Les investissements immatériels peuvent-ils être traités comme de la FBCF ?

Les investissements immatériels sont toutes les activités d'une entreprise orientées vers un but nouveau, ou les outils non incorporés utilisés par une entreprise, à un niveau tactique et stratégique, au cours de la période de référence.
Au niveau tactique, ils visent à un changement quantitatif ou à un accroissement des connaissances existantes, ou à l'acquisition ou l'amélioration de biens existants, tandis qu'au niveau stratégique, ils visent à l'acquisition de connaissances entièrement nouvelles. Ces activités peuvent être achetées à des tiers ou produites pour un usage interne, et impliquent normalement un certain degré de risque. Elles comprennent des activités ou des outils commerciaux, technologiques, informatiques et organisationnels. On donne généralement comme contenu de cette définition les dépenses de recherche-développement, de formation, d'acquisition de logiciels, ou encore de publicité.
Les résultats de ces activités se traduisent par un rendement prévu dans un futur proche. Ce sont des actifs relatifs à la somme des connaissances, au pouvoir sur le marché ou à la capacité de l'organisation interne, dotés d'une durée de vie supérieure à un an.

Devant l'importance croissante des investissements immatériels dans le processus productif, le SCN 93, système mondial, et sa version européenne, le SEC 95, ont étendu le champ du capital fixe à certains d'entre eux.
Ainsi, les achats ou la création de logiciels, les dépenses de prospection pétrolière, les œuvres artistiques ou littéraires originales sont maintenant inclus dans la FBCF. En revanche les autres investissements immatériels et en particulier les dépenses de recherche-développement restent en dehors de la FBCF.