Il rappelle que puisque les productions répondent à une demande des clients, les producteurs nationaux produisent d’abord pour leur marché national. La demande d'un produit est d'abord une "demande domestique représentative". Ce qui implique un ordre logique entre deux étapes : la production pour le marché intérieur précède toujours l'exportation. Il faut qu’un marché intérieur existe pour que des exportations soient envisageables et celles-ci peuvent être considérées comme un commerce de surplus par rapport à la consommation intérieure. C’est cette "demande représentative" qui détermine la nature des produits exportés. Et puisque les pays de même niveau de développement ont des demandes représentatives similaires, leurs surplus exportables porteront sur les mêmes produits.
Il peut cependant y avoir des "différences" entre ces produits "similaires". La "qualité" (au sens large, c’est-à-dire incluant le niveau dans la gamme possible du produit en plus des caractéristiques habituelles de fiabilité et de solidité) joue un rôle. Cette "demande de qualité" est liée au niveau de revenu. Plus le revenu par habitant est élevé dans les deux pays plus cette recherche de différences devient importante, elle est la condition des exportations qui sont un prolongement naturel de la production intérieure.