La différenciation de produit est le fait que des firmes différentes offrent pour satisfaire des besoins identiques des produits qui ne sont pas totalement identiques (mais qui s’appellent souvent du même nom), soit du fait de la nature des procédés de production, soit du fait de choix délibérés.
La différenciation verticale est la situation où des biens ayant les mêmes structures de caractéristiques [1] sont présents sur un marché, avec des quantités de caractéristiques différentes. Le bien ayant la plus grande quantité de caractéristiques (positives) est de meilleure qualité.
La différenciation horizontale est l’existence, sur le même marché, de produits ayant un usage identique ou similaire, une appellation souvent identique, mais une apparence différente.
[1] Chaque objet est considéré comme un ensemble de caractéristiques qu’on peut définir plus ou moins objectivement, et le consommateur achète non pas l’objet mais les caractéristiques qu’il contient. Les fonctions d’utilité et de demande ont comme arguments les caractéristiques, et la demande de chaque bien n’est qu’une demande composée des caractéristiques.