La coordinance dépend généralement de la taille relative des ions, elle est correcte quand les ions sont tous tangents sinon, elle change pour obtenir des ions au contact. On admet que lorsque la taille de l’ion le plus petit augmente, la coordinance est conservée jusqu’à ce que le rapport R+ / R- soit égal à celui de la coordinance supérieure.
Par exemple :
Les valeurs limites du rapport R+ / R- pour une coordinance de 3, 4, 6, 8 et 12 sont données dans le tableau suivant :
Coordinance cation | R+/ R- entre: | Exemple | Cristaux |
---|---|---|---|
3 | 0,155 et 0,224 | / | / |
4 (tétraédrique) | 0,224 et 0,414 | SIO4 : 0,3 | Quartz |
6 (octaédrique) | 0,414 et 0,732 | TIO6 : 0,5 | Rutile |
8 | 0,732 et 1 | CaF8 : 0,8 | Fluorine |
12 | 1 et 1,366 | BaO12 : 1,08 | Pérovskite |
14 mais 8 pour l'anion | 1,366 et 2,414 | Inversion R- / R+ | Anti-fluorine |
Remarque : la condition est nécessaire mais non suffisante et à elle seule, elle ne permet pas à de préciser le type de structure d’un cristal (comme pour toute règle, il y a des exceptions). Pour le calcul des valeurs cliquer "ici".
Type de sites présents dans les édifices ioniques :
On peut définir les structures à partir d’empilements en supposant que les sites interstitiels sont occupés par les ions positifs, généralement plus petits.
La notion de site tétraédrique ou site octaédrique sera utilisée pour mieux représenter le cristal car les empilements présentent ce type sites.
Le polyèdre de coordination sert à caractériser l’entourage immédiat d’un atome que l’on obtient à partir du nombre de plus proches
voisins d’un atome, ce nombre est la coordinance de cet atome.