![](47_reactivite_potentiel_exercice_correction_suite_10.jpg)
Les deux autres figures présentent l’énergie de de deuxième ionisation et de troisième ionisation.
L'énergie de de deuxième ionisation est la plus grande pour les alcalins car si la perte du premier électron est facile (elle aboutit à la
configuration électronique du gaz rare le plus proche), leur arracher le deuxième électron est plus difficile car il impose la perte de la configuration
d'un gaz rare. L'énergie nécessaire pour arracher ce deuxième électron sera plus grande que celle nécessaire pour arracher le premier du gaz rare
puisque le noyau est plus chargé et les valeurs moyennes des I2 seront donc environ du double des valeurs de I1.
Les discontinuités signalées par les flèches et qui son liées aux sous couches vides ou semi remplies se déplacent elle aussi de la même
manière et concernent la famille du carbone et les halogènes.
L'hydrogène a disparu car on ne peut lui arracher que le seul électron qu'il possède et il n'y a pas de I2.
L’énergie de de troisième ionisation I3 est donc la plus grande pour les alcalino-terreux puisque leur arracher deux électrons les conduit
à la configuration du gaz rare le plus proche.
L'énergie nécessaire pour leur arracher ce troisième électron sera plus grande que celle nécessaire pour arracher le premier du gaz rare
et le deuxième des alcalins puisque le noyau est encore plus chargé et les valeurs moyennes des I3 sont environ du triple des valeurs de I1.
Les discontinuités signalées par les flèches et qui son liées aux sous couches vides ou semi remplies se déplacent encore de la même
manière et concernent la famille de l'azote et les gaz rares (pour ces dernier, la perte du troisième électron conduit à une sous couche semi remplie).
![](47_reactivite_potentiel_exercice_correction_suite_20.jpg) |
On observe donc un décalage de la valeur du maximale du potentiel d'ionisation des gaz rares vers les alcalins
puis les alcalino-terreux couplé avec une augmentation de sa valeur moyenne de deux puis de trois fois environ. Les valeurs maximales de PI
évoluent selon qu'i s'agit de la première ionisation (gaz rares), de la deuxième ionisation (alcalins)
ou de la troisième ionisation (alcalino-terreux). |
Pensez à revenir à la page "Connaissances
et compétences" pour vérifier vos acquisitions.
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