Les 27 pays membres de l’Union européenne ont vocation, et peuvent s’ils le souhaitent demander à intégrer la zone euro.

Le 1er janvier 2000, la Belgique, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Autriche, le Portugal et la Finlande.
Le 1er janvier 2001 la Grèce.
Le 1er janvier 2007, la Slovénie.
Le 1er janvier 2008 Chypre et Malte.
La Slovaquie en janvier 2009.
L'Estonie en janvier 2011.

Depuis, la crise financière et ses conséquences sur les comptes publics (respect des critères de Maastricht) bloquent des négociations dont le calendrier était annoncé. La Lituanie (recalée en 2007) espérait rejoindre la zone euro en janvier 2010 comme la Bulgarie, l’Estonie et la Lettonie. La République tchèque avait pour objectif la date du 1er janvier 2012. La Hongrie et la Roumanie tablaient sur le 1er janvier 2013. La Pologne envisageait un referendum en 2009 sur la date d’entrée dans la zone euro.
La Suède retarde son entrée dans la zone euro volontairement, jusqu’à une date indéterminée.
Le Royaume-Uni, et le Danemark bénéficient d’un régime dérogatoire leur permettant d’attendre sans avoir signé le traité de Maastricht en pouvant demander lorsqu’ils le voudront à participer à l’UEM sous réserve qu’ils remplissent les critères.

Contrairement au Royaume-Uni qui n’est absolument pas lié à l’euro puisque la Livre sterling n’est pas dans le système de change du SME 2, le Danemark est lié à l’euro, et la couronne danoise fait partie du système de change SME 2.

Les principautés d’Andorre et de Monaco, la République sérénissime de Saint-Marin, le Vatican, ne font pas partie de la zone euro mais, du fait des relations monétaires qui unissaient ces États à des États ayant intégré la zone euro (Espagne, France, Italie), utilisent l’euro comme monnaie sur leur territoire.

Deux États qui n’ont pas d’accord formel avec l’Union Européenne ou des pays membres utilisent l’euro comme monnaie nationale : le Monténégro et la province autonome serbe du Kosovo.