4.4 Diode D2
4.6 Inductance de filtrage
L'ondulation crête à crête du courant i est Di = a.(1-a).m.E/L.f.. Si nous fixons Di à environ 10 % de Is, nous pouvons en déduire L.
4.7 Condensateur de filtrage
v la tension d'alimentation et sa plage de variation : Emin £ E £ Emax
v la tension vs et la puissance Ps de la sortie
v l'ondulation crête à crête maximale en sortie DVs
v le rendement h estimé (de 75 à 85 %)
v la fréquence de découpage f
v la valeur maximale du rapport cyclique : de 40 à 50 %
v l'ondulation crête à crête Di du courant dans l'inductance du filtre
Étape 1 - calcul du rapport de transformation
Nous avons vs = a.m.E ; en tenant compte de la chute de tension dans les diodes de l'ordre de 1 V, nous avons m = (1+Vs)/a.E; pour pouvoir obtenir la tension de sortie désirée, dans les conditions les plus défavorables, nous devons avoir m > (1+Vs)/amax.Emin.
Étape 2 - sélection du circuit magnétique
Comme pour l'alimentation Flyback, à l'aide des notices constructeurs, on sélectionne un circuit magnétique en fonction de la fréquence de découpage et de la puissance.
On choisit de préférence des noyaux de type E ou U, éventuellement des pots RM pour les puissances faibles à moyennes dans les montages nécessitant un faible rayonnement parasite des bobinages.
Étape 3 - calcul des nombres de spires
au primaire : le flux maximal la section droite de la bobine primaire est Fmax = Bmax . Ae , Ae étant la section effective du circuit magnétique choisi; nous avons par définition de l'inductance
Lµ.Iµmax = n1. Fmax .
On choisit un champ maximal de 0,1 à 0,25 T suivant les matériaux et la fréquence; plus la fréquence est élevée, plus on choisit une valeur faible pour limiter les pertes magnétiques.
L'intensité maximale est Iµmax = E. a.T /Lµ; on en déduit
Avec la valeur minimale de m calculée à l'étape 1, on détermine le nombre minimal de spires n2 au secondaire.
L'enroulement de démagnétisation a généralement le même nombre de spires n3 que le primaire pour minimiser le facteur de dimensionnement de l'interrupteur; ce ci n'est possible que si on a choisi amax< 50 %. Si ce n'est pas le cas, il faut respecter m' = n3/n1 < (1- amax)/ amax.
On doit vérifier qu'il y a au moins une spire au secondaire; si ce n'est pas le cas, il faut augmenter n1 en choisissant un noyau de plus faible section et en reprenant l'étape 3.
Étape 4 - calcul de l'entrefer
On calcule la valeur moyenne du courant primaire I1moy = Ps / (h.Emin) puis sa valeur crête l'assimilant à un créneau de courant :I1max = I1moy/a. On en déduit la valeur crête du courant magnétisant
Iµmax = I1max /10. Oon en déduit l'inductance magnétisante
.
On calcule l'inductance spécifique AL = Lµ/n1². Si, pour le circuit magnétique choisi, on dispose du graphe donnant l'inductance spécifique en fonction de l'entrefer, on peut lire la valeur e de l'entrefer. Si on ne dispose pas de ces graphes, on peut calculer l'entrefer à partir de la valeur AL0 de l'inductance spécifique du noyau sans entrefer:
, le étant la longueur effective du circuit magnétique et µe sa perméabilité effective données par la fiche constructeur du circuit magnétique.
Dans la plus part des cas, la présence d'un entrefer ne sera pas nécessaire car l'énergie magéntisante à stocker est très faible.
Étape 5 - calcul des bobinages
Il faut d'abord calculer les intensités efficaces au primaire et au secondaire.
Pour un bobinage, on peut en déduire la section du fil en prenant une densité de courant J = 3 à 5 A/mm². Avec S = I / J = p.D²/4 ; on en déduit le diamètre D du fil nu.
On calcule l'épaisseur de peau d = 70/Öf , d étant en mm et f en Hz. Si D < 2. d, on peut utiliser du fil classique, dans le cas contraire il faut utiliser du fil de Litz; on calcule alors le diamètre maximal de chaque brin égal d = 2 d, la section de chaque brin s = p.d²2/4 et le nombre de brins S/s.
Connaissant le nombre de spires et le diamètre du fil de chaque bobinage, on doit vérifier que l'on peut loger tous les bobinages sur la carcasse du circuit magnétique.
La notice constructeur donne la surface de la fenêtre de bobinage Sb. On peut calculer la surface occupée par les fils de chaque bobine n.S', S' étant la section du fil avec son isolant. On en déduit la surface totale Sn.S'; pour que le bobinage soit réalisable, il faut que le coefficient de foisonnement Sb / Sn.S' soit au moins de 2.
On peut aussi utiliser les abaques constructeurs donnant pour chaque tore, le nombre de spires maximal en fonction du diamètre du fil isolé.
Si la fenêtre de bobinage est trop petite pour contenir toutes les spires, on doit choisir un circuit ayant une plus grande fenêtre et reprendre le calcul à l'étape 3.
Étape 6 - calcul de l'inductance de filtrage
v Étape 6.1 calcul de l'inductance : pour limiter l'ondulation du courant, on doit avoir
v Étape 6.2 choix du circuit magnétique : le courant maximal dans l'inductance étant
Imax = Is+Di/2, l'énergie magnétique à stocker dans le circuit est L.Imax²/2.
Les notices constructeurs permettent le choix d'un noyau en fonction de L.Imax² (Cf. annexe 1) et la valeur de l'inductance spécifique AL correspondante.
v Étape 6.3 calcul du nombre de spires et de l'entrefer : on a L = n2.AL; on en déduit le nombre de spires n. L'entrefer se calcule comme à l'étape 4 pour le transformateur. Si l'entrefer est supérieur à 5 ou 6 mm, il faut changer de noyau et reprendre à l'étape 6.2. On doit également vérifier que le noyau ne se sature pas en comparant n.Imax à la valeur autorisée en fonction de l'entrefer.
v Étape 6.4 calcul du bobinage : on calcule le courant efficace I dans l'inductance et on choisit le fil du bobinage comme à l'étape 5. On doit vérifier que la fenêtre de bobinage est suffisamment grande pour loger les n spires; si ce n'est pas le cas, il faut prendre un noyau plus gros et revenir à l'étape 6.2.
v Étape 7 - évaluation des pertes: pour chaque circuit, la notice constructeur donne les pertes magnétiques en fonction de la fréquence et du champ maximal.
On peut évaluer la résistance du bobinage; la notice constructeur donne la longueur moyenne d'une spire sur la carcasse; en la multipliant par le nombre de spires, on peut en déduire la longueur du fil donc sa résistance R= r.L/S avec r = 1,6.10-8 W.m et les pertes par effet Joule.
On fera de même pour l'inductance.
En ajoutant à ces pertes, celles dans l'interrupteur K et dans les diodes, on aura un ordre de grandeur du rendement à comparer avec la valeur fixée au départ. Si le rendement obtenu est inférieur à celui voulu, on devra réduire les pertes en reprenant le calcul soit avec une densité de courant plus faible pour réduire les pertes par effet Joule, soit avec des noyaux moins gros pour réduire les pertes magnétiques.
v Étape 8 - choix des autres composants: on doit choisir la valeur du condensateur C > Di/8.f. DVs . Le choix de la technologie est identique à celui de l'alimentation Flyback.
L'interrupteur K et les diodes sont choisis en fonction de la fréquence de découpage et des valeurs maximales calculées au paragraphe 4.
On veut réaliser une alimentation continue 12 V - 20 A à partir du réseau EdF.
Ø Données.
v L'alimentation continue E est obtenue par redressement et filtrage; la tension réseau est de 230V avec une fluctuation de 20 %; la tension crête du réseau varie donc de 260 à 390 V; si on compte une chute de tension maximale de 2 V dans le redresseur et une ondulation après filtrage de 10 % de la tension crête, on a Emin = 230 V et Emax = 390 V.
v On se fixe une ondulation résiduelle en sortie DVs = 0,25 V.
v On estime le rendement à 75 %.
v La fréquence de découpage est fixée à f = 60 kHz.
v Le rapport cyclique varie de 30 à 45 %.
Ø Étape 2: les tables de choix conseillent une circuit LCC GER 42x21x20 en matériau B50 (Cf caractéristiques en annexe 1). On lit Ae = 233 mm2.
Ø Étape 3 : avec Bmax = 200 mT,
donne n1 = 63 spires ; n2 > 7,9 donne n2 = 8 spires ; n3 = n1 = 63 spires.
Ø Étape 4 : I1moy = Ps / (h.Emin) = 1,31 A ; I1max = I1moy/a = 2,9 A. On en déduit la valeur crête du courant magnétisant Iµmax = I1max /10 = 0,29 A.
soit Lµ = 6 mH
On calcule l'inductance spécifique AL = Lµ/n1²= 1512 nH. La caractéristique entrefer = f(AL) donne une entrefer de 0,15 mm, valeur convenable.
Ø Étape 5 : on se fixe une ondulation du courant dans l'inductance de 10 % de Is soit 2 A; on a donc Imax = I2max = 21 A et Imin = I2min = 19 A; on en déduit la valeur efficace du courant secondaire I2 = 13,5 A. I1max = m.I2max+Iµmax = 3,5 A et I1min = m.I2min = 2,55 A donne I1 = 2,1 A. I3 = 0,27 A avec b = 2.a.
Prenons une densité de courant J = 4 A/mm². L'épaisseur de peau d = 70/Öf est 0,29 mm.
Au primaire S1 = 2,1 /4 = 0,53 mm² soit un diamètre D1 = 0,82 mm, valeur supérieure à 2.d; il faut donc prendre du fil de Litz. On peut choisir un fil formé de 10 brins de diamètre 0,28 mm donnant une section de 0,62 mm²; le diamètre extérieur du fil est de 1,33 mm et sa résistance 28 mW par mètre. La longueur moyenne d'une spire sur le noyau choisi étant de 120 mm, il faut environ 7,6 m soit une résistance de 0,21 W.
Au secondaire S2 = 13,5 /4 = 3,4 mm² soit un diamètre D2 = 2,1 mm, valeur supérieure à 2.d; il faut donc prendre du fil de Litz. On peut choisir un fil formé de 60 brins de diamètre 0,28 mm donnant une section de 3,7 mm²; le diamètre extérieur du fil est de 3,2 mm et sa résistance 4,7 m.W par mètre. La longueur moyenne d'une spire sur le noyau choisi étant de 120 mm, il faut environ 1m soit une résistance de 4,7 mW.
L'enroulement de démagnétisation a une section S3 = 0,27 /4 = 0,068 mm² soit un diamètre D3 = 0,29 mm; on peut prendre du fil monobrin de diamètre 0,315 mm.
Calculons la section totale des bobinages : au primaire 1,39 x 63 = 88 mm², au secondaire 8,1 x 8 = 65 mm² et pour l'enroulement de démagnétisation 0,078 x 63 = 5 mm² soit au total 158 mm² pour une fenêtre de 175 mm².
En bobinant simultanément primaire et enroulement de démagnétisation et en soignant le bobinage, on devrait pouvoir réaliser le transformateur.
Ø Étape 6 :
v Étape 6.1 calcul de l'inductance :
donne L>758 µH; prenons L=80 µH.
v Étape 6.2 choix du circuit magnétique : le courant maximal dans l'inductance étant
Imax = Is+Di/2 = 21 A , l'énergie magnétique à stocker dans le circuit est L.Imax²/2 = 18 mJ soit L.Imax² = 36 mJ. On choisit un noyau EC 70x34x17 avec AL = 200 nH (Cf caractéristiques en annexe 2).
v Étape 6.3 calcul du nombre de spires et de l'entrefer : n = 20 ; n.Imax = 420 A.t .
L'entrefer est de 2 mm et la saturation a lieu pour 400 A.t valeur trop faible.
Si on prend un entrefer de 3 mm, AL = 150 nH; il faut alors 23 spires soit n.Imax = 483 A.t et le circuit en autorise 500.
v Étape 6.4 calcul du bobinage : I est de l'ordre de 20 A soit une section de 5 mm². On prend du fil de Litz de 100 brins de diamètre 0,28 mm. Le diamètre du fil est de 4,2 mm et sa résistance de 2,7 mW par mètre. La section du bobinage est de 320 mm² pour une fenêtre de 464 mm2. La longueur moyenne des spires étant de 96 mm, il faut 2,2 m soit une résistance de 6 mW.
Ø Étape 7 : les pertes magnétiques sont de 10 W; les pertes par effet Joule dans le transformateur se calculent avec les résistances et les intensités efficaces déterminées ci-dessus; on obtient environ 2 W; les pertes dans l'inductance sont environ de 10 W dans le fer et de 2,4 W dans le cuivre.
Au total on a 10 % de pertes dans les circuits par rapport à la puissance de sortie. On a autorisé 25 %; même en comptant les pertes dans les interrupteurs, cela devrait convenir
Ø Étape 8 : on doit choisir la valeur du condensateur C > Di/8.f. DVs Soit C > 17 µF; on pourra prendre C = 22 µF / 15 V.
Pour K, la tension maximale à l'état bloqué est Vkmax = E(1+1/m')= 2.E= 780 V et le courant maximal à l'état passant est I1max =3,5 A. On peut prendre un transistor MOS type BUZ50 A 1000 V / 5 A.
6 influence des inductances de fuites
On peut modéliser l'alimentation suivant le circuit ci-dessous dont les équations sont :
On supposera négligeable l'ondulation du courant dans l'inductance du filtre i = Is = Cste.
6.1 Étude sans circuit d'aide à la commutation
Le condensateur C' est supposé débranché.
A l'instant t = 0, on ouvre l'interrupteur K; celui-ci impose la pente de décroissance du courant: (7)
; à cet instant le courant magnétisant est maximal ainsi que le courant i2 = Is; le courant i3 est nul. Tous ces courants ne peuvent être discontinus en raison des inductances.
L'analyse du circuit montrent que les trois diodes conduisent en 0+ donc vd1 = vd2 = vd3 = 0. Des équations (5), (6) et (7), nous tirons
; en dérivant cette équation et en remplaçant les dérivées de i2, i3 et iµ par les expressions tirées de (4), (1) et (3), il vient :
.
Reprenons les valeurs numériques de l'exemple du paragraphe 5.3 avec des inductances de fuites ramenées au primaire égales à 1 % de Lµ; on a E = 390 V ;
Lf1 =Lf3 =60 µH ; Lf2=1 µH; I1max = 2,9 A et Iµmax = 0,29 A; supposons toff = 100 ns.
On obtient e1 = -1 077 V et vk = 3 207 V.
Les courant i2 et iµ diminuent; on a d'abord blocage de D1 pour i2 = 0 puis de D3 pour iµ =0.
Il est inutile de détailler le calcul; on voit que l'interrupteur K, calculé pour une tension de blocage de 780 V subit une surtension telle qu'il est détruit.
6.2 Étude avec circuit d'aide à la commutation
On place un condensateur C' en parallèle sur l'interrupteur. Au blocage de K, on a plusieurs phases.
Aux équations ci-dessus, on ajoute (8) i1 = ik+j et (9) j = C'.dvk/dt.
Ø Première phase : blocage de K ; on suppose que le temps d'ouverture de K est suffisamment faible pour que les tensions et les courants du transformateur n'évoluent pas, le temps de transférer la conduction de i1 de K à C'.
Ø Deuxième phase : mise en conduction de D2 ; l'analyse montre qu'à t = 0+, j = I1max, ik = 0;
i2 = I2max. D2 reste bloquée tant que v2 > 0 et D3 tant que m'.e1 > -E.
Si on néglige l'ondulation du courant dans l'inductance du filtre de sortie, i2 = Is et i1t =m.Is et
iµ = i1-i1t = j-m.Is.
La solution générale est de la forme vk = E+A.cos(w.t)+B.sin(w.t); nous en déduisons
j = C'. w [B. cos(w.t) - A. sin(w.t)]; avec vk(0) = 0 et j(0) = I1max, nous obtenons :
D2 conduit pour v2 = 0 soit e1 = 0 soit à l'instant t1 tel que tg(w.t1)= C'.w.E/I1max.
En général, cette phase est de durée telle que le courant i1 n'a quasiment pas varié.
On a donc
Ø Troisième phase : mise en conduction de D3; posons t' = t -t1; à partir de t' = 0, D1 et D2 conduisent, D3 est bloquée; on a donc v2 = 0 et un courant secondaire décroissant : m.e1 = Lf2.di2/dt ;
iµ = i1-m.i2 donne
;
en reportant dans (2), il vient
Avec
La solution générale est de la forme vk = E+A'.cos(w'.t')+B'.sin(w'.t'); nous en déduisons j = C'. w' [B'. cos(w'.t') - A'. sin(w'.t')]; avec vk(0) = E et j(0) = I1max, nous obtenons :
Si on considère que L'f2 << Lµ, il vient e1 = -L'f2.w'.I1max sin w'.t' ; i2 =(I1max /m)cosw'.t'.
D1 se bloque pour i2 = 0 et D3 devient conductrice pour e3 = m'.e1 = -E. En charge, la troisième phase se termine par la mise en conduction de D3 en t'2 tel que :
sinw'.t'2=E/m'.L'f2.w'.I1max.
A cet instant :
Ø Quatrième phase : D1,D2 et D3 conduisent à t'2+; posons t" = t'-t'2;
de (5), (6) et (9), nous tirons
; avec (1), (3) et (4), nous en déduisons :
; posons L'f3 = Lf3/m'² et négligeons L'f2 et L'f3 devant Lµ, il vient :
; posons
.
Avec les conditions initiales en t" = 0, nous obtenons tous calculs faits :
La tension vk est maximale pour j =C'.dvk/dt = 0 soit en t"3 tel que: tg(w".t"3)=i1(t2).m'.L'f2.w"/E.
Pour réduire la surtension, il faut augmenter la capacité C" et avoir une inductance de fuites primaire la plus faible possible en plaçant l'enroulement primaire près du circuit magnétique; pour diminuer Lf3, l'enroulement de démagnétisation est bobiné en même temps que l'enroulement primaire.
Reprenons l'alimentation calculée au paragraphe 5.3.
Prenons Lf1=L'f3 = 10 µH et L'f2 = 50 µH. Nous avons E = 390 V, I1max = 2,9 A et Lµ =6 mH.
Si nous voulons que la phase 3 se termine par la mise en conduction de D3, nous devons avoir sinw'.t'2=E/m'.L'f2.w'.I1max< 1 soit
; prenons C' = 1 nF.
Nous avons w = 408.103 rd/s ; t1 = 134 NS ; vk(t1) = 390 V et i1(t1) = 2,9 A; w' = 4,08.106 rd/s ; t'2 = 176 NS ; vk(t'2) = 858 V et i1(t'2) = 2,18 A
Lft = 18,3 µH ; w" = 7,39.106 rd/s ; t"3 = 152 NS ; vkmax = 900 V; i1 s'annule en t" = 270 NS
En négligeant les inductances de fuites, la tension maximale aux bornes de K était de 2.E soit 780 V; les inductances de fuites créent une surtension de 120 V.
7 démagnétisation âr circuit R-C
Pour les alimentations de petite puissance, on peut simplifier la construction en supprimant l'enroulement de démagnétisation et en le remplaçant par le montage R-C-D de la fig5.

Lorsque K est fermé, v1 = E donc D est bloqué et C se décharge dans la résistance R.
A l'ouverture de K, le courant magnétisant est maximal; la décroissance de iµ donne une tension v1 négative donc D conduit; l'énergie magnétique stockée dans le transformateur va recharger le condensateur C.
A t = 0-, K est ouvert et le transformateur est démagnétisé.
A t = 0 on ferme K; à t =0+, v = Vo et iµ = 0.
Pour t > 0, on a vk = 0 donc v1 = Lµ.diµ/dt = E soit iµ = E.t/Lµ.
D est bloquée donc j = C.dv/dt = - v/R; nous en déduisons v = Vo.exp(-t/t) avec t = RC.
En t = a.T-, nous avons iµ = Iµmax = E.a/Lµ.f et v = Vmin = Vo.exp(-a.T/t).
A t = a.T, on ouvre K; posons t' = t- a.T. En t' = 0+, D conduit i1 = Iµmax et v = Vmin.
v = -v1 = -LµDiµ/dt ; Iµ = j+v/R ; j = C.dv /dt. en dérivant la deuxième équation, on obtient
L'équation caractéristique est x²+2.z.wo.x+wo² = 0 de déterminant réduit D'= wo² (z²-1); pour démagnétiser complètement le transformateur, nous devons nous placer en régime oscillant amorti soit avoir z < 1; en posant w = wo² Ö(1-z²), il vient :
v(0) = A = Vmin ; j(0) = Iµmax -Vmin/R = C(Bw-Azwo).
La phase de démagnétisation se termine pour iµ = 0.
Le calcul complet est complexe car on ne connaît pas les valeurs initiales de v et il faudrait procéder de proche en proche en partant de l'état v = 0 à la mise sous tension du montage.
L'interrupteur K doit supporter la tension maximale E+vmax.

7.3 Calcul des composants
Plus la résistance R sera faible, plus l'amortissement sera grand donc plus la surtension sera faible aux bornes de K
En pratique on peut prendre un coefficient d'amortissement z de l'ordre de 0,5.
Le temps de démagnétisation est de l'ordre de 10 % de la pseudo-période T' = 2.p/w; ce temps doit être inférieur à (1-amax).T pour que la démagnétisation soit complète.
Connaissant a , f et Lµ, on peut calculer T' et en déduire la valeur maximale de C; le coefficient d'amortissement permet alors de calculer R.
La résistance R doit dissiper à chaque période l'énergie magnétisante; on en déduit PR = Lµ.Iµmax².f/².
Soit une alimentation E = 24 V ; vs = 5 V ; Is = 2 A fonctionnant à la fréquence f = 25 kHz avec un rapport cyclique maximal de 50 %.
Si on prend un rendement h = 75 %, le courant moyen en entrée est I1moy = Vs.Is/h.E = 0,56A
Le courant primaire maximal est I1max = I1moy / a = 1,12 A; le courant magnétisant maximal est de l'ordre de 10 % de cette valeur soit Iµmax = 0,12 A. L'inductance magnétisante est Lµ=E.a/f.Iµmax = 4 mH.
Le temps de démagnétisation doit être inférieur à 20 µs soit T' < 200 µs et w = 2.p/T' > 32.103 rd/s. w = wo² Ö(1-z²) avec z = 0,5 donne wo > 43.103 rd /s ; Lµ.C < 1/wo² donne C < 135 nF.
Prenons C = 100 nF ; R = 200 W de puissance 0,72 W soit 1 W.
Annexe 1
Caractéristiques du circuit GER42x21x20 ( document LCC) |
 |
Paramètres magnétiques pour un circuit
( 2 noyaux)
Facteur de perméance c = 3 nH
Longueur effective Le = 97 mm
Section effective Ae = 233 mm²
Volume effectif Ve = 22 -00 mm3
Masse : 120 g
|
Inductance spécifique sans entrefer : AL = 6 500nH
Perméabilité effective : µe = 2 170
Perméabilité d'amplitude à 320 mT : µa > 1 000 |
 |
 |
Carcasse :
Surface mini pour le bobinage : Sb = 175 mm²
Longueur spire moyenne : Lb = 100 mm |
Annexe 2
Caractéristiques du circuit EC 70x34x17 ( document LCC) |
 |
Paramètres magnétiques pour un circuit
( 2 noyaux)
Facteur de perméance c = 2,45 nH
Longueur effective Le = 144 mm
Section effective Ae = 279 mm²
Volume effectif Ve = 40 000 mm3
Masse : 252 g
|
Inductance spécifique sans entrefer : AL = 5 000 nH
Perméabilité effective : µe = 2 040
Perméabilité d'amplitude à 320 mT : µa > 1 000 |
 |
 |
Carcasse :
Surface mini pour le bobinage : Sb = 464 mm²
Longueur spire moyenne : Lb = 96 mm |