Certaines permettent de bénéficier de coûts décroissants en raison des économies d’échelle permises par l'élargissement des marchés et d'autres en sens inverse peuvent connaître des rendements décroissants. Cette idée est ancienne : Franck Graham l'applique dès 1923 en opposant l'agriculture (rendements constants ou décroissants ) et l'industrie (rendements d'échelle croissants).
Une autre nuance a été apportée aux conclusions traitant des gains de l'échange. Certes, la croissance de l’exportation et de la production entraîne celle du revenu du pays exportateur. Mais, pour un pays qui n'a pas une production diversifiée (monoproducteur) et principal exportateur du produit considéré la croissance des quantités exportées, dans le cas d’un pays monoproducteur et principal exportateur, peut s’accompagner d’une dégradation des termes de l’échange (les prix des produits importés augmente beaucoup plus vite que celui du produit exporté) liée à la saturation de la demande (souvent inélastique pour les produits agricoles primaires). Cette dégradation des termes de l'échange fait plus que compenser l'augmentation du volume produit et exporté et le revenu réel global diminue. Cette analyse dite de la « croissance appauvrissante » a été présentée par Jagdish Bhagwati en 1958.