1) Les taux de change sont fixes et les États qui participent au SMI s'engagent à intervenir dès que le taux de change de marché s'éloigne de ± 1% du taux fixé. Les changements de parités doivent faire l'objet d'un accord du FMI et d'une autorisation accompagnée d'obligations de politiques économiques dès que la dévaluation ou la réévaluation dépasse 10%.
2) Officiellement, toutes les devises étaient définies par rapport à l’or mais en fait comme les Etats-Unis détenaient en 1945 plus de 70% des réserves mondiales d’or, seule la parité-or du dollar avait un sens et c'est pour cela que même si l’or reste l’étalon de valeur de référence, en réalité toutes les devises furent évaluées par rapport au dollar : il suffisait de faire le rapport des poids d'or définissant chaque monnaie. La mise en place d'une convertibilité externe (elle ne concerne que les dollars détenus hors des États-Unis) résulte d'une décision unilatérale du gouvernement des États-Unis, elle ne fait pas partie des accords, pourtant, le bon fonctionnement de ce système reposera sur la capacité des Etats-Unis à défendre la parité officielle de 35 $ pour une once d’or.
3) Le FMI peut aider les pays qui rencontrent des difficultés pour assurer l'équilibre de leurs paiements. Le FMI est une caisse commune. Les pays disposent de droits de tirage sur les ressources du FMI. Celles-ci sont constituées par les apports des pays membres au moment de leur adhésion. Ces apports sont pour 25% en or ou en dollar et 75% en monnaie nationale (la France apporte des francs, le Royaume-Uni des livres...). Le montant de la souscription appelé quote-part ou quota dépend du poids du pays dans le commerce mondial et c'est lui qui donne les droits de vote correspondants.