Quelles sont donc ces causes qui vont permettre ces
effets d’expérience ?
La réalisation des
économies liées à l’échelle |
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Le coût unitaire d’un produit est sensible à la taille. Ainsi, le coût de la force de vente est sensible à l’échelle donc à la part de marché parce que si le chiffre d’affaires des clients existants augmente, cela réduit le coût des déplacements.
Il s'agit d'amélioration de la productivité.
C'est la répétition et la spécialisation des tâches, c’est-à-dire qu’il existe une relation entre le coût unitaire et le temps.
C'est la réduction des coûts de coordination.
Le calcul d’un coût considère le niveau moyen d’utilisation des capacités ainsi que la variation attendue autour de ce taux moyen. De ces éléments, on fait apparaître la notion de coût de sous-activité (voir l’imputation rationnelle). Lorsque les variations d’activité autour de la moyenne sont fortes, il arrive que l’entreprise n’engage pas certains coûts de structure pour les remplacer par des coûts variables (sous-traitance, personnel intérimaire).
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La substitution du capital au travail |
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L’apprentissage des modes opératoires |
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La maîtrise et la coordination des tâches administratives |
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L’utilisation des capacités |
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Tout cela doit concourir à la création de l’avantage concurrentiel. Mais il faut être plus véloce que ses concurrents pour être en avance, la réduction du besoin de financement lié à l’exploitation étant une solution.
Comment ? La combinatoire des ressources permettant la différenciation se trouve enrichie par la maîtrise du temps. L’affrontement concurrentiel n’est plus direct mais s’appuie sur la surprise. La plus grande valeur au client au coût le plus bas ne suffit plus. Il faut réaliser ces objectifs dans les délais les plus courts pour répondre aux attentes des clients en matière de mise sur le marché et de variété de l’offre : la compression des délais en amont (automatisation des achats), les flux synchrones par un système logistique performant (les différentes composantes d’un produit arrivent en même temps sur les sites d’assemblages), la production en modules, etc.
De plus, lorsque l’entreprise investit, elle doit trouver des financements qui lui sont accordés lorsque le prêteur lui fait confiance, celle-ci reposant sur sa capacité à s’autofinancer par une amélioration de sa rentabilité en réduisant ses coûts et en gagnant des parts de marché. |
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