L'essai destructif
L'essai destructif est mené à l'iut sur la presse à poteau conçue par les techniciens de l'iut.

 



 


Le facies de rupture est assez constant, on observe un flambement des armatures longitudinales du poteau. Généralement, cette observation est faite en partie centrale du poteau. Une extrémité du poteau est parfois écrasée, d'ou la nécessité de la renforcer avec une frette pour voir apparaître la ruine en partie centrale d'abord.

Ces armatures, parallèles à l'axe longitudinal du poteau flambent entre deux cerces circulaires.

Le compte rendu doit faire apparaître justement les observations expérimentales qui peuvent utilement nourrir l'analyse qui doit être menée : quels sont les paramètres qui influent sur le comportement du poteau : (paramètres géométriques, mécaniques, liés au matériau, aux conditions limites...)


La  couleur du poteau est due à un colorant ajouté lors du malaxage des divers "ingrédients".
L'état de surface est du au coffrage en carton qui avait un film coté intérieur, conférant au poteau un aspect marbré du plus bel effet.



Les armatures longitudinales ont flambé vers l'extérieur , et les cerces mises en traction "s'ouvrent".

Une partie importante du TP consiste pour les étudiants à analyser les différents papamètres qui peuvent influer sur la performance du poteau.
Ils 'en suit une analyse des articles de référence du B.A.E.L sur le thème des poteaux, la remise d'un compte rendu permet à l'étudiant de préparer lui même une aprtie de son cours.



Le cas des étudiants qui ne respectent pas les dispositions constructives.



Ici les cales de bétonnage sont oubliées sur la partie centrale, et PIRE encore...
Sur la zone gauche 6 cales de bétonnage sont présentes sur la même section droite.
Cela constitue un diaphragme qui obstrue le coffrage au coulage, d'où la zone du poteau évidée.



Ce poteau là ne sera pas testé en compression, naturellement Il ira enrichir la collection maintenant conséquente
de pièces en béton armé pathologiques, notre petit musée des horreurs à nous !


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L'essai destructif  permettait également de tester une pièce frettée en béton armé
On observe pendant l'essai le phénomène de striction sur l'armature tendue.
La frette est mise en traction par le béton qui essaie de "sortir".

Les armatures "longitudinales de la pièce" flambent sous l'effort de compression.