Le sous-entendu dépend du contexte et du ton plus ou moins perceptibles sans appui lexical. Il alimente des registres divers comme celui de l’humour et de l’ironie qui peuvent conduire à des contresens s’ils ne sont pas perçus.

Ex. : Quand le journaliste Philippe Meyer se présente comme un « mammifère omnivore » pour signifier son ouverture d’esprit, il se range modestement dans le règne animal et fait de l’humour qui prête à sourire.

Au contraire, demandez-vous ce que pense Voltaire quand il écrit sur les dangers de la lecture: « Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».  Gare au premier degré !! L’ironie repose sur l’antiphrase en posant un jugement à l’inverse de ce qu’on attend !! Elle est donc à prendre au second degré.