MECANISME DE LA CONTRACTION MUSCULAIRE

 

Réponse

Réponse d’une fibre

Après apparition d’un potentiel d’action unique de la fibre musculaire on constate (Fig A et B) :

Figure A : Chronologie des phénomènes électrique et ionique à l’origine de la secousse musculaire.

* une période de latence d’environ 10 ms

* un raccourcissement de la fibre constituant la secousse musculaire. Celle-ci comporte un temps de contraction, durant entre 10 et 10 ms et un temps de relâchement.

Si la durée d’application du potentiel d’action est trop court, la réduction de taille de la fibre n’est que partielle, la fibre n’a pas de temps de se contracter totalement.

Figure B : Contraction d’une fibre musculaire

Si on applique un deuxième potentiel d’action avant le relâchement total de la fibre, et spécialement durant la phase de contraction, il se produit une sommation des contractions (Fig. ci-dessous).

Si on applique une succession de potentiels d’action, à une fréquence suffisante, on aboutit au tétanos. Au cours du tétanos, la concentration en Ca2+ dans le sarcoplasme reste constamment élevée. La force produite par une fibre est 4 fois plus grande lors d’un tétanos que lors d’une secousse isolée.

Réponse d’une fibre ; effet de sommation des réponse et apparition d’un tétanos

La fréquence nécessaire pour parvenir au tétanos dépend de la nature de la fibre : elle n’est que de 30/seconde pour les fibres lentes mais atteint 100/seconde pour les fibres rapides.

Dans une fibre musculaire, la tension maximum est atteinte pour une position moyenne des filaments épais par rapport aux filaments fins (Fig. ci-dessous). Cette force est réduite lorsque le nombre de tètes de myosine capables d’intervenir dans la contraction diminue. Elle est également réduite lorsque les sarcomères sont plus courts.

Relation entre la force développée par la contraction d’une fibre et son état de relaxation initial