, la gaine de précontrainte a elle aussi flambé en compression.
En effet, en fin d'essai, le béton comprimé en partie supérieure de la poutre ne résiste plus.
Il est ruiné. Plus rien ne s'oppose donc au rapprochement des sections droites, car
 les torons sont encore tendus. Ils sont toujours là pour exercer
l'effort normal dans
les sections, à ceci près que certains fils du toron ont cassé pendant l'essai.





Pour enlever les torons en fin d'essai, il faut les tendre pour retirer les clavettes,
et enfin relacher la tension résiduelle dans les torons.
Cette pratique n'a jamais cours sur chantier,
elle est dangereuse car l'idée même
 de retendre un toron dont un au moins des fils a cassé est saugrenue.

A la mise en tension initiale, il arrive que la machoire du vérin "casse" déjà un fil du toron.
Il est dangereux d'aller retendre un tel toron une fois l'essai terminé.
On observe sur la photographie ci dessous la trace des "dents" des clavettes sur les fils
du toron. Ces traces provoquent parfois la rupture du fil, à la mise en tension.





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