La consommation intermédiaire concerne donc tous les agents producteurs : les entreprises (ménages entrepreneurs individuels ou sociétés financières ou non financières), les administrations publiques et les institutions sans but lucratif rendant des services aux ménages. Les producteurs achètent des biens et des services qu’ils "consomment" en les intégrant dans un autre produits.

La consommation finale ne devrait concerner que les ménages puisqu’elle est définie par la satisfaction d’un besoin humain.

On peut facilement mesurer la dépense de consommation finale des ménages. Elle comprend toutes les dépenses d’acquisition de biens et services marchands et la part des dépenses de santé, d’éducation, de logement, restant à leur charge, après remboursements éventuels.

Dépense de consommation finale des ménages selon l’INSEE

Mais si on veut mesurer la consommation effective des ménages il faut aussi prendre en compte les consommations individualisables de services rendus par les administrations publiques (prestations en nature) lorsque les bénéficiaires peuvent être précisément définis comme par exemple les dépenses (publiques) pour l’éducation et pour la santé.

Il est certain que tous les services non marchands des administrations sont utilisés en consommation finale par les ménages et en consommation intermédiaire par les entreprises mais il est le plus souvent impossible de les répartir entre les agents - on ne peut individualiser ces consommations de services parce qu’on ne peut pas dire qui et pour quelle valeur consomme la sécurité ou la diplomatie ou encore la défense nationale. Par convention on considère que ces services non marchands dont la consommation ne peut être individualisée constitue une consommation finale des administrations publiques.

Consommation effective des ménages et dépense de consommation des administrations publiques selon l’INSEE

Tableau de synthèse


Schéma des changements introduits par la réforme du système de comptes nationaux en France.


Voici les données commentées pour 2008 en milliards d’euros courants.


Évolution commentée depuis 1950